chap:14

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Une robe rouge sang, avec un decolleté très voyant, un creux dans le dos qui s'arrêtait juste au dessus de mes fesses. Ce que j'avais opté cette année était juste incroyable. Une énorme fente laissait entrevoir ma jambe droite. Cette année,je n'ai pas fêté noël comme tous les ans d'ailleurs. De plus que cette date n'est pas loin de mon anniversaire alors je laissai combiner les deux. La musique était déjà à fond en bas tandis que je me préparai encore pour être sublime.

J'enfilai des escarpins rouges comme ma robe. Mes cheveux que j'avais au préalable font boucler par une spécialiste tombaient sur mes épaules. Je passai la dernière touche de rouge à lèvres et m'assurai de bien tracer le contour de mes lèvres pour les rendre plus sexy.

J'étais juste parfaite !

Tous mes camarades étaient là ! Même ceux avec qui je ne parle pas. C'est mon jour j'ai enfin dix-huit ans. Je ne compte me prendre la tête avec personne.

— Dépêche Lindsay ! Tout le monde attends.

Ayla était placé à l'encadrement de la porte à me dévisager de façon bizarre je dirais.

— J'arrive ! Hurlais-je.

Un dernier tour devant le miroir et j'en ai fini. Le résultat est épatant. J'adore me voir aussi attirante.

Je récupérai ma pochette où j'introduisais mon téléphone et descendis rejoindre le reste. Des acclamations se firent entendre quand je descendis les premières marches des escaliers.

Il y avait des gens plus que prévu. Qui aurait raté la chance de sa vie de mettre les pieds dans ce paradis ? Personne. Je soulevai ma robe qui trainait d'une main pour éviter de trébucher. J'arrivais enfin à leur hauteur et serrai la main à ceux qui me tendirent la leur.

La musique cessa et toute l'attention était à présent rivées sur mon père. Il tenait un micro et se gratta la gorge avant de commencer.

— Bonsoir à tous et bienvenu.

—Bonsoir Mr Williams répondirent ils en cœur.

—Merci de vous être présentés à cet évènement si spécial pour ma princesse. Elle aura ses dix-huit ans dans exactement... Il jeta un coup d'œil à sa montre... Deux heures et onze minutes. Elle c'est ma prunelle. Ma raison de vivre.

Sa façon de parler était tellement émouvante que je sentis des larmes remplirent mes yeux. Je le rejoignis, il ouvra ses bras et j'allai m'y loger. C'était tellement réconfortant.

— Joyeux anniversaire d'avance. Me souffla t-il a l'oreille.

J'enroulai mes bras autour de son cou pour le serrer encore plus. Tout le monde se mit à applaudir et je me décollai de l'étreinte.

— Merci papa.

— Je vais vous laisser profiter de la fête.

Il déposa le micro et monta à l'étage. Je remerciai à mon tour tout le monde et la musique s'éleva de nouveau.

Tout le monde commençait à danser. Je me faufilai dans la foule à la recherche d'un visage familier plus précisément celui de Hayden Devis. Mais aucune trace de lui. Je lui ai pourtant dit de venir. Tant pis. S'il ne veut pas, ce n'est pas obligé.

Je rejoignis Ayla sur la piste de danse elle était accompagné de quelques filles que j'ai eu l'occasion de rencontrer quand elle a rejoint le club de musique du lycée.

Ce soir, Ayla semblait dégagé et sûr d'elle ce que je n'avais pas vu depuis un bon moment. Si Madyson était là, ça aurait été drôlement plus cool. J'arrêtai de danser et me rendis au bar. Je passai la commande d'un verre de whisky que je bus d'une traite. C'est tellement doux cette sensation. J'en repris en autre avant de rejoindre à nouveau les autres sur la piste de danse. Je dansais pendant un long moment jusqu'à ne plus sentir mes jambes. La musique s'arrêta un moment et on lança un slow.

Je m'assieds tranquillement en refusant toute proposition de danse.

— Voulez-vous bien m'accorder cette danse ?

— Matt ! Bien sûr !

J'agrippai sa main et me levai. Il m'attira sur la piste de danse et nous commençons une danse sensuelle, je dirais. Ma main était autour de son cou, la sienne autour de mes hanches et tout allait en synchronisation parfaite seulement je n'étais pas à mon aise ici. Heureusement pour moi, comme si quelqu’un avait entendu mes prières, la musique cessa et les couples se détachèrent.

— Joyeux anniversaire ! Souffla t-il dans mon cou.

— Merci ! Répondis-je.
Il me tendit une petite boite rouge. On se croirait être en Saint-Valentin. Je l'ouvris et le bijou qui y était me laissa bouche bée. Un magnifique bracelet recouvert de diamant étincelant de mille feux. Mon doigt passait dessus. C'est du vrai diamant. Je lui sautais au cou.

— Merci ! Merci ! Merci !

— Je t'en prie.

C'est tellement bizarre on se parlait à peine et voilà qu'il vient de me faire un cadeau d'une valeur inestimable. Le compte à rebours est lancé.

5–4–3–2–1–

Un boum mm retentit.

— Bonne année et joyeux anniversaire. Cria tout le monde. Des feux d'artifices s'envolaient à l'extérieur, c'est tellement beau.
J'ouvrai le champagne et servit tout le monde.

— À Lindsay !

Tout le monde trinqua et bus leur coupe. Le serveur apporta le gâteau où était dessiné un beau portrait de moi. Je le coupai en plusieurs parts après qu'ils eurent terminé de chanter.

Je coupai la première part de gâteau elle doit être pour mon père. Les autres se serviront après. De plus que 70% de ceux qui sont présents ne m'aime pas et ne sont là que pour se bourrer ou se gaver de nourriture.

— La première part, c'est pour mon papa. Je le lui donne et je reviens.

Tout le monde souffla. Je m'en fiche pas mal. C'est d'abord mon papa et après le reste. Je montais les escaliers en courant et me rendis à son bureau. Je suis sûr qu'il ne s'est pas encore rendu compte qu'il est déjà minuit. Tellement, il a le nez fourré dans ses affaires.

Je tournai le poignet de la porte qui grinça légèrement quand j'eus totalement ouvert.

— Papa ! M'écriais-je.

Le petit plat qu je tenais à la main s'écrasa contre le sol. Vous connaissez le bruit de la sirène des voitures de police, c'est ça qui résonnait dans ma tête ou encore mieux le bruit des machines d'hôpitaux qui annonce le décès d'un patient.

Je ne crois pas avoir trop bu au point d'avoir une imagination du genre l'une de mes meilleures amies. Ayla plus précisément est étendu sur le canapé en cuir du bureau de mon père tous les deux à poils entrain de préparer la venue d'un petit frère dans ma vie.

Ce n'est pas vrai ! Pas mon père et ma meilleure amie. Impossible.

Nos Destins Liés(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant