chap:27

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Tout était paisible,seul la brise de vent faisait du bruit à l'extérieur.

— Quand j'étais petit ma mère, je crois bien t'avoir déja raconté ce passage à débarquer chez mon ivrogne de père un petit garçon à la main et la seule chose qu'elle trouva à lui dire est "Tiens! Voici ton fils ma vie ne peut pas s'arrêter à cause de ce gosse" puis elle s'en est allée. Je suis resté avec mon pseudo père pendant quelques années il faisait de moi ce qu'il voulait il sortait tôt et rentrait tard la nuit quand je  m'étais déjà endormi. Un soir,après avoir bu,il s'est mit à me frapper de toute ses forces au point où j'en ai perdu conscience. La police la arrêté et on a conclu qu'il devait aller dans un centre de désintox. Plutard j'ai été envoyé dans un centre d'accueil où j'ai été adopté par la famille Devis à l'âge de onze ans. J'avais déjà tout. Ma vie à moi avait changé. J'avais de nouveaux parents.

Il mit un temps d'arrêt et pris une bouffée d'air avant de poursuivre.

J'avais deux parents formidable. Une sœur et un frère je ne manquai de rien. Mais quand j'ai eu quinze ans mes parents ont commencé à avoir certaines discussions à mon propos. Ça a duré deux ans je vivais comme un mec normale je me tapais toute les filles que je voulais quand je voulais. Un soir après les cours, mon frère qui était l'ainé n'est pas passé me chercher parcequ'il allait en fac je suis rentré chez moi pour la première fois en bus. J'ai découvert ma maison dans un état pitoyable. Ma mère était étendue sur le sol et ma sœur pleurait en lui caressant les cheveux. Je m'assieds près d'elle mais ma sœur pour la première fois me repoussa. Elle me tenait pour responsable de tout ce qui s'est passé pourtant je n'en avais aucune idée. Mon père était absent et ma mère conduite à l'hôpital. Après qu'elle ait terminé ses soins nous sommes rentrés à la maison et quand je lui ai demandé ce qui s'est passé elle n'arrêtait pas de me dire de m'en aller. Mon frère faisait pareil. Ils voulaient tous que je m'en aille. Que je me sépare d'eux mais personne ne m'a jamais dit pourquoi. Mais ma petite sœur en colère m'avait déjà parlé d'un contrat dont je ne suis pas au courant. Dès lors j'ai quitté chicago pour me réfugier ici. Afin d'obtenir mon dplôme. Je suis en contact avec ma mère et je ne manque de rien pareil avec mon frère. La seule chose qu'il me restait à faire d'après eux c'est de rester le plus discret possible. Donc voici mon histoire je vis toujours dans un monde énigmatique.

Toute cette histoire. C'est vraiment trop pour quelqu'un de son âge. Je fis volte face et le pris dans mes bras sans dire un mot. Je posai ma tête sur son torse dont les battements plus rapide au début se calma légèremennt. Je fermai les yeux et me laissai emportée par un sommeil lourd et paisible.

Les premiers rayons de soleil qui reussissaient à traverser la paroie en verre des vitres à travers de petites ouvertures illuminait la pièce. C'était assez pour que j'admire ce bel homme. Il semblait tout endormi on dirait un ange il est si serein comme ça. Parfois la vie nous réserve bien des surprises.

Quelques mèches de cheveux recouvraient son visage tandis que d'autres parts elles étaient éparpillés sur l'oreiller. Ses lèvres sont toujours aussi rose. Je ne me retennais pas d'y poser un léger baisé ce qui le fit grogner je crois l'avoir reveillé car il cligna des yeux plusieurs fois afin de voir ce qu'il y a autour de lui,pendant que je lui adressais un large sourire. Il me sourit en retour et se redressa

— Bonjour !

— Salut bien dormi?

— Comme un bébé et toi?

— Je n'ai pas autant dormi pendant bien longtemps. Mademoiselle Williams vous avez une influence sur moi.

— Je n'en doute pas on passe prendre le petit dej?

— J'aurais bien apprecier un petit dej au lit.

— Ok je te le prépare tout de suite.

— Non ce n'est pas de ça que je parle.

Je me mis à rougir à quoi est ce qu'il pense.

— T'es incroyable Hayden.

— Vous avez vraiment l'esprit tordu chers demoiselle. Je pensais plutôt au fait de passer la journée au lit à parler de tout.

— Ohhh.

— Mais votre option ne me dérange pas du tout. Il esquissa un sourire malicieux.

— Idiot!
Je le lançai avec un coussin un peu trop fort que je ne l'aurais voulu.

— Tu vas le regretter!

Il prit trois coussins et se mit à ma poursuite. Nous sommes vraiment des enfants. Je ris en contournant le sofa comme une singlée et en une grande enjambée il m'arrêta et nous fûmes catapulter sur le canapé. Il se mit à califourchon sur moi et commença une pluie de chatouille.

— S'il...plai te ârrêteeee

— Tu mérites une bonne punition.

— Nonnn ça suffit.

Je ne pouvais m'arrêter de rire j'en avais déjà mal au ventre vraiment mal. Passons en mode actrice. Je pris une grande bouffée d'air et je tombais dans les pommes. Non pas vraiment je faisais juste semblant pour qu'il me lâche.

— Lindsay commença t-il en me secouant. Mais je ne répondis pas. Je gardais juste mes yeux fermés et mon souffle court c'était plutôt difficile d'y arriver. Il se leva et j'ouvris les yeux pour voir sa direction il prit un verre d'eau qu'il commenca à remplir avec malice. Ça ne présage rien de bon. Je me levai en sursaut et me rendis de nouveau dans la chambre je sentais ces pas se rapprocher mais j'eus assez de force pour bloquer la porte à temps.

— Lindsay! Ouvre cette porte.

— Jamais!

— Je ne ferais rien de stupide ouvre s'il te plaît.

— Je vais sous la douche je reviendrais après avoir totalement terminé. Profite de ton séjour au salon.

Je m'éclipsai dans la salle de bain et je pus souffler. Un bain rapide et hop je suis prête un short et un t-shirt démembré la température est très élévée donc il fait un peu trop chaud. Une merveilleuse odeur m'envahi les narines ça sent tellement bon. Aucun doute Hayden s'est mis aux fourneaux. J'ouvris la porte à une vitesse effroyable et me laissai attirer vers l'extérieur. C'est trop énivrant.

— Ça sent tellement bon. Qu'est ce que tu fais?

— Mon déjeuner.

— Notre déjeuner.

— Dans tes rêves.

Il mit le couvert et s'assit je fis pareil. Il remplit mon plat et le sien. Le sien étant beaucoup plus chargé je changeais les plats ce qui le fit sourir. Un excellent petit déjeuner c'est trop bon.

J'aime bien quand nous sommes comme ça quand chacun ne pense pas à sa vie problématique.

Nos Destins Liés(Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant