Chapitre 56, partie 2

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Coucou tout le monde! Aujourd'hui, je vous publie deux chapitres comme ils sont très courts. Bonne lecture.

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Quelques jours plus tard, lors du festin, je retrouve mon père. Je m'asseois à côté de lui alors que la personne à sa gauche se tourne vers moi. Je reconnais immédiatement mon demi-frère, Leif. Il avoue :

« Je ne savais pas que tu étais morte.

-Surprise, dis-je sans grande conviction.

-Je vois que tu as trouvé l'humour en venant ici, rit-il.

-Je l'ai toujours eu, répliquai-je. Avant, c'était seulement ta mère qui me le volait.

-Je suis désolé pour ça, s'excusa Leif. J'aurais dû te protéger d'elle, comme un vrai frère. Mais...

-C'était ta mère, coupai-je.

-C'était ma mère... répéta Leif. Je reconnais qu'elle a été odieuse avec toi. Crois-moi que si on pouvait recommencer, je te protègerais.

-C'était y'a longtemps, affirmai-je. Je ne dirais pas que j'ai pardonné à ta mère mais disons que lui en vouloir éternellement ne servirait à rien. Surtout qu'elle doit sûrement être décédée depuis pas mal d'années maintenant.

-On ne le sait pas, avoua Leif. Si elle est morte, elle n'est pas au Valhalla.

-Elle doit être à Fólkvangr, rassurai-je. Avec la Déesse Freyja... Et ma mère...

-Tu as pu voir ta mère ? Demanda mon père.

-Oui, souris-je. Freyja l'a autorisé à venir me voir avant que je n'arrive ici.

-Toi aussi tu as été maman, reprend Leif. Père me l'a dit.

-Oui, soufflai-je. Deux fils et une fille.

-Dont un fils de Torstein à ce que j'ai compris, continue Leif.

-Oui, soupirai-je. Mais il est mort né.

-Je suis désolé, dit Leif. »

Alors qu'un silence commençait à s'installer entre nous, je décide de le briser en questionnant :

« Pourquoi tu t'es sacrifié à la place d'Athelstan ?

-Je voulais rendre hommage aux Dieux, avoua Leif.

-Rien d'autre ? Interrogeai-je.

-Non, rien d'autre, assura Leif. Pourquoi ?

-Je voulais vraiment me sacrifier, avouai-je. Merci de m'en avoir empêchée. Grâce à toi, j'ai vécu une belle et heureuse vie, avec Torstein, Halfdan... Et mes enfants. »


 Leif ne répond pas mais me prend dans ses bras. Notre père s'exclame : « Mes deux enfants qui agissent enfin comme de vrais frère et sœur ! Il aura fallu qu'on meure tous les trois pour que ça arrive. C'est d'une tristesse. ». Je ris à sa remarque. Il est vrai qu'après tout, Leif est l'oncle de mes enfants. Je finis par lui promettre : « Je te présenterai mes enfants quand ils viendront au Valhalla. Tu es leur oncle. Ils doivent te connaître. ». Leif me sourit avant de me prendre une nouvelle fois dans ses bras.

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