13 - Tout est normal

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Chapitre 13 - Tout est normal

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Chapitre 13 - Tout est normal

Aujourd'hui, Juin 2022, Colòn, Panama.

Point de vue de Ellies Gomez.

Je toque à sa porte, la porte de la chambre où dort Camilla, ça fait deux jours qu'elle dort non stop, à cause de ses blessures aux cuisses, faites par ce connard de Juan.

Mais heureusement, tout va bien, elle est juste fatiguée et il lui faut du repos, Hilda a soignée ses plaies et ce n'était que superficiel. J'entre dans la chambre sachant que je n'aurais pas de réponse, elle doit sûrement dormir encore.

Je dépose une tasse de chocolat avec du lait sur sa table de chevet puis m'assoit au bord du lit. Son visage est paisible, ce n'était pas le cas hier, on pouvait voir qu'elle souffrait de ces blessures. Et si je n'avais pas déjà tué Juan, je l'aurais tué une deuxième fois.

Elle bouge, ses paupières commencent à s'ouvrir et j'aperçois ses yeux bleus. Elle se redresse difficilement et s'appuie contre la tête de lit. Je vois sur son visage de l'étonnement.

- Tu devrais arrêter de regarder les gens dormir, c'est flippant. Dit-elle en souriant timidement

Je laisse échapper un rire discret puis lui tend la tasse de chocolat, elle la prend en me remerciant du regard puis boit une gorgée.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demande-t'elle en posant la tasse sur la table de chevet
- Je suis venu voir comment tu te sentais.
- Je suis encore fatiguée mais ça va, la douleur est moins vive.

Je hoche la tête. Elle s'est pris deux coups de couteau dans chaque cuisse car elle a refusé de me trahir. C'est à cause de moi ce qu'elle a subi. Mais intérieurement, je suis fier d'elle car elle a réussit à se défendre, et si je n'étais pas intervenu elle aurait planté ce couteau dans le cœur de Juan. Mais je ne pouvais pas la laisser faire, je ne peux pas lui infliger ça, elle ne doit pas tuer des gens de ses propres mains pour moi, pour mon cartel.

- Grace à toi, j'ai le monopole sur Sóna et Santa Catalina. Ce sont deux villes que Juan Fonzy s'était accaparés, et étant donné que je l'ai tué, ces villes m'appartiennent désormais.

Elle hoche la tête mais reste silencieuse. Puis elle brise le silence :

- Pourquoi vous avez mis tant de temps à arriver ?

J'eus un moment d'hésitation avant de répondre. Je ne peux pas lui dire la vérité. Elle ne doit jamais savoir la vérité.

- On ne savait pas dans quelle direction vous étiez partis. Mentais-je peu fier

Elle hoche la tête encore une fois puis enchaîne :

- J'ai vu mon ami ce soir-là, Félix. J'aimerais beaucoup le revoir.

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