Merci à celle.eux qui liront ce chapitre de rester fidèle à mon histoire, malgré mon absence plus qu'étendue depuis septembre. Je ne vous promets aucunement de reprendre un rythme décent, c'est même impossible pour moi. Je n'ai jamais été aussi heureuse et occupée qu'à cet instant et l'écriture, que je considérais jusqu'alors comme un échappatoire, est passée au second plan. Mais je n'oublie pas celle.eux qui ont encore besoin des mots pour s'évader, alors voici un chapitre pour vous.
Nous suivons désormais le point de vue de Regina, parce que c'est sur elle que reposera les décisions importantes jusqu'à la fin du livre. C'est sur elle que j'exercerai un travail pour faire évoluer le personnage qui est resté, vous allez le comprendre par la suite, le même qu'au début de l'histoire, là où Emma a su se libérer. Ce n'était pas la directive originale que devait prendre l'histoire, mais avec mon absence prolongée j'avais complètement perdu tout ce que je comptais faire pour Emma. Bref, je ne vous en dis pas plus, tout sera développé dans les chapitres suivants.
Encore merci de me lire et prenez soin de vous,
heimaey ♠-----------------------------------------------------
Un an plus tard.
Le Granny café était sûrement l'endroit le plus branché de la ville. Tous les habitués des lieux s'y retrouvaient au moment où le soleil était au plus haut dans le ciel. La décoration ressemblant aux restaurants des années soixante-dix attiraient de nombreux curieux ou amateurs de cette période. L'ambiance était conviviale, avec un service rapide tenu par une retraitée et sa petite-fille. J'aimais m'y rendre pour voir du monde maintenant que je ne travaillais plus, et pour me donner une raison de sortir de chez moi. Je m'installais toujours à la table près de la fenêtre qui donnait sur la rue et j'observais tantôt les passants affairés à l'extérieur ou les clients qui riaient à gorge déployée à l'intérieur.
Sauf qu'aujourd'hui, je n'étais pas là pour ma sortie quotidienne. J'étais là parce qu'on avait des nouvelles importantes à me rapporter. Des nouvelles qui, je l'espérais, m'enlèveraient un poids sur le cœur. Ma vie n'avait jamais été aussi chaotique qu'elle ne l'était depuis un an, où j'avais failli mourir dans une explosion dont le coupable s'était révélé être un ancien élève qui tenait à se venger de mes châtiments. Je lui en voulais presque d'avoir raté son coup. Ça m'aurait évité de vivre avec ce poids ancré en moi et un fils déprimé à cause de la disparition soudaine d'une femme qui s'était retrouvée, à ses dépends, elle aussi impliquée dans cet accident. Une femme qui était partie de jour au lendemain, après que son ex-compagnon ait été retrouvé inconscient au pied de son immeuble.
Sidney Glass poussa la porte du café et me repéra immédiatement à sa gauche. Il me salua d'un bonjour cordial, que je lui renvoyai, avant qu'il ne s'assied face à moi. Sidney était un détective privé expérimenté que mon mari avait embauché de son vivant pour traquer ses ennemis politiques. Les deux hommes étaient complices, et il n'était pas rare pour moi de l'inviter avec sa femme à dîner à la maison. Au fur et à mesure, nous étions devenus des amis. Et, grâce à lui, j'allais peut-être avoir enfin des réponses à mes questions.— Tu as commandé ? demanda-t-il en enlevant son manteau.
— Non, je t'attendais.Je rassemblai toute la patience dont je pouvais faire preuve pour ne pas tout de suite lui poser la question qui me brûlait la langue. Avait-il ou non des nouvelles à m'apporter ? Avait-il retrouvé celle que je cherchais depuis une année déjà ? Si oui, où était-elle ? Comment allait-elle ?
— J'imagine que tu veux que je te dise tout ce que je sais ?
Je le remerciai intérieurement de poser le sujet sur la table de lui-même. Je n'avais aucune idée de comment mener la discussion sans l'assaillir de questions et le fait qu'il prenne les devants me rassurait.
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KALTER || 𝐬𝐰𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐞𝐧
FanficEmma Rey se voit devenir professeure pendant un mois pour remplacer un de ses vieux amis gravement malade. Ce dernier l'a prévenu que l'ambiance n'était plus la même qu'à l'époque où elle y était élève, à cause d'une certaine Regina Kalter, femme de...