5 Quinn

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Je range ma queue dès que je me suis vidé dans cette belle bouche. Bordel, ça fait du bien ! J'avais envie de me faire sucer, et apparemment cette blonde n'attendait que ça. Allez ma jolie, assume et avale. Sa bouche est pleine, j'en vois même couler le long de cette belle bouche pendant que je referme mon jeans.

— À bientôt ma beauté et ne gaspille pas, lui dis-je avec un clin d'œil.

Je sors des toilettes complètement vidé, en poussant la porte pour retourner près du bar avec mes potes en faisant un signe au barman de me resservir.

— Tu l'as pas baisé ? demande Jay accoudé au bar avec Drew.

— Non mais vas-y si tu veux, elle a juste la bouche pleine.

Le barman me ressert, mais je récupère la bouteille de ses mains en disant que je la garde pour nous servir une bonne dose. Ça aussi j'en ai besoin.

— Je la laisse à Drew, dit-il en riant, je me garde pour après au LCS. J'adore les bonnes petites chatte qu'il a.

Je m'enfille mon verre en étant déjà énervé. Je n'ai pas la moindre envie d'aller dans ce club.

— Pourquoi on doit aller là-bas, ce mec est bipolaire, qu'est-ce qu'il veut ?

— Je sais pas, me répond Drew en haussant les épaules, on verra.

— Sûrement un contrat, dit Jay, papa m'a dit d'y aller, il n'a pas confiance en lui, il ne veut pas le voir dans l'entrepôt.

Tu m'étonnes ce mec, Xander, est un malade, encore pire que William, le chef. Il passe souvent des contrats avec nous, même pas capable de buter les gens lui-même, ou alors c'est un piège.

— Ok, il faudra faire attention, moi non plus j'ai pas confiance, je vous rejoins là-bas j'ai un truc a faire avant, à plus.

Ils me font un signe de la tête et j'attrape mon cuir en reprenant mon casque pour sortir. Je m'arrête sur le trottoir avec le sang qui chauffe lorsque j'aperçois un putain de connard qui tourne autour de ma moto. Tous mes poils se lèvent quand il touche ma merveille. Je prends une grande inspiration pour essayer de me détendre. Je vais le démonter ! J'espère que c'est pas son cul qui vient de se poser sur ma selle. Personne d'autre que moi ne touche à mon bébé.

Je pose lentement mon casque par terre en gardant mon calme et j'avance vers lui en le regardant prendre des photos.

— Elle te plaît mec ?

Cet homme d'une vingtaine d'années tourne la tête vers moi en hochant la tête.

— Ouais carrément, elle est magnifique. Je n'en vois pas souvent des comme ça, tu me prends en photo avec ?

Je vais te broyer tous les doigts !

— T'as pas peur que le mec pète les plombs en te voyant dessus ?

— Non, pouffe-t-il en me tendant son téléphone, c'est sûrement un vieux con qui est entrain de se bourrer la gueule.

Vas-y continue aggrave ton cas. Mon sang chauffe, j'imagine déjà son crâne fendu, son sang s'étaler dans la rue. Je récupère son téléphone avec un sourire, en lâchant un rire avant de l'exploser par terre rageusement. Ce mec n'a pas le temps de se rendre compte ce qui lui arrive qu'il a déjà reçu un putain de coup de boule dans la gueule qui manque de le faire tomber en arrière. Je me saisis de son tee-shirt pour le rattraper en collant son visage au mien.

— C'est ma moto, fils de pute !

Sa bouche s'ouvre en grand, aucun son ne sort et je le balance sur le trottoir en enfonçant mon pied dans ses côtes. J'ignore complètement ses excuses pour avancer vers lui.

Les mensonges de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant