Mission Accomplie [En Correction]

Chapitre 38

Les regards se posèrent sur nous. Le silence régnait autour de la table.

-Hum, toussait Lucie, ça va ?
Dit-elle nous regardant.

J'hochais la tête, une gène s'installait en moi. Je sentais le regard d'Alex sur moi mais je n'osais pas le regarder.

-Salut tout le monde ! Hurla une voix lourde qui me fit frissonner.

Je vis Alex soupirer. Simon se leva de sa chaise et partis saluer Hugo qui vint nous rejoindre. Il se fit une tape dans la main ce qui fit commencer à agacer le garçon en face de moi. La gène s'installait en moi alors je fis diversion.

-Je vais aux toilettes !

Simon me souriait.

* * * *
PDV : ALEX

J'aimerais partir comme Élise, mais ça semblerait louche de nous voir partir tout les deux. C'est sur que après ce qu'on vient de faire on est plus à sa près. J'ai encore envie d'elle. Je la veux près de moi bordel. Je veux encore sentir son corps sur le mien. Ses lèvres sur les miennes. Sa respiration s'accélérer lorsque mes doigts se posent sur sa chair et me laisse la parsemer de baisers.
"Ok stop !" Oh c'est pas vrai..je l'ai à peine imaginé que je bande déjà.

-Qu'est ce que tu fais là ? Je demande.

-Vous rendre visite. Je sais que je vous manquais.

Je vois Simon sourire ce qui avait don de m'agacer.

-Pas pour tout le monde, je continue.

Il ne fit un sourire faux quand je vis le petit visage d'Élisabeth dans mon champ de vision.

Antonin se contente de hocher la tête quand à Simon il prit la parole :

-Hugo je te présente Lucie. Lucie, Hugo.

-Ton plan cul ? Demande celui-ci.

"Mais quel con. Peut-on être aussi con que ça sérieux ?"

-En fait, dit-il gêné, c'est ma copine.

Hugo soupira de manière à nous faire comprendre qu'il était rassuré.
Je tournais les yeux et cherchais Lucie du regard. Je voyais la détresse dans ses yeux. Le plus gros malaise de sa vie était en train de se passer.

Mon ouïe perçu Élise toussoter.

-Et si on prenait un dessert.

Seigneurs sauvé par le gong. Sainte Élise je vous remercie.

-Ouais excellente idée, fit Hugo partant s'assoir aux côtés d'Élise.

À cette vue mes sourcils froncèrent.
Tous tournaient les talons et se remettaient autour de la table. Je les rejoignis sans rechigner du fait de ne pas être à côté de la femme qui me fait ressentir de merveilleuse sensations. On va plus se mentir. Elle me rend dingue. Et Simon à raison. Mon corps, mon âme, tout mon être est tombé sous son charme. Et je sais qu'elle aussi...

-Bon, nous regardons tous Hugo, je dors où ?

-Y'a une place sur le canap'. Dit Anto.

-J'aurais préféré le lit d'Élise. Renchérit-il avec un clin d'oeil.

"Non mais et puis quoi encore ? Des capotes au cas où ?"

Avant que la rage m'envahisse plus je lui répondis d'un ton aussi sec que le désert du Sahara :