Chronique de Louane : C'était fort, c'était beau, c'était Nous.

PARTIE 56-57-58

Partie 56.

Puis Samy m'a ramener chez moi.

On était là, devant mon immeuble et j'arrivais même pas à monter chez moi. Parce que je savais qu'une fois la porte franchi Samy ferait parti de mon passé...

Et puis il est parti.

En rentrant chez moi, ma mère était dans le salon avec Thérèsa.

Quand elle m'a vu arriver en pleure elle ne m'a rien dit. Elle m'a juste regarder mais dans son regard on pouvait y lire de l'incompréhension et de l'inquiétude.

A ce moment-là j'avais envie de lui crier que je la détestais et que tout ça était de sa faute.

Alors que non, ce n'était pas sa faute enfin ce n'était pas que de sa faute. Notre séparation était la faute à tout le monde, même à Samy et à moi.

On était pas assez courageux, pas assez fort. En même temps, on nous demandais la lune, à 18 ans on à pas assumer.

Lui comme moi ne pouvions renoncer à notre famille.

Je lève mon chapeau à ceux qui le font, ils doivent être remplie de courage pour pouvoir un jour tourner le dos à ceux qui nous ont élever et à ceux qui nous ont donner tant d'amour.

Même si à l'heure actuelle, ils nous rendaient la vie dure et le coeur envahie de larmes.

Que Dieu et ma mère me pardonne pour avoir un jour penser que je détestais ma mère...

J'étais là, face à ma mère. Je restais devant elle à verser toutes les larmes que mon corps pouvaient encore verser pour lui faire comprendre que si j'étais dans cet état, elle en était la moitié de la cause.

Thérèsa s'est lever, m'a prise dans ses bras et m'a tirer vers ma chambre.

On s'est installer sur mon lit, ma tête toujours enfouie dans ses bras.

Thérèsa : Chuuut Louane, qu'est ce qui se passe?

Moi : Il.. il.. c'est fini avec Samy.

Elle n'a rien rajouter mais elle restait avec moi jusqu'à ce que je m'endorme.

...

Une semaine était déjà passé.

Quand il m'a laisser, Samy ne m'a t-il pas dit qu'il ne m'abandonnerai pas?

Parce qu'il n'était réellement plus là, je ne ressentais plus sa présence, je me sentais seule alors que j'étais entourée par des dizaines de personnes. Mais parfois nous avons besoin que d'une seule personne.

Et MA personne à moi était Samy. J'avais besoin de lui, il m'aidait à avancer, à respirer, à aimer...

Il m'était essentiel et c'était pas que des conneries.
Ma cam à moi c'était Samy et j'étais grave en manque de lui.

Personne n'avait de ses nouvelles mais les filles l'avaient croiser au centre commercial accompagné de son frère.

Ce jour là je devais y aller avec elle mais du coup je n'y étais pas aller, je vous explique pas comment j'avais regretter par la suite... lol.

Pour pouvoir oublier tout ça, je me mettais à fond dans le taff et dans les cours, surtout que je passais mon bac en fin d'année. C'était obliger je n'allais pas l'avoir. Avec tout ce qui s'était passer en une année, j'avais pas la tête dans les révisions et dans les cours...

Ma mère me parlais un peu plus mais je restais souvent fermé à toute discussion.

Quand à mon grand-père eh bien je n'étais pas retourner chez lui et je comptais pas y retourner pour le moment.