C'était toi

Chapitre VIII (Part III): Quand tout sera fini

Point de vue de Ochako:

-Je suis amoureux de toi. Me dit-il tendrement.

Sa voix est si douce, si sincère, que mes larmes se mettent à coller d'elle même. Je me mets à sangloter. J'essaye tant bien que mal de le dissimuler en cachant ma bouche à l'aide de ma main. Sans grand succès. C'est alors que je le sens m'attirer vers lui. Il n'est ni brusque, ni maladroit. Il me cale contre lui, me serrant tendrement dans ses bras. Combien de fois je l'ai espéré? Combien de fois j'ai rêvé d'un moment pareil.

-Uraraka... Dit-il d'une voix suave.

Je tente tant bien que mal de me calmer, mais n'y parvient pas. Je sens mes jambes me trahir en me laissant tomber. Il semble qu'il l'ait remarqué puisqu'il glisse avec moi vers le sol. Je me retrouve blotti contre lui, les deux mains sur son thorax. Il entoure ma taille d'un de ses membres, tandis que l'autre, semble protéger ma tête en la caressant doucement. C'est si agréable.

-Je suis désolé, je n'aurais peut-être pas dû te dire ça comme ça.

-Non... C'est très bien comme ça. Dis-je à voix basse.

Je me calme peu à peu. Son contact m'avait manqué d'une certaine façon, même si, c'est différent aujourd'hui. Je sais maintenant ce que je veux. Je me sépare à contre cœur de lui pour lui faire face. Mon visage porte les marques de mon chagrin passager. Mais est-ce vraiment cela? N'était-ce pas plutôt un soulagement?

-Bakugo...

Il ne me répond pas, se contentant de me fixer de ses beaux iris rougeâtres. Il approche sa main de mon visage et d'un simple mouvement de pouce, essuie mes dernières larmes. Il faut que je lui dise. Si lui à eu le courage de m'avouer encore ses sentiments, il faut que je sois aussi déterminé que lui.

Je dois m'ouvrir à toi.

-Bakugo, il faut que je te dise, que...

-Je t'écoutes, Uraraka. Me dit-il tendrement.

Mon cœur s'emballe. Je sens ma respiration s'accélérer. Je ne dois pas flancher, il faut que je le fasse, ici, et maintenant!

-Bakugo... Ce que je veux te dire... C'est que... Je...!

Soudain, un puissant rugissement retentit au loin. Comme des bruits de tonnerre, des explosions se produisirent un peu partout autour de nous. Dans un élan de survis, mon camarade me serra contre lui et bondit à l'intérieur du bâtiment. La déflagration pénètre dans la pièce quelques instants. Le souffle nous propulsa contre un mur et je tomba lourdement sur Bakugo.

-Bakugo! Bakugo ça va?! Dis-je en me soulevant à l'aide de mes bras.

-Non je vais bien, et toi ça va?!

-Je n'ai rien.

Je me lève et tend une main pour aider mon colocataire à se remettre sur pied. Le bruit avait réveillé nos camarades qui s'empressèrent de nous rejoindre. Nos délégués établissent rapidement un protocole d'urgence: Nous allons être dispatcher en groupe pour venir en aide aux victimes. Je m'empresse de monter enfiler mon costume de héros. Lorsque je descends, je ne vois pas Bakugo. Il à du déjà partir avec son groupe.

Fais attention à toi.

Point de vue de Bakugo:

Tenya m'avait missionné avec Kirishima et Denki sur le sauvetage des personnes près de l'école. Sur le chemin, nous trouvons énormément de bâtiments détruits, mais aucuns coupables.