chapitre 19

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Au réveil, le voisinage est venu pour la salutations, d'autres même ont apporté des nourritures pour le petit déjeuner.
Ce fut avec plaisir que ma belle mère les accueillait et me les présentait avec une certaine fierté, elle parlait des éloges de son fils comme si c'était un trésor.

C'est au alentour de 10h que zénabe et maïmouna ont commencé à préparer la nourriture des amis de Fodé Abdoulaye qui devraient arriver pendant la soirée.
Je me suis approché d'eux pour au moins comprendre leurs manières de faire la cuisine, elles préparaient le le riz Wolof et d'autres aliments que je ne connaissais pas mais je n'aurai pas dû car depuis que je suis venu auprès d'eux, elles n'arrêtent pas de me taquiner.

Zénabe : aller, soit pas timide, raconte nous ce qui s'est passé.

Maïmouna : tu sais, j'ai du mal à imaginer mon frère avec une femme par ce que je ne l'ai jamais vu avec une fille. Dit moi comment il s'est comporté avec toi?

Moi: arrêté, il ne s'est rien passé.

Zénabe : même pas un petit bisou bisou ?

Moi : non

Maïmouna : attend, comment toi, tu connais se qui se passe là dedans ? Donc tu n'es plus une petite fille ? Je vais le dire...

Zénabe : non s'il te plaît, je ne connais rien de se qui se passe là dedans, comme j'ai vu dans les films ils se font des bisous c'est pourquoi j'ai demandé ça sinon je connais rien du tout.

Moi: hum!!!

Elle m'a regardé d'une manière qui veut dire tais toi ou tu vas le regretter après et c'est ce que j'ai fait .

Avec une curiosité de connaître les membres de la famille et une envie de détourner leur attention sur une autre conversation, j'ai commencé à poser des questions sur ces derniers.

Moi: écouter, pouvez vous me parlez un peu de la famille ? en fin si cela ne cause pas de problème.

Maïmouna: c'est pas un problème ça, par qui veux tu qu'on commence ?

Moi : par votre mère par exemple

Maïmouna : ha!!! Mère, c'est une femme que j'adore, je l'aime beaucoup car elle est très courageuse et déterminée.
Lorsque mon père est décédé, c'est elle qui s'est occupée de nous parce que la famille de mon père l'a rejetté car ils l'accusaient d'être la cause de la mort de mon père

Moi: pourquoi l'accusé ? Je veux dire, c'est elle qui a perdu son mari non?

Maïmouna : on était assis devant notre cour un soir lorsque nous avons vu des ambulanciers transporté un corps dans la mosquée. On se demandait qui ça pouvait être jusqu'à ce que peu de temps après, on a vu les frères de mon père venir et après avoir réuni toute la famille, ils nous ont annoncé le décès de ce dernier.
Ma mère était tellement choquée qu'elle n'a pas pu pleurer sur le champ...

Moi: je suis désolée

Maïmouna : t'inquiète pas ça va, Lorsqu'ils ont vu que ma mère ne pleurait pas, ils ont commencé à l'a traité de femme sans cœur, qu'elle était une sorcière, que c'est elle qui a tué mon père pour avoir ses biens.

Moi: c'est très méchant !

Maïmouna : ils ne se sont pas limité là bas, après les funérailles de mon père, ils ont bloqué tous les biens que mon père avait laissé et il voulaient nous prendre avec eux mais la famille de ma mère et elle n'ont pas accepté cela.

Zénabe : c'est pourquoi je ne les aimes pas moi, ils sont tous des hypocrites.

Maïmouna : ma mère s'est battue toute seule pour nous, pour notre éducation et autres, nous a donné l'amour d'une mère et d'un père aussi et c'est pourquoi on l'aime beaucoup nous aussi.

Je comprends maintenant les paroles de Fodé Abdoulaye quant il m'a dit qu'il voulait me parler.

Flashback

Écoute il faut qu'on parle.

À cet instant, si mon cœur pouvait sortir de ma poitrine, il allait le faire par ce qu'il battait d'une manière inimaginable.
Après ses dires, je me suis levée et me suis assise sur lit tout en maintenant une certaine distance entre nous.

Moi: oui

Fodé Abdoulaye : écoute, je sais que c'est très difficile de discuter avec une personne qu'on ne connait pas et surtout entretenir une relation intime avec cette dernière mais ne t'inquiètes pas on peut commencer par se présenter, je veux dire, parler de ce que l'on aime ou qu'on aime pas, tu vois ce que je veux dire ?

Moi: oui

Fodé Abdoulaye : alors commençons par toi.
Parle moi un peu de toi

Moi : en fin, il n'y a rien à dire sur moi à part ce que tu as déjà appris.

Fodé Abdoulaye : oui ma mère m'a beaucoup parler de toi mais je veux que toi, tu me dises ce que tu aimes faire, ta passion, ton rêve, tout ce qui te concerne.

Moi : au faite, j'aimais bien mes études, ma passion était la médecine car j'aime beaucoup sauvé des vies et en contact avec les plus nécessiteux et côté caractère,je parfois un timide et manque aussi parfois de confiance en moi,
J'aime pas du tout qu'on me mente et pas du genre à pardonner facilement. À toi maintenant

Fodé Abdoulaye : c'est bien noté, en ce qui me concerne je crois qu'on aime la même chose seulement je n'aime pas aussi qu'on joue avec les gens que j'aime surtout ma mère, elle est tous pour moi, elle représente mon Dieu sur cette terre, si on veut voir mon côté le plus obscur, il faut jouer avec elle alors si tu veux qu'on soit d'accord, respecte tout ce qu'elle te diras et aussi soit humble avec elle d'accord ?

Moi : oui

Il a commencé à ce rapprocher de moi tout en continuant de me parler.
J'étais stressée et j'avais les images de mon viol qui défilaient devant, j'avais l'impression que c'est Moussa qui était assis à côté de moi et qui voulait me violer encore car le fait de me faire des attouchements le rappelais des sombres souvenir Je l'ai donc rejetté brusquement tout en essayant de m'éloigner le plus loin possible.

Fodé Abdoulaye : eh!!! C'est moi, qu'est qu'il y a ? T'as peur de moi?

Moi : non, je suis ...

Fodé Abdoulaye : c'est rien couche toi.

Moi: je ne...

Fodé Abdoulaye : je t'ai dit de te coucher.

Fin du flashback

Zénabe : eh oh tu est avec nous ?

Moi: désolée, tu disais ?

Maïmouna: je disais que ton mari est une personne merveilleux, il aime beaucoup sa famille et surtout maman, il respecte tout le monde et n'aime pas tout qu'on lui manque de respect aussi, il est celui qui aime plus notre mère même si elle disait de sauter sur un pont, il allait le faire pour qu'elle soit heureuse.
Fait tout ton possible pour ne pas contrarier cette dernière sinon tu ne seras jamais d'accord avec ton mari c'est un conseil que je donne ma chérie.

Zénabe : en tout cas, moi c'est Fodé Abdoulaye que j'aime beaucoup parmi mes frères même s'il est souvent autoritaire et change rapidement humeur et comme ce que vienne de ma sœur, respecte ma mère et tu verras.

Moi: alors je ferai tout mon possible pour ne pas être en désaccord avec elle.

C'est une nouvelle promesse qui s'ajoute à tant d'autres.

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Coucou mes amours, j'espère que vous allez bien ?
N'oubliez pas de commenter et de voter, je vous aimes.

le silence m'a rendu stérileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant