PARTIE 53-54-55

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Partie 53.

« L'amitié ne consiste pas seulement à voir les mêmes personnes régulièrement. C'est un engagement, une promesse, de la confiance, c'est être capable de se réjouir du bonheur de l'autre » - Philippe Besson

Bref, après ça on est aller chez lui, j'avais envoyé des messages à Samy pour lui dire que je dormais chez Sofiene et surtout pour lui demander ce que sa mère avait dit sur moi, enfin si elle lui en avait parler.

Mais il ne me répondait pas...

Je me souviendrais de cette soirée toute ma vie, en vrai avec Sofiene on est des malades ensemble.

Quand il y a du monde avec nous on reste calme mais si on est que tout les deux on est un peu fou.

Sofiene quand il y a les autres il est différent, un peu (beaucoup trop) sûr de lui, celui qui dit jamais ce qu'il pense et ce qu'il ressent.

Si je ne connaîtrais pas Sofiene et que ce serait la première fois que je le verrais, je crois que je ne l'aimerais pas lol.

Mais quand on est que tout les deux, il redevient mon Sofiene, le gars tendre, qui perds ses moyens quand il parle d'une chose qui le touche, qui avoue ce qu'il ressent et ce qu'il garde en lui, celui qui n'a pas peur d'afficher ses yeux rouges devant moi. Ce Sofiene là, c'est celui que j'aime.

Sofiene et moi, le lien qui nous unis est juste incroyable. Croyez le ou non, mais l'un ne va pas sans l'autre. C'est juste pas possible.

Enfin bref, le soir on a manger rien que lui et moi en tête à tête mdr. Je déconne, on a manger devant un film.

Dans la soirée, avec Sofiene on a vraiment discuter, enfin de nos projets, que ce soit personnel ou professionnel.

Il se voyait bien finir sa vie avec elle, ça se voyait qu'il l'aimait même si monsieur ne l'avouait pas aussi facilement lol.

Moi : Tu sais So, parfois j'ai peur.

Sofiene : Comme d'hab, t'es une flipette toi.

Moi : Vas y je te dis plus rien pfff.

Sofiene : Fais pas la gueule papillon. Vas y raconte, ta peur de quoi?

Moi : Imagine la famille de Samy ne m'aime pas ou même mon grand-père ne l'accepte jamais... J'ai peur de le perdre.

Sofiene : Je sais. Parfois il faut savoir faire les bons choix.

Moi : Comment ça?

Sofiene : J'sais pas mais imaginons que sa famille t'accepte et que la tienne non, qu'est ce que tu ferais?

Oui, qu'est ce que je ferais? Jusqu'à maintenant j'étais resté avec Samy, pourtant on m'avait demander à plusieurs reprises de le laisser mais je n'avais jamais écouter, avec Samy on était juste ensemble, on aimaient juste être ensemble. Mais maintenant que les choses étaient réellement sérieuses, est ce que je serais prête à renoncer à lui si ma famille le souhaitait? Ou est ce que j'aurais le courage d'agir comme Thérèsa?

Oui, ma mère et ma grand-mère revoyait Thérèsa mais mon grand-père leurs en voulaient énormément.

Il ne leurs parlaient que très peu, ne leurs adressaient aucun regard et pour Thérèsa, il ne lui parlait toujours pas.

Je n'arrêtais pas de cogiter, cette nuit-là j'ai très peu dormi, mon cerveau réfléchissait comme horloge prête à exploser (oui j'ai pas trouver d'autres comparaisons lol).

La phrase de Samy revenait sans cesse dans ma tête "on baisse pas les bras, on se l'est promis Loune". Oui on se l'est promis c'est vrai mais, jusqu'à quel point peut-on tenir nos promesses face à nos familles?

...

Le lendemain, quand je me suis réveiller Sofiene dormait encore.

Je me suis préparer, j'ai fait un peu de ménage et j'ai préparer le petit déjeuner. Sofiene le matin il veut tout, genre pas que les céréales, non non il faut tout sortir à Monsieur, genre les céréales, les gâteaux, les tartines, nutella, confiture...

Il mange de tout en grandes quantités mais il est mince. Je pige rien. Je l'enviais même lol.

Donc j'attendais, que le "gros" veuille bien se réveiller.

*Nouveau message*

Samy : Salem ma puce, désolée pour hier soir, plus de batterie. Bien dormi?

Moi : Salut, pas grave. Oui oui et toi?

On a discuter un petit moment, jusqu'à ce que je lui demande...

Moi : Ta mère t'a parler de moi?

Et là il n'a plus répondu.

...

Sofiene ne s'était toujours pas réveiller et j'avais grave la dalle alors je suis aller directement le réveiller lol.

Je lui ai sauter dessus, ce jour-là j'ai dû lui broyer deux trois os vu la façon qu'il a crier lol.

Moi : Aller debout !!!!

Sofiene : CASSE TOI, CASSE TOI !!! JE VAIS TE TUER !!

Moi : Non aller Sofiene s'il te plaît lève toi, j'ai faim moi.

Sofiene : BEH VA MANGER !!! QU'EST CE TU ME LES CASSES LA !

Moi : J'ai préparée ton petit-dej, avec tout ce que t'aimes. Oh je t'ai même préparer des crêpes (ce qui était bien sûr faux) alors bouge toi.

Voilà, fallait le prendre par les sentiments, il s'est lever en gueulant certes, mais il s'est quand même lever.

D'ailleurs il s'est encore plus énerver quand il a vu qu'il n'y avait pas de crêpes... lol.

Je suis rester avec Sofiene toute la journée et après il m'a ramener chez moi.

Samy n'avait toujours pas répondu à mon message, j'en avais pas envoyer d'autres.

...

Le lendemain en me levant, mon téléphone affichait plusieurs messages vocaux.
Tous reçu dans la nuit. Tous de la même personne.

Je ne me souviens plus ce qui avait été dit mot pour mot mais ça donnait à peu près cela.

*Nouveau message*

+336... : Je t'ai vu avec ton PD d'arabe, t'es bien une p*te Louane. Tu fais honte à la famille.

+336... : Putain décroche où je t'encastre toi et l'autre. Tu verras tu vas moins rire quand ton grand-père sera au courant. Ton père doit se retourner dans sa tombe ma parole. Grosse s*lope.

Et encore des tonnes comme ça.

Bien sûr, la voix je l'avait reconnue, c'était Romain.

Je me demandais comment on pouvait avoir autant de haine? Et surtout comment on pouvait insulter une personne qu'on a aimer alors que cette même personne ne nous a jamais rien fait. Enfin je sais pas si vous m'avez comprise lol.

Plus tard, dans la matinée, j'ai décidée de lui téléphoner, il fallait mettre les points sur les i.

Enfin j'avais surtout peur qu'il ouvre sa bouche et qu'il raconte n'importe quoi à mon grand-père.

Romain : Allô.

Moi : Ouais, c'est moi.

Romain : Ah cousine ! La prochaine fois répond au téléphone quand je t'appel.

Moi : Ne m'appelle pas cousine s'il te plaît, c'est pas possible qu'on fasse partie de la même famille.

Romain : Pour le coup ta raison, c'est pas possible. Y'à pas de catin chez nous.

Moi : Et tu te crois marrant? Romain tu me fais plus pitié qu'autres choses. Bref, je t'appelle pour te demander juste d'arrêter avec tes menaces et tes insultes.

Romain : Et en quel honneur j'arrêterais, vas y dit moi.

Moi : Peut-être parce que tu perds ton temps avec tout ça. Tu insultes des personnes que tu connais pas, t'es même pas mâture, t'es débile.

Romain : Ferme ta gueule d'accord ! T'es qu'une p*te c'est tout. Ta pas honte de faire ça à ta famille?

Moi : Et vas y dit moi ce que je lui ai fais à notre famille !! Vas y dit moi !!

Romain : Tu salis notre nom en traînant avec des personnes comme ça.

Moi : T'es un putain de sale raciste en faite c'est ça. Je salis rien du tout. C'est toi là, en insultant ta propre cousine ouais.

Romain : Propre? Tu parles.

Moi : Tss tu me dégoûtes... Oh faite qui ta passer mon numéro?

Romain : Toi aussi. Ta mère, elle voulait que je te parles de ton pd, que j'essaie de te convaincre de le laisser tomber vu qu'elle sais qu'on s'entend bien. Tu vois même ta mère pense comme moi.

Moi : On s'entendait bien, maintenant t'es plus rien. Et tu racontes n'importe quoi.

Romain : Ben demande lui si tu me crois pas.

J'ai raccrochée, je voulais pas en entendre plus. Je suis aller voir ma mère, elle était dans le salon.

Moi : Mamma, c'est toi qui a passé mon numéro à Romain?

Mamma : Oui pourquoi?

Moi : C'est vrai ce qu'il m'a dit, que tu lui a demander de me parler de Samy?

Elle avait l'air inquiète et désolée à la fois, et c'est là où j'ai compris que Romain m'avait dit la vérité.

Mamma : Oui. Louane c'est pas possible vous deux. Il est gentil c'est vrai mais tu dois cesser de le voir.

Moi : Pardon? Tu rigoles rassure moi? Tu l'invite à la maison, tu lui parles comme si de rien n'était et maintenant tu me dis ça? Non non et non !

Mamma : Ne m'énerve pas ! Tu me parles mieux d'accord !! Tu crois que c'est si simple?

Moi : Bien sur que c'est simple ! Tu parles bien à Thérèsa alors qu'elle a été renier ! Je te comprend pas là !!

Mamma : Thérèsa est ma soeur, tu es ma fille. Tu sais que ton grand-père ne m'adresse plus la parole? Et que certaines personnes de la famille commencent à nous tourner le dos parce que je lui reparle?!

Moi : Ils vous tournent le dos parce que vous leurs en donner les moyens en vous cachant et en affirmant pas ce que vous voulez. Vous avez un problème dans cette putain de famille c'est surtout ça !!

Elle m'a mis une claque, j'avoue je l'avais chercher, enfin en ce temps là je pensais qu'elle était pas méritée lol.

Je pleurais comme une madeleine, sa claque a fait plus de mal à mon coeur qu'à mon corps.

Mamma : Ne parle pas comme ça de ta famille.

Et elle est parti s'enfermer dans sa chambre. Moi aussi par la même occasion.

...

Les jours sont passés, avec ma mère on se reparlait mais c'était très froid.

Trop de fierté tue sachez le.

J'en voulais à ma mère et elle m'en voulais, un sale cercle vicieux.

Vous savez, je ne la comprenais pas, je ne comprenais pas sa réaction, le pourquoi de ses actes.

J'étais jeune, la seule chose que je voulais c'était ma famille ET Samy.

Je pensais aux conséquences que cela pouvait avoir sur ma mère, sur ma famille MAIS j'avais du mal à me mettre à sa place.

Oui ça devait être difficile de ne pas pouvoir parler à sa soeur pendant plus de 10 ans mais ça devait être aussi difficile de se voir rejeter par tout le monde et surtout par son père.

Je n'excuse en rien, ce que ma mère avait fait, loin de là juste mais juste avec les années qui sont passés et en prenant beaucoup de recul, je peux là comprendre.

...

On était en mars, j'avais revue Samy. Dès que je parlais de sa mère sa phrase était toujours "t'inquiète pas pour ça". Justement je m’inquiétais.

Je sentais que rien de bon n'allait arriver, que lui comme moi allions perdre quelque chose d'important dans cette histoire...

"Tu me manques. J'ai du mal à faire le deuil de cette histoire, de notre histoire.
Plus les jours passent et plus je me rend compte que jamais je ne leur pardonnerait. Ils ont briser mon coeur quand ils m'ont demander d'abandonner l'espoir d'être uni à toi."

Chronique de Louane : C'était fort, c'était beau, c'était Nous.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant