A new life

Chapitre 83 : 20/06/21

Quelques mois sont passés depuis. Tout le monde se porte pour le mieux et tout va bien pour nous tous.

On est tous dans le salon en train de déjeuner sur la grande table quand Happy viens vers nous avec deux personnes derrières lui en tenu de militaire. Ça ne présage rien de bon pour moi et ma journée :

- Nina, j'ai des visiteurs pour toi, dit Happy en les faisant rentrer dans la pièce,

- Merci Happy ! dis-je avec un sourire en me levant,

Je m'approche d'eux et je les salut. Tous les autres nous regardent avec un air intrigué :

- Messieurs ! dis-je en faisant le salut militaire,

- Colonelle Belova Maximoff ! réponds le premier en faisant le même geste,

- Rompez sergent ! que puis-je faire pour vous ? demandais-je sachant très bien qu'ils sont là pour moi,

- Nous sommes le sergent Miller et le sergent Harrelson, dit-il en désignant son ami, nous sommes ici car nous avons une nouvelle à vous communiquer, me dit le sergent Miller en se présentant,

- Je vous écoute sergent ! dis-je avec mon ton autoritaire,

- Nous avons besoin de vous à la base de toute urgence colonelle ! m'indique le sergent Harrelson,

Quand j'analyse leur visage et leur tenue, je sais exactement le genre de nouvelle qu'ils vont m'annoncer, ce n'est pas une simple demande d'urgence :

- Qui est mort ? demandais-je d'un ton sec,

- Je... colonelle, dit le sergent Harrelson pour essayer de m'expliquer avant de le couper,

- Je connais ces têtes sergents, personne ne se déplace chez son colonel avec cette tenue pour une simple demande d'urgence, normalement vous m'auriez appelé sur mon téléphone, j'ai été à votre place plus d'une fois vous savez, je suis déjà passée par là moi aussi, je sais que ce que c'est d'annoncer la mort de l'un des notre, alors je répète ma question, qui est mort ? dis-je pour ne pas qu'ils passent par 4 chemin,

- Le général Hicks mon colonelle, me dit le sergent Miller en me regardant droit dans les yeux,

Quand j'entends ce nom, j'ai l'impression que mon esprit à quitter mon corps. C'est comme un choc.

Le général Hicks a été comme un père pour moi. Je ne montre aucune émotion sur le moment et je fais comme si de rien n'était.

Je baisse la tête et je mets les mains sur les hanches, durant deux secondes, puis, je relève le regard vers les deux sergents, qui sont face à moi :

- Je suppose que je dois gérer la mission où il était affecté ? demandais-je même si je sais pertinemment la réponse,

- Oui ma colonelle ! vous êtes la mieux placée pour ce poste, me répondent les deux sergents

- Quel pays ? demandais-je,

- Russie madame ! me répond le sergent Miller,

- Très bien suivez-moi !

Nous partons tous les trois en directions des chambres. Je ne suis pas de service normalement alors il faut que je me change en vitesse :

- Vous ne laissez personne rentrer dans cette pièce, pas même ma femme ou ma sœur ! ordonnais-je aux deux officiers,

- Oui madame ! dit Harrelson,