Chapitre 23 : 12/12/15

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Seulement 10 minutes après que Yelena soit partie, quelqu'un entre dans ma chambre. La personne entre, elle ferme la chambre à clé puis, elle reste de dos quelques instants.

Je n'arrive pas à savoir qui elle pourrait être. Elle porte un long sweat à capuche et la capuche est sur sa tête :

-       Vous êtes qui ? demandais-je avec une légère appréhension,

-       Bonjour Nina, dit-il en se retournant et en enlevant sa capuche pour me montrer son sourire malsain,

-       Hardin ?! mais comment tu as su que j'étais là ? demandais-je tout en sentant la peur monter d'un coup,

-       Et oui c'est bien moi, j'espère que tu es heureuse de me voir, je sais toujours tout tu sais et pour ta chambre, il se trouve que j'étais dans la salle d'attente avec Yelena hier, me dit-il avec un sourire narquois,

Lorsqu'il me dit ça, je comprends immédiatement qu'il a vu le bracelet de Yelena et qu'il était surement caché derrière elle pendant mon opération.

J'essaye de garder mon sang froid et de ne pas montrer ma crainte et ma peur face à lui :

-       Si je suis là c'est entièrement de ta faute ! dis-je en le menaçant mais tout en ayant peur de ce qu'il va me dire en retour,

-       Bien sûr ! tout est toujours de ma faute avec toi ! mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi même ! tu ne m'as jamais dit que tu n'aimais pas ce que je te faisais, d'ailleurs on va recommencer, me dit Hardin avec un air menaçant tout en avançant vers moi,

Hardin ne s'approche pas de moi mais des machines auxquelles je suis branchée. Je ne m'en rends pas compte tout de suite mais il double voire il triple ma dose de morphine. C'est absolument tout ce que je ne voulais pas et ça ne fait qu'augmenter ma peur :

-       Ne dis pas ça... ne fais pas ça... s'il te plaît... dis-je tout en commençant à avoir les larmes aux yeux et je vois qu'il le remarque,

-       Oh tu commences à pleurer, comme d'habitude ! tu es faible ! tu ne sais faire que ça, pleurer et t'abattre sur ton sort ! tu n'es bonne à rien sans moi ! dit-il pour me rabaisser et me faire encore plus peur,

-       Tu ne sais même pas de quoi tu parles... dis-je pour essayer de me défendre,

Tout en disant ça, j'essaye de prendre discrètement le bouton pour appeler du personnel soignant et qu'on vienne m'aider.

Cependant, Hardin me voit faire et il m'attrape le poignet assez violemment pour m'en empêcher :

-       Oh mais n'y pense même pas ! tu vois ça t'avais manqué les menaces et les coups, laisse-moi t'embrasser mon amour, dit-il avec un sourire malsain,

Hardin commence à s'approcher de moi pour essayer m'embrasser. J'essaye tant bien que mal de me débattre mais il m'attrape les poignets une nouvelle fois et il me plaque contre mon lit assez violemment.

Puis, il m'immobilise et il m'embrasse assez violemment. Les effets de la morphine plus la fatigue de l'opération font que je ne résiste vraiment pas longtemps :

-       Tu vois ce n'était pas si terrible, dit-il en lâchant mes poignets, je suis sûr que tu as aimé en plus, dit-il en me regardant avec un sourire qui me dégoute au plus haut point,

-       Pourquoi t'es là ? lui posais-je ma question tout en me tenant les poignets et en laissant couler une larme mais en le regardant avec des yeux énervés,

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