chapitre 10

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Depuis ma dernière conversation avec grand mère, je ne sèche de réfléchir. Je pense qu'elle a raison, au lieu de fuir, je dois affronter ma mère et mon oncle donc après avoir beaucoup réfléchi, j'ai décidé de réparti à la maison mais je leur dirai que je vais aller chez ma tante pour continuer mes études là bas peut être comme ça, je serai un peu en paix. Je veux m'éloigner le plus loin possible d'eux par ce que je ne supporte plus les regarder faire semblant comme si rien ne s'était passé et les villageois aussi commence à parler de moi.

C'est aujourd'hui que je dois repartir dans mon village natal, là où m'ont prie toutes les possibilités d'être heureuse.

Grand mère : ma fille chérie, prends soin de toi et ai foie en Dieu car lui seul peut te guider vers le chemin du bonheur, quelque soit les difficultés que tu rencontreras ne baisse jamais les bras.

Moi: oui merci beaucoup grand mère, je n'oublierai jamais tes sages conseils.

Grand mère : arrête de pleurer, tu vas être en retard et tiens ces quelques galettes pour la route.

Moi: merci beaucoup grand mère

Grand mère : je t'en prie. Au-revoir ma chérie.

Avec le temps que j'ai passé à la côtoyé, elle est devenu comme une maman pour moi voir même plus.
Je ne sais pourquoi depuis la mort de mon père, le comportement de maman a autant changé même si notre relation n'était pas au top mais s'était pas comme ça.
J'avoue que mon père me manque beaucoup. Il était le seul à me donner un sentiment d'appartenance dans cette famille, il me disait toujours que je suis la seule qui le rendait fier.

Arrivé au village, tous le monde me regardait et murmurait entre eux, d'autres me pointait du doigt. Je ne sais pas ce qui s'est passé dernière moi ici mais je pense que je ne vais pas tarder à le savoir.
Dans notre cour tout était calme jusqu'à ce que ma mère remarque mon arrivée. Elle m'a regardé d'abord d'une certaine façon qui a glacé mon sang et elle a commencé à me crier dessus me disant que j'ai eu ce que je voulais.

Maman : J'ai toujours dis que tu étais une enfant de malheur mais je ne sais pas que s'était à ce niveau. Tu es satisfait de toi non? Tu as ruiné ma réputation dans ce village c'est pas ça que tu voulais ?

Moi: qu'est-ce que j'ai encore fait ?

Maman : regarde la manière dont elle me parle !! Je te dis tout de suite que tu ne restera pas chez avec cette attitude, tout le village ne fait que parler de notre famille et c'est à cause de toi parceque si tu n'avais pas fuit comme ça personne n'allait me pointer de doigt.

Moi: hum!!! Maman tu dis que c'est à cause de moi? Vraiment ? Pense tu que j'allais rester ici à vous regardez après tout ce que vous m'avez fait ? De toute les façons moi je ne compte plus resté ici, je vais aller chez ma tante kadi.

Maman: c'est ça, tu peux retourner d'où tu viens sale ingrate que tu es.

Moi: ne t'en fait même pas.

Elle pense que je vais rester ici avec un imbéciles de cousin qui est revenu je ne sais d'où.
Quand je suis rentrée dans la maison, il était là flanqué devant moi à me regardé et sourire comme un enfant qui vient de recevoir sont cadeau de Noël.

Moi: tu es fier de toi j'espère ? Tu as eu ce que tu voulais non ? Et bien soit ravie mais sache qu'un jour tu payerai pour tout ce que tu as fait , soit en sûr.

Moussa: et bien, avant que ce jour n'arrive j'aurais fait tout ce que je veux. Et sache que bientôt tu seras aussi ma femme.

Moi: je vois que tu prends tes rêves pour la réalité. Moi, Aïcha camara, ne sera jamais, je dis bien ne sera jamais l'épouse d'un criminel.

Moussa: on verra bien.

Moi: ok ne dit on pas que qui vivra verra ?

Après cette dispute je suis rentrée dans ma chambre et j'ai fermé à double tour.
Quand je lui ai vu devant moi, mon cœur a fait un boum dans ma poitrine. J'ai eu tellement peur mais les paroles de grand-mère sont venus dans ma tête et j'ai pris mon courage a deux mains. Je suis même étonné de me voir parler avec autant de  courage et de rage. wow!!! C'est vraiment incroyable.

À l'aube du lendemain,Je suis sortie pour aller à la mosquée. En route, les gens se sont mis à parler comme à mon arrivé le matin. Une s'est approchée de moi et m'a attrapé le bras. Je me suis retournée et j'ai vu que c'était Binta, la fille la plus palabreure du village.

Moi: Binta, qu'est-ce que tu me veux

Binta: où pense tu aller comme ça ? Tu penses que tu vas rentrer dans notre mosquée avec ce corps qui est souillé jusqu'aux os ? Ni pense même pas.

Moi: s'il te plaît, j'ai pas envie de me disputer avec toi alors quitte mon chemin et pour que je puisse aller prier.

Binta: hé !!! Les amis vous voyez ça ? Cette prostituée me parlé de la sorte ? Hum!!! Ma chérie si tu penses qu'on n'est pas au courant de tout ce que tu fais dans cet village détrompe toi vite car on sait tous ici ce que tu essaies de cacher mais sache que tout le village sera bientôt au courant de tes actes. Fille indigne, malpropres, sorcière, prostituée, criminelle, je sais même pas comment te qualifié.

Après son monologue, je me suis enfuis comme d'habitude en pleurant.
Vais-je supporter d'être la risée de tout le village ?
Je ne pense pas, je ne vais pas le supporter alors il faut que je m'en aille vite de cet village.

Pour vu que le destin me réserve un meilleur avenir.

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le silence m'a rendu stérileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant