Chapitre 37 : Le retour des allergies ?

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Quand d'un coup un autre homme me donne un coup à la tête avec son coude. Je commence à me retourner pour lui passer un savon. Mais il se retourne de lui-même pour s'excuser et voir si je n'avais pas mal. Je suis surprise. Du coup, je le rassure, tout va bien, aucune commotion cérébrale en vue.

Lorsque Lucas revient, l'homme qui souhaitait s'excuser disparaît, pareil pour la personne qui était assise à côté de moi. C'est étrange mais tant mieux. J'allais de nouveau boire mon verre lorsque Lucas me l'arrache des mains pour le boire cul sec. Je suis surprise de son attitude et à voir sa tête il n'a pas du tout l'air d'aimer ça.

«Ca va Lucas? Si tu veux un verre je t'en paye un ne t'inquiète pas.

Il avait l'air paniqué et complètement désorienter. Est-ce qu'il va bien ? J'allais le lui demander lorsqu'il me coupe la parole.

-On peut rentrer ? S'il te plaît, je ne me sens pas bien...

-Oh mais oui bien sûr, on y va. »

Cette façon de me demander, il était si paniqué... Qu'est ce qui lui arrive ? Une fois dehors, le contact de l'air sur mon visage m'apaise tellement. Il faisait beaucoup trop chaud dans cette soirée.

J'appelle un taxi, je sens la respiration de Lucas s'accélérer. Une fois le taxi appelé, je me retourne pour lui demander ce qui lui arrive. Mais je le vois tomber comme une mouche par terre.

Heureusement, je suis arrivée juste à temps pour couvrir sa tête de l'asphalte. Il est tout rouge et il est brûlant. Je commence à paniquer, qu'est ce qui lui arrive ? Le soju lui fait autant d'effet ? Il est allergique à la pêche ?!

« Lucas ! Lucas tu m'entends ?!

-De... L'eau... Ayame...

-Oh non je n'ai pas d'eau, oh c'est la merde... »

Je regarde dans combien de temps le taxi devrait arriver, encore 1 minute. J'ai l'impression que c'est la minute la plus longue de ma vie... Une fois le taxi devant l'entrée, je soulève du mieux que je peux Lucas pour l'installer dans la banquette arrière. J'entends le chauffeur crié en japonais et ensuite en anglais une fois qu'il voit ma tête.

« Ah non ! Moi pas accepter malade ! »

Bon comme je ne sais pas comment m'affirmer en japonais, je lui balance un billet de 10 000 yens à la tronche. Je prends mon portable pour lui montrer la destination, l'hôpital le plus proche.

Et je lui dis de se dépêcher d'un geste des mains. Il s'exécute immédiatement. Je suis assise sur la banquette arrière proche de la portière tandis que je pose la tête de Lucas sur mes cuisses et le reste de son corps est allongé.

The Story of an Independent Women[TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant