5 - La rencontre

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Chapitre 5 - La rencontre

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Chapitre 5 - La rencontre

Aujourd'hui, Mai 2022, Chez Ellies Gomez, endroit inconnu.

- Debout.

Le ton de cet homme est tellement autoritaire que je me dresse aussitôt sur mes pieds, même le diable aurait obéit. Je me retrouve maintenant face à lui, il doit faire pas loin de deux têtes de plus que moi. Et je suis surprise de voir à quel point il est jeune, peut-être trois ans de plus que moi.

Mais ce qui m'impressionne le plus, ce sont ses yeux. Des yeux d'un vert émeraude parsemés de jaune. Mais ils auraient été encore plus beaux si ils n'étaient pas remplis de haine. Il plonge son regard dans le mien, et automatiquement je baisse les yeux.

- Regarde moi.

Encore ce ton autoritaire qui m'oblige à lui obéir sans tenter de le défier. Je m'attarde sur son visage, un visage démuni d'imperfection, la peau lisse, le teint hâlé mais les traits durs. Ses cheveux sont châtains foncés, presque noirs et ils contrastent avec ces yeux verts.

- Ton nom ?
- Antonella Vasquez. Répondais-je sans hésiter
- Ton vrai nom.

Je lève un sourcil. Mais finis par lui répondre devant son air insistant.

- Camilla, Camilla Rodriguez.
- Tu viens d'où ? Continue-t'il sans sourciller
- Je suis née à San José au Costa Rica.
- Tu sais pourquoi t'es là ?

Son ton est tellement menaçant. Bien sûr que je sais pourquoi je suis là, vous allez me tuer monsieur Gomez, et sûrement de vos propres mains. Je secoue la tête négativement, attendant qu'il me dise précisément pourquoi je suis devant lui.

- T'es là parce que tu as vu des choses que tu n'aurais pas dû voir, et tu aurais dû être tuée dès cet instant. N'est-ce pas Ramirez ?

Ellies lance un regard en direction de Carlos, et je comprends qu'il s'adresse à lui, Carlos Ramirez.

- Oui patron. Mais cette gamine est une boule de nerf et croyez-moi on a eu du mal à lui mettre la main dessus.

Ellies recentre son attention sur moi, plongeant ses yeux verts dans mes yeux bleus. Et encore une fois, je baisse le regard.

- Regarde moi.

Je lève les yeux et il sort son arme de l'arrière son pantalon pour le pointer sur mon front.

- J'ai juste à presser cette détente et l'histoire sera terminée.

Je hoche la tête. Oui vu comme ça, ça a l'air tellement simple. Mon regard reste figé dans le sien, jamais je ne montrerais que ça m'atteint. Je resterais forte jusqu'à la fin et tant pis s'il me tire une balle dans la tête, de toute façon, je n'ai rien qui me rattache à cette vie. Alors j'attends. J'attends patiemment qu'il daigne presser cette détente.

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