Les mensonges de ma vie

41 Quinn

 — J'ai pas le temps pour tes conneries Ella !

Bon si j'ai le temps mais pas pour ça. Elle m'ignore en continuant d'avancer, ça fait déjà deux heures que je suis dans les magasins et ma patience a des limites, elle achète plein de conneries et me donne tous ses sacs à porter pendant qu'elle donne la main à Cloé la fille de sa copine.

— Ferme là, je te rappelle que tu m'as enfermée même ton chien est mieux traité que moi, donc tu souris et tu avances, j'ai presque fini je dois trouver un petit cadeau pour mon frère.

Je devrais tout claquer et me barrer en plus on marche tellement lentement à cause de ce bébé que je dois m'arrêter toutes les deux minutes pour rester à côté.

Je me marre tout seul quand je repense à la scène d'hier, putain ma copine est complément tarée, je la revois furieuse à balancer des boîtes de conserve dans le magasin, j'ai jamais autant été excité par une fille depuis que je l'ai rencontré. En plus elle ose demander si ma bite a des problèmes de fidélité ? Elle a pas encore compris que non, ma bite est comme moi elle ne veut qu'elle.

Elle se retourne vers moi en plissant les yeux pour voir ce qu'il me fait rire ensuite elle me fait un magnifique sourire avant d'avancer. Elle peut pas utiliser une poussette où la porter pour qu'on s'active un peu, j'ai envie de rentrer et recommencer à m'enfoncer en elle, elle part quand cette petite ?

Je soupire blasé quand elle s'arrête devant un autre magasin, j'aurai pas dû l'enfermer, mais elle était capable de me suivre et j'avais vu sa copine derrière elle, même si je suis pas repartie la chercher je savais qu'elle allait pouvoir sortir.

La prochaine fois qu'elle me dira "Allez mon cœur on passe rapidement acheter des trucs ça prendra dix minutes " je l'enverrai chier.

Je me rapproche aussitôt quand je vois un vendeur lui sourire, elle m'énerve à attirer tous les mecs ! Par-dessus son épaule je regarde et j'écoute leur conversation. Elle regarde un beau collier en diamant, il lui propose de l'essayer en disant qu'il lui irait parfaitement, tu m'étonnes vu le prix il faut bien qu'il raconte des conneries pour pousser les gens à acheter.

Non il a raison il lui irait bien, je l'imagine autour de son cou, à poil sur moi pendant qu'elle me chevauche, il étincellerait sur sa peau douce.

— Qu'est-ce tu regardes ? je murmure dans son oreille.

— Rien, dit-elle aussitôt en se retournant, tu es long je t'attends depuis tout à l'heure, dépêche-toi !

Ah mais elle fait chier, elle se marre et avance sans m'attendre.

— Tu veux pas la laisser dans un coin ? Juste le temps que je te prenne dans une cabine d'essayage ensuite on viendra la récupérer.

Elle me regarde horrifiée en la prenant aussitôt dans ses bras pour coller sa joue contre la sienne.

— Mais t'es pas bien ! C'est un bébé ! T'as pas dit ça je rêve.

Si je vois pas le problème, enfin un peu si.

— Donne-lui un paquet de bonbon en lui disant de pas bouger, à moins que tu préfères qu'elle vienne avec nous quand je m'enfoncerai lentement en toi, moi ça me gêne pas tant qu'elle ne fasse pas de bruit.

— Quinn je vais faire comme si j'avais rien entendu, c'est pas un chien à qui tu dis de rester assis, j'espère que tu vas pas dire ça quand on aura des enfants.

Quoi !? J'ai un coup de chaud d'un coup, des enfants ? Elle veut des enfants ? Putain mais non. Avec des enfants on pourra plus baiser ou on veut et quand on veut.