C'était toi

Chapitre IV (Part III): Voyage en bord de mer

Point de vue de Ochako:

La nuit dernière, il s'est passé quelque chose, que je n'avais absolument pas vu venir. J'ai été kidnappé par le gang des vilains dirigé par Shigaraki, et Bakugo est venue à mon secours. Suite à cela, nous avons pu un peu échanger et c'est après l'avoir soigné qu'il me fit une demande, pour le moins, inattendue.

Flash back:

-Uraraka, écoute moi bien s'il-te-plait.

-Je t'écoutes...

-Est-ce-que tu serais d'accord pour que l'on redevienne amis?

Je suis resté sans voix pendant un bon moment, jusqu'à ce que je ne sache pour quelles raisons, je me mette à rire. Mais pas un petit ricanement ou quoi, un bon gros rire aux éclats. Je voyais à sa tête que lui non plus ne savait pas ce qu'il était en train de se passer, avant d'afficher une mine, plutôt colérique.

-Hé! Arrête de te payer ma tête, tête d'œuf! Hurle t-il, le poing serré.

-Ahahah! Désolé! Je ne me paye pas du tout ta tête! Ahahah! Réponds-je, toujours en riant.

Je n'arrivais pas à m'arrêter. J'avais dû tellement espérer une situation pareille, que mes nerfs ont lâché. Ce rire traduisait un certain soulagement. Pendant que mon colocataire continuait à râler, mon fou rire finit par ce calmer.

-C'est bon? Ta fini ton cirque? Me demande-t-il, les bras croisés sur le torse.

-Ah... Excuse-moi. Je ne cherchais pas à me moquer de toi, au contraire. Je suis contente. Affirmais-je, un large sourire aux lèvres.

-Ouais, ben t'as une bien mauvaise façon de le montrer.

Il se mit à bouder. Il ne s'en rend surement pas compte, mais le fait qu'il fasse ce premier pas, signifie pour moi qu'il y à encore de l'espoir. Je m'avance vers lui. En arrivant à son niveau, il laisse tomber ses bras pour loger ses mains dans ses poches. Nos regards se croisent. Une connexion invisible, mais si intense. Je me laisse aller à mes émotions et cale ma tête contre sa poitrine.

-Hé, tu fais quoi là? Demande t-il, sans bouger.

-Rien, c'est juste que... C'est ma façon de répondre à ta question. Expliquais-je laissant échapper une larme.

Il ne rétorqua pas. Ses mains vinrent se loger dans mon dos, me serrant tendrement contre lui. Cet acte de douceur balaya à jamais mais doutes sur notre amitié. Je savais qu'à partir de ce moment-là, nous pourrions toujours compter l'un sur l'autre.

Le lendemain

-Hé, debout tête ronde, on a du taf.

La voix "douce" et "enjouée" de mon camarade de bon matin ne m'avait pas manqué tant que ça. Nous avons repris nos entrainement quotidien, aussi bien physique, qu'intellectuel. Il ne me laisse souffler que le soir après les révisions. Dans ces moments-là, j'en profite pour passer du temps avec mes amies. Lorsque je fais mes devoirs avec Bakugo, je comprends bien plus facilement et de ce fait, je peux en profiter pour me relaxer.

-Alors Ochako, on dirait que les choses s'améliorent avec Bakugo. Affirme mon amie rose arborant un sourire malicieux.

-Quoi? T'entends quoi par là? L'interrogeais-je, le rose aux joues.

-Allez, fais pas ta mijorée! On a bien vu que t'étais beaucoup plus souriante depuis que vous vous reparlez! S'exclame Kyoka.

-Mais... Mais non!