4- La villa

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Je voudrais remercier tout spécialement @G_Army qui m'as beaucoup aidée pour la demande du chauffeur de taxi dans le chapitre précédent !

Un petit tigre. Un petit tigre blanc est couché à l'ombre d'un immense figuier, devant mon air surpris, Jang Hi, le garçon aux yeux bleus, m'explique

- C'est le tigre de la famille, il s'appelle Banzaï, c'est tes parents qui l'ont acheté pour toi. C'est une tradition, dès qu'il y a un enfant qui naît et qui atteint ses 15 ans, dans la famille du couple du tigre, un tigre blanc est acheté. Il a donc 1 an et demi.

- Oh il est trop mignon ! M'émeus-je

Il rit, et son rire m'ensorcèle, comme tout ce qui se trouve ici d'ailleurs. On continue et après avoir remonté la petite allée de graviers bordée de parcs, je pile devant un énorme ficus dont le tronc doit bien faire plusieurs mètres de large. Je renverse la tête pour tenter de voir le sommet mais la seule chose que mon regard parvient à voir, c'est une cabane. Une énorme cabane en bois sombre, camouflée dans les branches. Je regarde Jang Hi d'un air interrogateur.

- On peut monter dans cet arbre ?

- Biensûr Mademoiselle ! On peut même y vivre, le ficus à été planté il y a des centaines d'années, son diamètre est de sept hommes. Dit-il, l'air fier, sa déclaration porte ses fruits.

- Sept hommes ?! Y vivre ! Génial ! Waah ! C'est merveilleux !

- Bon maintenant, si vous acceptez, mademoiselle, on va aller voir la maison.

- Oh, cessez donc de m'appeller comme ça monsieur ! Appelez moi Halwena ! Ou mieux, Wena ! Le priais-je

- Mais, je suis un serviteur, pas un ami ! Et puis, vous devez me tutoyer et m'appeller par mon prénom ! Dit-il, l'air affolé.

- Bon Jang Hi, on va mettre quelques petites choses au point tu veux ? Tu me tutoie, on a le même âge, je refuse de te traiter comme un serviteur ! Ensuite, tu m'appelles par mon prénom, sinon je n'arriverai jamais à me sentir chez moi ! D'accord ?

- D'accord...Hal...Halwena...

On continua à avancer, pour contourner l'arbre géant. Tout au long de la discussion, il "arriva" à m'appeller par mon prénom et à me tutoyer. Je le considérais désormais comme un ami. Mais je m'arrêtais net en voyant une nouvelle merveille. La maison était basse, un étage le toit incurvé, comme c'est la mode, en paille, très ouvert, très lumineux. Tout en bois, typique. Mais pourtant, ignorant mon ébahissement, il continua en riant.

- Wena ! C'est la maison des serviteurs ! Riait-il

- C'est magnifique ! Et puis ce n'est pas la maison des serviteurs mais la maison des amis ! Ici, pas de maître et de serviteurs mais d'amis et d'hôtes !

- Okay ! Bon venez...euh...viens voir par ici, je vais te montrer la villa !

Il me tira par le bras, amicalement, vers une deuxième bâtisse, à demi cachée par des buissons d'hibiscus.

Indescriptible. La villa est indescriptible, comme la première, elle est tout en bois, pleine de baies vitrées, mais pas fermées, une immense piscine turquoise devant, quelques bananiers, une bonne dizaine de frangipanier qui diffusaient leur douce odeur sucrée et autres arbres inconnus. Un peu en contre-bas, il y avait une petite cascade et une rizière. J'étais sous le charme. J'entrais dedans, le nez levé. Dans la première salle, il y avait une table basse et une bonne dizaine de coussins colorés, une autre beaucoup plus petite occupée par une statue d'un tigre, gueule ouverte, deux petites cornes, l'air tout fou, tout mignon.

- C'est le dieu du bonheur, de la joie, il protège les gens contre la tristesse et la dépression. M'annonça-t-il amusé par mon air béat.

J'ouvrais des persiennes et tombais sur la chambre, un énorme lit à baldaquin blanc trônait au centre de la pièce, au bout du lit, un petit banc, occupé par un oiseau coloré qui chantait. Je m'approchais et il s'envolait vers les baies vitrées, toutes ouvertes. Je continuais mon exploration et en ouvrant une grande armoire en bois, je voyais plein de vêtements, rangés par couleur. Jang Hi m'explique que c'est mes parents qui ont dit de faire ça. Comme s'ils savaient qu'ils allaient mourir et que j'allais habiter là-bas à mes 16 ans.
Je prenais la porte de droite et tombais sur la salle de bain. Le plafond était une immense vitre. Dessous, une immense baignoire, quasiment une piscine. Un bruit retentit au dessus de moi. Je levais les yeux et hurlais de frayeur.

Un petit chapitre avant la rentrée !
Bon courage à tous et en espérant que vous arriviez a réaliser vos souhaits
H

Tigre de JadeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant