chap:20

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Ce qui venait de se passer était juste surréaliste, je me tournai vers Matt qui avait l'air tout aussi choqué que moi. Je fermai mon ordinateur les mains tremblantes et rejoignit mon lit.

— Ce n'est pas Mady ça ! Je me relevai en sursaut et me rapprochai de lui. C'est quoi ce BORDEL ! Pourquoi il a fallu que c'est toi qu'elle reconnaisse. Que lui as-tu fait ?

— De quoi est-ce que tu parles ? Je ne pourrais jamais faire une chose pareil.

— C'est à cause de toi que tout ceci est arrivé ! Je n'aurais jamais dû aller à ta putaine de fête ! Celle-là même qui m'a foutu dans ce merdié!

— Je ne t'ai pas obligé en quoi que se soit. C'est toi qui as porté ton cul tout seul accompagné de tes amies pour venir squatter chez moi !

— Vas t-en ! C'est ce que tu dis maintenant ? Tu n'es qu'un sale fils de pute !

— Heyy attention à ton LANGAGE !

— Sinon quoi ? Dégage ! Sors de ma maison ! J'en suis sûr, c'est toi le violeur...

— Tu vas la fermer à présent!
Il m'attrapa le bras et recouvra ma bouche à l'aide de ses mains.

— Lâche-moi! Tentais-je de dire en me débattant.

— Écoute-moi très bien ! Tu n'as aucune preuve de ce que tu avances et tu ferais mieux de la fermée.

Il me lâcha et me propulsa sur mon lit.

— Tu es un monstre ! Espèce de sans cœur ! Je regrette d'avoir tenté de créer une amitié entre nous. Maintenant sors !

— C'est ce que je compte faire ! Pas un mot de ce qui s'est passé. Et de toute façon je ne me reproche rien. Tu n'as rien qui m'implique. La prochaine fois réfléchie bien avant de parler.

Il sortit de la chambre et claqua la porte, je me précipitai vers elle pour la verrouillée. Ce gars est un psychopathe. Il m'a menacé. Mady avait raison et moi qui pensais au début qu'elle était cinglée.
Je me rendis dans mon dressing et sorti mes valises dans lesquelles je rangeai rapidement toutes mes affaires importante. Je passai dans la douche et m'emparai de mes shampoings, mes parfums, etc. Je ne dormirai pas une nuit de plus dans cette maison. Depuis que cette fille est venue, on aurait dit qu'elle portait la malchance.
Je fermai mes valises et le chauffeur m'aida à les faire descendre au rez-de-chaussée. Je pris mon blouson et mon sac à dos retrouvai mon père en bas il vient justement d'arrivée.

— Où vas-tu à cette heure Lindsay ?

— Où je ne te verrais plus entrain de câliner mon ex amie.

— De quoi est-ce que tu parles ? Où vas-tu vivre et comment vas-tu subvenir à tes besoins ?

— Je me débrouillerais. Samuel mets ces affaires dans le coffre de ma voiture. Papa ! Passe un bon séjour avec ta maitresse. Comme tu la préfères plus que ta propre fille. Mes cordes vocales semblaient vouloir se détacher. Je me demande bien comme réagirait maman à la vue de tout ce cirque continuais-je.

Je sortis de la maison en trombe et me ruais vers ma voiture.
Je ne sais pas où aller maintenant. Ma carte bancaire à encore pas mal de fric. Je doute qu'il la fasse bloquer ou du moins je l'espere. Je pourrais peut être passé la nuit dans un hôtel et demain je me trouverai un petit appartement, il est tant pour moi de m'assumer un peu.

Je ciblais un petit hôtel assez loin de chez moi et la nuit n'était pas si cher que ça. J'installais mes affaires dans la chambre assez moderne. Un grand lit occupait la pièce, le sol était recouvert d'un grand tapis de couleur marron qui s'accordait bien avec le petit canapé en cuir au bout de la pièce. Une petite table était posée près de celle ci sur laquelle une bouteille de champagne et un verre y était disposés. C'est chaleureux ici.

Je terminai de prendre ma douche et me vêtis d'un long t-shirt avant de m'étendre sur le lit moelleux. Mon téléphone ayant prit quelques pourcents, je l'allumai et vis trois messages venant de la même personne, je ne pus m'empêcher de sourire rien qu'à l'idée de voir son nom s'afficher. Je ne devrais pas risquer d'utiliser mon téléphone à la charge, je lus donc juste ces messages.

De: Hayden

À: moi

C'est impoli de traiter quelqu’un de connard. De plus que j'ai raison !

Je souris après avoir lu ce message.

De: Hayden

À : moi

Heooo! Es-tu occupé ?

De: Hayden

À: Moi

La moindre des choses, c'est de répondre ou tu es trop occupé à causer avec ton "ami".

Il l'avait très bien mis entre guillemets. De quoi est-ce qu'il parle ?
Je décidai de répondre à son message.

De: moi

À: Hayden

Désolé ! Je n'ai pas vu tes messages j'étais tellement occupée avec lui que je me suis oubliée. Et si tu pouvais savoir ce qui est arrivé.

Je déposai mon téléphone sur la petite table près du lit et m'endormi tranquillement. Demain est un nouveau jour, un week-end qui s'annonce plutôt chargé.

**********

— Hey ça fait un moment que je te parle et tu n'écoutes rien de ce que je dis !

— Et que suis-je censé écouter ? Le prochain cours est dans exactement cinq minutes et on doit y aller.

Depuis ce matin Hayden est baroque, je ne comprends pas ce qui lui arrive en ce moment. Je lui parle soit il ne répond pas et quand même il répond il le fait d'un ton lasse.

— Heyy attends ! Je te parle là ! C'est impoli de ne pas répondre à une question.

— Si tu t'ennuies je crois avoir vu ton Matt dans les gradins. Il insista tellement sur le Matt ce qui me fit éclater de rire. Je comprends maintenant son attitude.
Quand je suis avec lui j'en oubli presque ma misérable vie.

— Qu'est-ce qui t'amuse ? Il arqua un sourcil.

— C'est juste que tu m'amuses. Je te l'ai déjà dit et je te le dis il n'y a entre ce violeur et moi. Ma bonne humeur vrilla à la colère.

— Qu'est-ce que tu racontes ?

La sonnerie retentit à fond dans le couloir et il me regarda de façon à dire " Je t'écoute".

— Je t'en parlerais peut-être plus tard. Mais pour l'instant j'ai besoin de toi.
Je me précipitai dans ses bras pour recevoir une étreinte réconfortante.

Nos Destins Liés(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant