chap:13

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— Papa ! S'il te plaît ! Promis je n'inviterais pas beaucoup de personnes comme l'an dernier.

— J'ai te l'es déjà dis Lindsay. Je ne veux pas d'ados bourrés dans ma maison. La dernière fois ma piscine a été transformé en endroit pour concevoir des bébés. Hors de question.

Veuillez m'excuser pour son langage, mais, c'est comme ça qu'il est mon papounet toujours cool.

— Et d'abord pourquoi m'embêtes-tu avec cette histoire pourtant ton anniversaire c'est dans deux semaines. Tu as largement le temps.
Je pourrais faire louer une boite de nuit pour l'occasion, c'est simple.

— Allez s'il te plaît !
Je pliais ma main en deux devant lui pour le supplier depuis déjà un moment de me laisser organiser la fête ici à la maison, mais il ne veut rien entendre.

— Ok à une condition.

— Tout ce que tu veux.

— Je ne veux voir personne près de mon espace de travail. Je serais dans mon bureau, mais je ne compte pas vous dérangez. Et aussi je ne veux en aucun cas te voir saoule.

— Promis ! Juré ! Craché ! Personne ne va te déranger.

— Tu réussis toujours à me faire craquer, mais maintenant laisse-moi travailler.

— Ok.

Je sortis et refermai la porte derrière moi. Je me rendis dans ma chambre et sautai sur le lit. C'est le premier anniversaire depuis que j'ai douze ans que je passe sans Mady. J'aurais mes dix-huit ans et elle n'est pas là. Ayla est tout le temps absente. J'espère néanmoins qu'elle viendra pour mon anniversaire. Je devrais peut-être le lui demander présentement de peur de recevoir une mauvaise réponse de sa part. Je lançai un appel téléphonique et elle décrocha sans plus tarder.

— Salut Ayla !

— Hé Lin ! Ça va ?

— Oklm et toi ?

— Comme d'hab.

— Juste pour savoir si tu viendras pour mon anniversaire.

— Bien sûr que je viendrais ! Mais quelle question. J'y serais sans faute.

— Ok merci !
Ma voix était détachée de toute émotion. J'avais l'impression de parler avec une inconnue pourtant je la connais bien avant Mady. Son père n'est pas très haut placé comme le mien ou celui de Madyson. Mais on n'a jamais montré une certaine supériorité face à elle.

D'ailleurs je devrais peut-être parler à Madyson. Depuis qu'elle est partie elle ne veut parler à personne. C'est comme si elle voulait définitivement nous effacer de sa vie. Je prie vivement pour que cet homme périsse en enfer. Une vermine !

Je devrais aussi penser aux invitations. Non, c'est dans deux semaines j'ai tout mon temps. Il est déjà dix heures et je dois y aller. J'ai préféré rater ce cours d'anglais. Qui aime cette matière ? Tant pis. Tant que je connais "My name is Lindsay" ou "I have eighty ou eighteen years old" le tour est joué. Quatre-vint ans et dix-huit ans sont semblables j'espère n'avoir pas fait d'erreur. De toute façon on s'en fout. J'ai déjà pris un bain, je passe juste dans mon dressing récupérer ce que je vais mettre pour ce matin. Vu la température sans cesse croissante je pris un pull noir, un T-shirt gris et j'enfilai sur le tout un long manteau noir. Je brossai mes cheveux et enfilai mes bottines.
Je récupérai mon sac et sortis de la maison.

— Harry ! Criais-je dans toute la maison.

— Mademoiselle ! Il vient d'accompagner votre père au bureau. Me répondis Tania.

C'est vrai que je ne l'ai pas vu depuis.

— Où étais-tu depuis tout ce temps ? J'ai remarqué que tu étais absente toute la semaine.

— J'étais un peu souffrante Mademoiselle ! Et monsieur m'a donné un congé d'une semaine et demie.

— Ok j'espère que ça va mieux.

— Ça va pour le mieux mademoiselle.

— Lindsay, c'est mieux.

Sur ce, je m'éclipsai de la maison. Je suis obligé de conduire. J'ai toujours dit à mon père d'employer d'autres chauffeurs, mais il n'en fait qu'à sa tête.

Le prochain cours allait débuter dans dix minutes. Je me dépêchai de traverser les couloirs pour m'y rendre. J'entrai dans la salle de classe et comme presque toujours je faillis être en retard. Car le prof entrai directement après moi. C'est juste le cours de science de la vie. J'aime beaucoup ce cours alors j'y porte toute mon attention.

D'autres élèves entrèrent dans la classe pendant que monsieur Smith sortait des documents de son sac.

Ce que je redoutais le plus arriva. Je vis Devis débarquer en classe. Depuis quand est-il dans le même cours que moi ? J'étais sûr de ne pas le croiser. Je baissai la tête quand nos yeux se croisèrent. Putain ! Et le plus flippant est le fait qu'il vient de s'asseoir derrière moi. Juste derrière moi !

Je sentais son regard pesant sur moi, mais je n'osais pas me retourner, par peur de tomber sur son regard captivant et repenser à ce qui s'est passé la dernière fois. Je tournai ma tête vers la fenêtre et regardait les premiers flocons de neige tomber. Heureusement et enfin, c'est la dernière semaine. Je vais me passer de cet endroit pendant un bon moment et ça ne risque pas de me manquer.

Je sentis mes cheveux s'étendre au loin, j'arrêtai et vit le doigt de Hayden entouré autour de ma chevelure. J'essayai de la retirer sans crier, mais il n'en faisait qu'à sa tête. Finalement il n'est pas aussi simple qu'il le prétend.

— Arrêtes ! Soufflais-je assez fort pour qu'il l'entende.

— Quoi ?

— Lâche mes cheveux !

— J'y mets juste un chewingum mademoiselle rien de bien grave !..

— Quoi ? M'écriais-je plus fort que je l'aurais voulu.

— Mademoiselle Williams. Est-ce une façon de se comporter en cours.

— Mais, c'est lui qui a commencé.

— Dehors tous les deux. Monsieur Devis je ne m'attends pas à un tel comportement venant de vous !

— Désolé monsieur.

Et nous voilà dehors. Hayden prit la direction du bureau du directeur.

— Où vas-tu ? Je n'irais pas chez le directeur.

— N'as-tu pas entendu ce qu'à dit le prof ?

— Si ! Mais je n'irais pas labas! Vas y toi ! Élève exemplaire.

— Pourrais-tu la fermer un peu ! Ou veux-tu encore que je t'aide.

Je sentis le rouge me monter aux joues et je me souvins de ce qui s'est passé la dernière fois qu'il a dit ça.

— Allons y !..
Je le devançai et un sourire s'étira sur ses lèvres. Idiot !

Nos Destins Liés(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant