Chapitre sept

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Point de vue de Shoto:

Ça me prend quelques heures avant de calmer ma crise de larmes. Je regarde l'intérieur de la pièce dans laquelle je me trouve. Elle est d'une petite taille, les murs sont d'un gris légèrement délabré, au coin gauche au fond, il y a une toilette et dans le coin droit se trouvent trois petites boîtes. Je me tourne vers la porte quand une petite trappe en bas de celle-ci s'ouvre. Une assiette et un verre d'eau sont glissés à l'intérieur. Je me lève et me dirige vers celle-ci. J'enjambe la nourriture et je me colle contre la porte.

<< Hey! Laissez-moi sortir! >>

Malheureusement, il n'y a plus personne et plus de bruit. Je prends l'assiette et le verre pour l'amener sur le lit. Je mange sans appétit le maigre repas et bois l'eau, assoiffé. Ensuite, je retourne à la porte et pose le plateau au sol. J'ouvre la petite trappe et je m'étends de tout mon long. Avant de pousser le plateau, je jette un coup d'œil. J'arrive à voir un bout du couloir. La lumière n'est pas très forte et du peu que j'arrive à voir, je ne sais pas où est-ce que je me trouve. Avec un soupire, je pousse le plateau et laisse tomber la trappe qui fait un bruit sourd.

Je m'assois contre la porte et regarde la pièce. Mes yeux tombent sur les cartons... Et si je trouvais quelque chose d'utile pour ouvrir la porte? Je me redresse et m'approche des trois boîtes en cartons. J'en prends une et elle me semble très légère. Trop légère pour contenir quoi que ce soit d'utile... Je grimace, en espérant qu'il y ait un objet qui pourrait me servir à défoncer la porte dans les autres boîtes. J'ouvre le carton et, malheureusement, il n'y a que deux rouleaux de toilettes. Je dépose la boite pour en prendre une deuxième. Celle-ci est plus lourde et je m'empresse de l'ouvrir. Je soupire en voyant une dizaine de livres. Je reporte mon regard sur le troisième carton. Cependant, dans la dernière boite se trouve une lampe torche avec quelques piles.

Je me laisse tomber dans le lit et ferme les yeux. Je suis pris ici... Je me tourne sur le côté, prends l'oreiller et le sers contre moi. Katsuki me manque... J'ai envie de sentir son odeur de fraise, sa chaleur... J'ai envie de l'entendre, même si c'est pour me crier dessus, même si c'est pour me réveiller pousser sur le sol. Je m'endors en pensant à mon compagnon.

Je me réveille en sursaut avec un mal de cœur. J'ai fait un cauchemars... Katsuki mourait dans mes bras. Je pleure longuement. Pourquoi a-t-il fallu qu'ils nous attaquent? On venait à peine de se retrouver et on est déjà séparé. J'ai envie de le sentir contre moi! Je me calme après quelques minutes, je me redresse et essuie mes larmes. Je me lève et je me penche pour regarder par la trappe. Le plateau n'est plus là et j'ai beau regarder, je ne vois personne.

Tome 2: Une liaison, deux douleurs [ BxB ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant