Partie 35.
Elle avait les larmes aux yeux. On s'est installer et on a commander à boire.
Thérèsa : Comment va ta mère?
Moi : Elle va bien merci, enfin je pense.
Thérèsa : Comment ça tu penses?
Moi : Je crois que tu lui manque.
Elle ne m'a pas répondu, elle versa quelques larmes tout en baissant la tête. On est resté silencieuse quelques secondes.
Thérèsa : C'est la vie.
Sa réponse m'a laisser bouche bée. "C'est la vie" et c'est tout?
Moi : Tu ne veux pas la revoir?
Thérèsa : Non Louane, c'est fini tout ça. J'ai plus de famille.
Moi : Pourquoi tu dis sa? Je suis sur que maman aimerait te revoir !
Thérèsa : Peut-être mais moi non ! Est ce que tu es au courant que personne n'a lever le petit doigt pour moi, pour m'aider face à ton grand-père? Tout le monde a baisser la tête et à dit Amen à ses souhaits ! Et moi là dedans? Je me suis retrouver à la rue ! Mais Dieu merci, mes beaux-parents et Redouane étaient là. C'est eux maintenant ma famille. Pas ceux qui m'ont renier.
Son discours m'a fendue le coeur... Elle avait raison de A à Z mais j'aurais tant voulu que tout s'arrange, au moins entre elle, ma grand-mère et ma mère.
Moi : Je comprend et j'en suis désolée. Quand tu es parti, tu étais enceinte...
Elle souris. Des années que je ne voyais plus ce sourire!
Thérèsa : Oui un petit garçon, il s'appelle Yanis.
Moi : C'est beau comme prénom. J'aimerais bien le voir... Enfin si tu veux bien.
Thérèsa : Ben bien sûr. Il est chez mes beaux parents avec Redouane, si tu veux après on y va.
Moi : J'adorerais et comme sa je pourrais enfin rencontrer Redouane.
Elle se mit de nouveau à verser des larmes.
Thérèsa : Tu te rend compte, de toutes les personnes de ma famille tu es la première personne qui souhaite le rencontrer. Ma nièce quoi !!!
Moi : Il faut un début à tout.
Thérèsa : Non non je pense que tu seras la première et la dernière personne Louane.
Je n'ai rien rajouter à sa réflexion et quelques minutes après on est parti. On a pris sa voiture direction les parents de Redouane.
Arriver à l'intérieur, Khadidja m'a accueillie les bras ouverts. Il n'y avait pas de Redouane ni de Yanis en vue. Khadidja nous a dit qu'ils étaient au parc avec Mohammed.
On était au salon, on buvait le thé quand la porte d'entrée s'est ouverte. Une voix d'enfant retentissait.
Yanis ressemblait énormément à Thérèsa, il avait ses yeux, il était magnifique.
Thérèsa s'est lever et à pris Yanis dans ses bras.
Thérèsa : Yanis, je te présente ta cousine Louane.
Yanis : Bonjour.
Louane : Salut.
Je lui ai fais un petit sourire mais il devait être aussi timide que moi lol.
Puis Thérèsa s'est approcher de Redouane.
Thérèsa : Louane, je te présente Redouane.
Moi : Bonjour.
Je me lève et lui sers la main. On s'est installer dans le salon (où on était déjà) et on discutait de tout et de rien.
On évitait surtout de parler de moi et de ma famille. Redouane était mal à l'aise tout comme moi.
Khadidja nous a inviter ce soir-là à manger chez elle.
J'avait passer une très bonne soirée, je découvrais ma tante et sa nouvelle vie. Enfin sa vie de tout les jours.
J'ai pratiquement passer mon week-end avec eux. Thérèsa vivait à une heure d'ici du coup quand elle descendait le week-end, elle restait chez ses beaux-parents.
Redouane me parlait très peu et en faite moi aussi je lui parlais pas trop. Je me sentais mal vis à vis de lui par rapport à ma famille.
Je culpabilisais de ce que ma famille lui avait fait alors que je n'étais même pas au courant...
...
Les jours sont passer, j'avais des nouvelles de Thérèsa et de sa petite famille tout les jours. Avec Samy tout allait bien, on se voyait souvent mais toujours cachés. C'était lourd à supporter mais quand on aime on passe au delà de tout ça.
Mi-mars, un soir après les cours, Samy et moi on était au macdo. J'étais au toilette et quand je suis revenu a table Samy me dit.
Samy : Ton téléphone à sonner.
Moi : Tu n'as pas répondu?
Samy : Non on sait jamais si c'est quelqu'un de ta famille.
Je regarde mon téléphone s'était un numéro inconnu. Il ou elle ne m'avait pas laisser de message.
Quelques minutes après le téléphone resonne, je regarde, toujours un numéro inconnu.
Moi : Allô.
... : Alors comme sa t'es toujours avec ton p'tit arabe?!! T'a toujours pas honte sale p*te?!!! Elle va dire quoi ta mère quand je vais lui dire hein?
J'ai raccrocher directement, j'ai rien pu dire. J'étais choquée.
Samy : Qu'est ce que tu as?
Moi : Je suis dans la merde Samy, je suis dans la merde là... !!
Samy : Quoi? Mais qui s'était ?
C'était un homme au téléphone, il n'avait pas besoin de me dire qui il était, j'avais reconnu sa voix : Romain.
Il n'avait même pas mon numéro, comment pouvait-il l'avoir? Et puis comment pouvait-il savoir que j'étais toujours avec Samy?
Samy : OH je te parle là !!!!
Les gens se sont retournés sur nous, Samy gueulait dans le macdo, tout le monde nous regardait.
Moi : Vas y viens on sort et calme toi, arrête de crier.
Samy : C'est toi là tu me les casses à rien me dire.
On se lève et on sort. Dehors il m'attrape le bras et me prend dans ses bras.
Je pleurais comme un bébé à qui on venait de prendre quelque chose de précieux. Parce que c'était sa, j'allais perdre quelque chose de précieux à mes yeux. Si Romain était au courant il allait le dire, c'était obliger.
Et j'allais perdre Samy...
Moi : Je t'aime tu sais...
Samy : Je sais mais t'as quoi Loune? Il se passe quoi ?
Moi : C'était mon cousin, il... il est au courant pour nous deux.
Samy : Ah bon? Et qu'est ce qu'il t'a dit.
Moi : Que je devais avoir honte, que j'étais une ... enfin tu vois. Et qu'il allait sûrement le dire à ma mère.
Samy : T'es sérieuse il t'a insulter !!! Il habite où, j'vais lui casser la gueule !
Moi : Oui je suis sérieuse. S'il le dit... et il en est capable Samy tu sais !
Je faisais que marcher en rond, genre les cent pas sur le parking. Samy me regardait faire.
Moi : Imagine il le dit, on fais quoi? Je veux pas, je veux plus devoir me séparer de toi !!!
Samy : Bon déjà calme toi Loune.
Il m'a attraper par la taille et m'a repris dans ses bras.
Moi : Je peux pas être calme... Je veux pas je te jure.
Samy : Mais attend personne à dit qu'on allait devoir de nouveau se séparer.
Moi : Oui c'est sa.
Il ne m'a pas répondu. D'ailleurs on est rester comme sa, l'un contre l'autre pendant plusieurs minutes sans rien dire puis après on est parti.
...
Arriver chez moi, ma mère était dans la cuisine.
Mama : Louaaaaaane !!
Voilà, j'étais sûr, elle était au courant...
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Chronique de Louane : C'était fort, c'était beau, c'était Nous.
Художественная прозаLouane est jeune fille de 17 ans quand elle le rencontre. Samy. Tomber amoureuse de lui, elle trouve son bonheur dans ses bras et dans son regard. Mais qui dit histoire d'amour, dit forcément problème et embûche. Le hic? Leurs nationalités et religi...