1 - Sauver sa peau

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Chapitre 1 - Sauver sa peau

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Chapitre 1 - Sauver sa peau

Moi, Antonella Vasquez, ou Camilla Rodriguez de mon vrai nom, jeune orpheline de vingt et un an, sans famille, sans ami et sans aucune autre attache sociale.

Vous devez vous dire, quelle triste vie. Et vous aurez sûrement raison. Cette vie-là, je ne l'ai pas souhaitée, elle m'ait tombée dessus tout à fait par hasard, et croyez-moi, si j'avais pu, j'aurais tout fait pour l'éviter.

Mais pour que vous compreniez mieux, je vais vous raconter mon histoire :


Il y a un an, Juin 2021, San Miguelito, Panama.

- À demain Félix ! Dis-je en sortant du bar où je travaille

Ça fait à peu près deux ans que je travaille dans ce bar, dans la ville de San Miguelito, je suis barmaid au service du soir. Ce pub n'est pas le plus grand bar de la ville mais il est convivial et le patron, Félix, m'a accueillie très chaleureusement.

Sa réputation n'est pas des plus favorable mais je m'en contre-fous, du moment que je touche mon salaire à la fin de la semaine.

Je salue mon patron puis m'engage dans la ruelle qui me mènera chez moi, dans mon petit appartement de cinquante mètres carrés, il n'est pas très grand, certes, mais il me convient. Avec le pauvre salaire que je touche, j'ai pu m'acheter quelques meubles d'occasions et le personnalisé à mon goût.

C'est mon tout premier logement, c'est la première fois que je prends totalement mon indépendance. Avant ça, je vivais en foyer, j'ai parcouru des dizaines de foyers depuis ma naissance alors c'est avec joie que j'ai signé le bail de cet appartement minuscule.

Comme je disais, je m'engage dans la ruelle, l'air de la nuit est fraîche, malgré ce mois de Juin et je me maudis de ne pas avoir pris de veste cet après-midi quand je suis allé travailler. Je frotte mes bras nus de mes mains afin de les réchauffer en me disant que dans cinq minutes, je serais chez moi.

Lorsque j'avance dans cette ruelle sombre, dépourvue de lampadaires, j'entends du bruit au loin, au bout de ce chemin, empli de détritus et de poubelles. Je m'arrête net et je plisse les yeux pour essayer de les adapter à la noirceur.

Mon cœur trépasse, je sursaute et fais un bond en arrière lorsqu'un chat se dirige vers moi, les poils hérissés. Il continue sa course en me passant à côté puis sors de la ruelle. Je soupire, j'ai eu une peur bleue d'un chat qui faisait que se nourrir d'ordures que les gens laissent traîner. Je continue ma route en restant tout de même sur mes gardes.

J'ai l'habitude d'emprunter cette ruelle quand je débauche, je le fais quasiment tout les soirs et jamais il ne m'est arrivé quelque chose.

J'espère que ça restera comme ça.

OrphelineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant