En pensant à ma situation , je me pose une seule question à savoir pourquoi moi ? Pourquoi tant de marginalisation, pourquoi ma famille me répudie ? Avec toutes ces questions dans ma tête je ne sais plus quoi dire j'ai tellement mal au cœur si ma propre famille me rejette, qui me soutiendrez ? Après la discussion que j'ai eu avec ma tante,si c'est pas injures sur injures c'est des menaces ou torture.
Un jour, elle m'a enfermé toute la journée dans la maison parce que je refusais de parler avec mon soi-disant prétendants, pendant toute la journée elle m'a donné ni nourriture ni l'eau et les choses devenaient pire de jour en jour.
Je ne sais où posé ma tête, je n'ai ni force ni le courage de faire quoi que ce soit. j'ai essayé de me sauver l'autre jour mais ça n'a pas marché et j'ai fini avec les coups de fouet sur tout le corps.Nous voilà le jour j, toute la famille est présente pour célébrer l'événement et à me faire des compliments et exprimer la joie sans savoir que je ne suis pas heureuse et vous précise que jusqu'à présent je n'ai pas encore rencontrer mon futur époux sauf sa maman qui n'arrête pas de faire les éloges de son fils.
Tôt le matin, ma tante m'a réveillé en me disant d'aller me laver parce que les invités vont commencer à venir d'une minutes à l'autre, elle m'a donné des habits neufs et en sortant, elle m'a bien précisé que si j'essayais quoi que ce soit, je verrai son pire côté alors je lui ai dit que je ne ferai rien qui puisse nuire à sa réputation.
Tante kadi : c'est bien que tu aies pu comprendre cela.
Moi: ai-je le choix ? Tu tiens à respecter ta réputation alors que la mienne a été Bafouillé par ton propre fils.
Tante kadi : et c'est cette réputation que je veux sauver en te mariant avec un homme citadin et riche.
Moi: dit que c'est plutôt à cause de sa richesse et...
Tante kadi : tais toi !!! insolente, tu feras mieux de t'habiller avant que je ne m'énerve.
Je suis parti faire ma toilette et lorsque je suis sortie mes cousines était rentré dans ma chambre tout en chantant.
Elle sont toutes contentent et n'arrêtaient pas de me taquiner par rapport au mariage, si elles savaient ce que je pense de cette dernière elles n'allaient pas continuer de me raconter ces conneries.Cousine ciré: arrête de faire genre que tu n'es pas contente alors que tu meurs d'envie de sauter de joie.
Cousine Bintou : laisse là faire la maligne et au faite dit nous comment tu as fait pour avoir ce beau gosse.
Moi: je n'ai rien fait et s'ils vous plaît sorter pour que je puisse m'habiller.
Cousine Bintou : arrête d'être rabat joie, raconte nous comment tu as fait.
Moi: je n'ai rien à dire parce que je n'ai rien fait pour l'avoir donc s'il te plaît laisse moi m'habiller.
J'en ai mare, comme ces filles peuvent être agacent. Elles sont restés à raconter des blabla jusqu'à l'arrivée de ma tante qui me dit de sortie car la famille de mon soit disant futur époux était là et que je devrais aller m'installer sur la natte pour que la coiffeuse puisse me coiffer comme l'indique la tradition.
Je suis sortie en ayant la tête couverte par un foulard et Mes cousines étaient derrière moi entreint de chanter.
Je me suis assise sur la natte, j'avais la tête posé sur les jambes de coiffeuse, je pleurais doucement et les deux sœurs de mon mari et mes cousines venaient me railler.La sœur de mon mari (maïmouna): voici ton dernier jour de liberté, désormais tu seras notre femme.
Cousine Bintou : oui, tu n'iras plus danser et tu te feras plus admirer par les garçons.
Je ne disais mot. Car elles croient toutes que ce mariage m'enchante alors que c'est pas le cas donc je vais les laisser continuer leurs railleries. De temps en temps, la coiffeuse me consolait en me disant les biens fait du mariage.
La coiffeuse : allons, ma fille, cesse de pleurer, c'est une autre vie qui commence pour toi, tu sais, elle est plus belle que tu ne le crois. Tu seras mère et tu connaîtras la joie d'être reine au milieu de tes enfants donc n'écoute pas les méchancetés de tes cousines et tes belles sœurs.
En ce temps ma mère venait de faire son entrée avec quelques sages du village pour assister au mariage.
À l'extérieur de la maison, les amies de ma tante et quelques amies de la mère de mon mari dansaient et chantaient la danse dédié aux mariages traditionnels.À 09h, les imams, mes parents et ceux de mon mari se sont réunis sous la tente pour célébrer le mariage religieux. après avoir fait passer la cola des deux côtés de la famille, ils m'ont appelé pour que je puisse donner mon consentement. J'ai voulu refuser mais Vu le regard que ma tante et ma mère me lançait, j'ai eu peur et j'ai fini par donné mon accord. Le marié n'était même pas venu, il avait envoyé un de ses frères pour lui représenter et avait trouvé une excuse bidon en disant qu'il était en mission. je me demande juste ce qu'il fait comme travail.
Le soir venu, après qu'ils aient fini de faire toutes les coutumes du mariage, on m'a conduit chez une amie de ma tante là où la famille du marié séjourne pour l'événement. On m'a accueilli avec les chants et danses selon la tradition et c'est là que j'ai appris que notre départ pour la ville était prévu pour l'après midi du lendemain de mon mariage.
Et c'est là que j'ai compris qu'une nouvelle vie commence pour moi comme la dit tantôt la coiffeuse.
Pourvu que celle là au moins soit la meilleure.
______________________________Comment se porte mes amours ?
Je suis vraiment désolée pour le retard. N'oubliez pas de voter et de commenter car cela me donne la force de continuer.
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le silence m'a rendu stérile
Ficción GeneralAïcha est une fille de 15 ans qui se fait violer par son cousin moussa. obligée de se taire par sa famille, elle subit toute seule les conséquences de cet viol et se rend compte plus tard qu'elle ne pourra jamais enfanté suite à un avortement clande...