13 Quinn

2.9K 231 19
                                    

 —  Tu es enfin réveillé, j'avais peur de t'avoir tué avant de pouvoir m'amuser, dis-je en avançant vers ce mari violent attaché à une chaise.

Ce connard commence à reprendre ses esprits. Sa tête balance lentement d'un côté à l'autre. Son corps se réveille et dans moins de trente secondes il va se rendre compte qu'il est attaché. Bien attaché. Ses doigts commencent à bouger, sa respiration se fait plus forte. Ses cuisses se raidissent lorsque qu'il veut bouger. Ses yeux s'ouvrent en grand, et sa peur explose autour de nous.

— Espèce de malade ! dit-il en regardant ses mains attachées. Où je suis ? Mais attend une minute !  Je t'ai vu, tu étais dans le bar l'autre jour. C'est toi qui a planté ce mec !

— Ouais mec, il a poussé mon petit chat alors tu vois j'étais énervé, et puis tu sais à quoi t'attendre maintenant. Mais aujourd'hui c'est toi mon jouet. Ouvre la bouche.

Ses lèvres se pincent pendant qu'il se débat sur sa chaise. J'avance en soupirant, c'est toujours pareil quand tu demandes gentiment personne n'écoute. Mes pieds frottent la bâche noir qui va empêcher les éclaboussures de salir le sol et j'aggrippe ses cheveux pour lui lever la tête.

— Écoute-moi bien, mon pote. Ouvre ta putain de bouche avant que je t'arrache ta bite.

Voilà, sa bouche s'ouvre lentement et je tape sur sa joue en le félicitant. Alors quel jeu va t-on faire ? Je fais demi-tour pour regarder mes petits jouets de tortures. J'aime venir dans cet entrepôt qui nous sert de planque, c'est l'endroit idéal pour être à l'abri des regards indiscrets. Je tends la main vers un pot de sucre avec un sourire et je retourne  voir mon pote qui a toujours la bouche ouverte.

— Je vais te mettre un morceau de sucre entre les dents, c'est très simple tu vas voir. J'adore ce jeu. Si tu le casses alors je te brise un doigt. Pigé ?

Je place le petit morceau blanc dans sa mâchoire, ses dents se referment lentement dessus alors que son regard est rempli d'incompréhension.

— J'ai rien fait, qui es-tu ? bafouille-t-il sans le casser.

Toujours les mêmes questions, c'est emmerdant à la longue.

— Bien commençons maintenant.

Je lui souris en levant mon poing droit pour lui éclater la joue. Sa tête part en arrière et le sucre se brise. Perdu !

— C'est pas dur franchement, soupiré-je en attrapant son index.

D'un coup sec je lui brise le doigt. Le craquement de ses os est vite recouvert par son hurlement de douleur. Des grains de sucre qu'il n'avait pas encore avalé s'ejectent des ses lèvres avec des postillons de bave.

— Connard, putain !

— C'était la règle mec, tu vois il ne fallait pas frapper ta femme, ni l'envoyer à l'hôpital. On recommence cette fois-ci ça ira ce n'est pas dur ! Fais un effort.

Pendant un moment c'est le calme. L'homme violent semble réfléchir à ses actions et à leurs répercussions. Ses émotions se mélangent sur son visage, de la colère à la confusion. Je place le second en faisant attention qu'il ne me mord pas. La pitié dans son regard ne me ne fera pas arrêter. Cette fois je tape dans son ventre, assez fort pour que la douleur serre sa mâchoire. Encore une fois il a perdu alors je casse un autre doigt en l'informant qu'il a encore huit essaies.

Dix minutes plus tard tous ses doigts sont cassés.

— Bon apparemment tu es nul pour ce jeu, mais j'en ai un autre qui va te plaire.

Il a du mal à respirer, de la sueur coule abondamment de son visage tordu de douleur. Ce n'est que le début. Mon chien aboie en me réclamant un sucre lui aussi, il lèche les miettes au sol mais apparemment il en veut encore.

Les mensonges de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant