Chapitre 56, partie 3

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Je me battais dans le pré d'Odin avec tous les autres Einherjar. Je m'apprêtais à tuer un homme quand il se retourna. Je me stoppai net et baissai mon arme avant de souffler :

« Sigurd.

-Freyja, cracha-t-il. Tu as l'air surprise de me voir.

-Je ne pensais pas te voir ici, avouai-je.

-Où voulais-tu que je sois ? Demanda Sigurd. Je suis mort à cause d'Ivar.

-Tu aurais pu aller à Fólkvangr avec la Déesse Freyja, dis-je. Je trouvais que ça t'allait mieux que le Valhalla. La Valhalla c'est pour les guerriers, morts au combat.

-Tu insinues que je ne suis pas un guerrier ? S'énerva Sigurd.

-Je n'insinue rien du tout, répliquai-je. Je te donne simplement mon point de vue.

-J'en ai rien à faire de ton point de vue, cracha-t-il. Tu ne mérites que de mourir, comme Ivar ! Pourquoi tu l'as protégé ? Ce n'est pas ton frère. Tu avais autant de pitié que ça pour Ivar ?

-Je n'ai jamais ressenti de pitié pour Ivar, avoua-je. Je savais comme il était mais je l'aimais quand même. Ce n'est pas parce qu'il se comportait comme un monstre que s'en ai un et qu'il n'a pas le droit à l'amour.

-Tu l'aimais ? S'étonna Sigurd.

-Pas de la façon dont tu le penses, soupirai-je. Je l'aimais de la même façon que toi et vos autres frères. Vous êtes mes frères.

-Bizarrement, tu ne m'as jamais montré cette affection, railla Sigurd.

-Peut-être parce que tu ne m'en donnais pas l'occasion, répliquai-je. Tu étais odieux avec Ivar. Je ne dis pas qu'il a bien fait de te tuer mais tu n'avais pas à agir ainsi avec lui. Il regrette sincèrement devt'avoir tué.

-Comme c'est mignon, se moqua Sigurd. Même s'il me le disait en me suppliant, je ne le croirais pas.

-Pourquoi tu étais comme ça avec lui ? Questionnai-je.

-Ca ne te regarde pas Freyja, railla-t-il.

-Je suis persuadée que c'est parce que ta mère ne te donnait pas tout l'amour que tu souhaitais, provoquai-je. Elle était beaucoup trop occupée à s'occuper d'Ivar et de son infirmité. Tu lui en voulais mais comme c'était ta mère, tu ne voulais pas lui faire de mal et tu te défoulais sur Ivar, celui qui te... Volait ta mère.

-C'est faux ! Cria Sigurd en essayant de me donner un coup d'épée. »

J'esquivais aisément ce coup avant de reprendre :

« Es-tu sûr de vouloir te battre contre moi ? Je te battrais facilement.

-Je vais te tuer Freyja ! Hurla Sigurd avant de se jeter sur moi. »


 J'utilise son élan pour le contrer et le faire tomber parterre avant de lui planter mon épée dans la gorge.

La GuerrièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant