chap:17

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- Reviens ici tout de suite !

- Je n'en ai rien à foutre de toi. Tu n'as pas honte de te sauter ma meilleure amie ?

- Je t'interdis de me parler de la sorte ! Je suis toujours ton père.

Je fis quelques pas en arrière en redescendant les premières marches des escaliers que j'ai commencé à gravir.

- Tu l'es certe. Mais tu peux t'en passer !

- Où étais-tu hier ? Je t'ai appelé et tu ne m'as pas répondu et à qui appartient ce vêtement sur toi ?

- Je suis déjà majeur je te rappelle. Je fais ce que je veux.

- Lindsay !

Je me tournai vers la voix qui avait osé prononcé mon nom. C'est une blague ? J'ai besoin d'une gifle pour me sortir de ce cauchemar. Un volontaire s'il vous plaît !

- Espèce de sale pute. Qu'est-ce que tu fais chez moi ? Tu n'as pas honte après tout ce qui s'est passé ?

- Je suis vraiment désolé Lindsay. Dit-elle en se rapprochant de moi.

Elle commença à pleurer à chaudes larmes. De sacrées larmes de crocodile quelle menteuse celle-là.

- Un pas de plus et je t'administre une claque que tu ne seras pas prête d'oublier. Harry ! Hurlais-je!

Il débarqua en courant comme d'habitude.

- Je veux que tu mettes cette profiteuse hors d'ici ! Je ne veux plus la voir dans les parages.

Il resta planté là à me fixer.

- Je te parle !

- Ici, c'est moi qui donne les ordres Lindsay. Et jusqu'à preuve du contraire, je décide de qui part ou de qui reste. Et Ayla reste avec nous.

- Haha haha. J'adore ton sens de l'humour père. Même dans ce genre de moment, tu réussis à me faire rire.

J'essuyai une fausse larme du coin de mon œil et arrangeai ma posture.

- Ce n'est pas amusant et c'est ma décision.

- Tu pourrais te faire arrêter pour pédophilie, je te signale.

- Elle est déjà majeure et peux prendre ses propres décisions.

- C'est ce qu'elle t'a dit ?

- J'en ai assez ! J'ai fini de dire ce que j'avais à dire. Et j'attends de vous que vous ne devenez pas des ennemies en transformant ma maison en un champ de bataille.

- Bravo ! Quel exploit. Je te préviens si cette fille reste dans cette maison alors je m'en irais.

Je montai les escaliers avec de grande enjambés et m'enfermai dans les toilettes. Sans savoir pourquoi je commençai de nouveau à pleurer. Vous devez peut-être trouver ça stupide, mais c'est la stricte vérité là maintenant j'ai mal. Très mal même.

Je sortis et me ruais vers ma chambre.

Un bon moment de détente ne me ferait aucun mal et je pourrais en profiter pleinement. J'enfilai un ensemble de sous-vêtements en dentelle noir et me rendit dans le jacuzzi. Ça fait un moment que je n'y suis pas allée. On pouvait voir le jardin à travers les énormes portes en vitre qui menaient sur la terasse.

Je branchai mes écouteurs et lançai la musique en plongeant dans l'eau. Une température idéale pour détendre le corps. Je fermai les yeux et me laissai bercer par le calme réconfortant qui y régnait.

Bip Bip Bip

Il faut le croire ou non même en cette nouvelle année, je n'ai pas changé cette habitude de foutre le réveil en l'air. Et en voilà un de plus qui va rejoindre la poubelle.

Je sortis des draps et allai me préparer pour le lycée. J'appelai pour qu'on me serve mon déjeuner dans ma chambre, je n'avais vraiment pas l'envie de tomber sur ces individus.

Je terminai mon bain à la vas vite et me dressai correctement. Je peignai mes longs cheveux qui pendaient sur mes épaules.

Mon déjeuner terminé, je descendis avec le plateau à la main et mon mini sac à dos Gucci accrocher sur mon épaule.

- Tania. S'il te plaît appelle Harry je veux qu'il me dépose au lycée.

- Oui madame.

Elle s'en alla et je restai à la cuisine en inspectant l'heure sur ma montre.

- Mademoiselle ! Il vous attend dans le parking.

- Ok.

Je sortis par la porte de la cuisine qui donnait sur l'exterieur et le trouvai effectivement près de la voiture.

- Lindsay !

Ayla débarqua suivit de mon père qui était dans un jean et une chemise dont les deux premiers boutons étaient déboutonnés. Il croit vraiment qu'il a encore dix-sept ans celui-là. Elle se rapprocha de moi toute souriante comme si de rien était.

- On peut aller au lycée ensemble. J'y vais aussi de toute façon.

- Qui ? Moi ! Avec toi ? Je vois que tu délires.

- Et que y a t-il de mal en ça ? Intervint mon père.

- Ok vas y.

Elle monta dans la voiture et moi je me dirigeais d'un pas décidé vers le portail. Ça ne me ferait aucun mal de prendre le bus. Il y a une première à toute chose.

Et je dois penser à faire laver ma voiture. Rien que le fait d'imaginer qu'elle sera assise à l'intérieur me donnai la nausée. Il y a une station de bus au coin de la rue, je vais attendre ce bus. Hors de question de respirer la même air qu'elle d'aussi près.

J'accrochai mes écouteurs et attendais patiemment j'avais encore trente minutes, je ne risquai pas d'arriver en retard si ce bus se décidait à débarquer.

Une voiture que je reconnais bien se gara devant moi. La vitre de derrière s'abaissa et quoi de mieux que de tomber sur mon Dieu grec après cet épisode.

- Monte on y va !

- Je n'entrerais pas dans cette vieillerie.

- Toujours aussi pessimiste. Tu vas arriver en retard et je te signale que le bus est déjà passé.

- Ok ! Soufflais-je. En roulant des yeux.

J'entrai et tombai sur ces deux amis. Je les reconnaissais très bien. Les gars que j'avais rencontré en début de classe.

- Bonjour ! Lançais-je.

- Bonjour répondirent ils.

- Hayden tu as très bon goût commença le gros.

- Arrête mec ! C'est pas drôle.

J'étais là comme un petit être au milieu d'ours.

- Elle est très jolie physiquement. Mais, c'est une peste. Répliqua l'autre.

- Vous parlez de moi comme si je n'étais pas là? Je n'ai rien demandé à personne.

- Du calme Barbie.

- Ça suffit ! Les gars, je lui ai demandé de monter, mais ça ne signifie pas que vous allez la traiter de tous les noms. Si vous n'êtes pas content de sa présence. On peut bien descendre.

On ?

Nos Destins Liés(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant