chap:31

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Une fois dans le bureau de ce comissaire, il mit fin à son appel téléphonique quand il me vit en face de lui.

— Alors mademoiselle?

— J'ai parlé avec mon père qui de surcroit ne sait vraiment pas de quoi est-ce que vous parlez.

— Il a abusé d'une mineur et en tant que sa fille vous n'allez pas lui donner du tort c'est normal. Et il ose dire qu'il ne sait pas pourquoi il est là ?

— Abusé?

— Le corps de cette jeune fille est recouvert de lésions,elle a des marques de griffes sur tout le corps.

— Mon père est incapable de faire une telle atrocité. Cette fille...

J'étais juste hors de moi je ne sais pas ce que je serais capable de lui faire si elle était en face de moi.

— Une plainte a été déposé. Il sera de nouveau libre à moins qu'elle retire sa plainte ou que des preuves la discréditant soient présentées.

— J'ai un examen a passé dans une demi-heure. Je ne pourrais revenir ici que dans l'après midi. Mais il est hors de question qu'il passe la nuit ici.

—  À ce moment vous ne pouvez faire qu'un seul choix votre examen ou votre père. Il sera déféré à la prison centrale. Le déli qu'il a commis est trop considérable pour juste le laisser en garde à vu.

— Pardon?

— C'est celà mademoiselle. On viendra le chercher dans exactement ... Quatre heures de temps. Je vous conseille de ramener cette fille ici sinon le pire reste à venir.

— C'est pas possible! Vous ne pouvez pas. Ce n'est pas la loi.

— C'est la loi mademoiselle et l'autre parti a bien des preuves qui l'inculpe. Son avocat est reputé pour ce genre de cas il lui est donc facile de demander un transfert immediat.

Et il fallait que ça arrive juste maintenant. Mon examen ou mon père ou encore les deux. J'ai quarante cinq minutes pour arriver chez moi la ramener ici et aller au lycée. Quand on veut on peut.

— Merci Mr Thompson.

Je sortis de son bureau en courant je faillis bousculer un policier qui entrait avec des dossiers à la main. Je balbutiai des excuses et sorti à toute vitesse. Il est six heure trente-sept constatai-je en regardant ma montre.

Je lançai mon sac sur le siège arrière et démarra la voiture en créant un crispement de pneu. La vitesse augmentait dans le conteur de vitesse en dépassant la réglémentation mais là je m'en foutais un peu.

Un petit souffle s'échappa quand j'apperçus enfin la grande barriere qui cachait la maison. Pour une première la barrière ne s'ouvrit pas automatiquement mais fut commandé. La peste! Elle savait que je viendrai.

Je ne prennai pas la peine d'arrêter le moteur que je m'engouffrai dans la maison.

— Où es-tu salle vermine? Montre toi!

Je fouillais les pièces du bas une par une avant de tomber sur son visage d'ange dans la cuisine.

— Lindsay!

Je me dirigeai d'un pas décisif vers elle. J'ai juste envie de faire sauter sa machoire.

Elle pleure? Non mais je rêve!

— Tu as vu ce qu'il m'a fait? Il m'a détruit Lindsay. Elle renifle en se nettoyant le visage du revers de la main.

— Tu mens mon père serait incapable de faire une telle chose. Je te connais assez pour savoir que tu mens comme tu respires! Connasse!

Nos Destins Liés(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant