So close | jungkook |

26. Cinema

- PDV de Jungkook -

Ces objets métalliques sur sa peau claire me retournaient le cerveau. Des images obscènes parcoururent mon esprit, je voulais l'embrasser, lui faire du bien, l'entendre gémir. J'avais besoin de la goûter.

Je voyais le désir qui brûlait dans ses yeux et elle resserrait ses cuisses sous mon regard intense. J'imaginais l'état de sa culotte en ce moment-même. Non, son string en dentelle rouge putain. Comment avais-je pu oublier ce détail ?

Elle se mordit les lèvres en réfléchissant à quelque chose.

« À quoi tu penses ? », demandai-je et je la vis un peu rougir. Dans ce moment aussi intime, elle était si adorable et sexy à la fois et ça me rendait fou.

Elle essayait de formuler une phrase, mais rien ne sortit. Elle se contenta donc de s'humidifier les lèvres lentement pour essayer de me faire comprendre ce qu'elle voulait.

« Dis-moi ce que tu veux », murmurai-je en la regardant.

Elle soupira et décida de se rapprocher de moi. Je la pris par les hanches pour l'aider à la mettre à califourchon sur moi.

« Je peux te faire tout ce dont tu as envie », commençai-je en me léchant les lèvres. « T'as juste à me demander »

Je n'arrivais pas à déchiffrer l'expression de son visage. Je remarquais clairement du désir, mais il y avait autre chose... comme de la nervosité. Je devais me débarrasser de cela, pour ne laisser place qu'au désir.

Mon emprise sur sa taille se resserra et elle passa ses mains liées derrière mon cou pour se rapprocher. Nos yeux assombris par l'envie ne pouvaient se détacher de ceux de l'autre.

Je me perdis lentement dans ses sphères vertes. Elle était au-dessus de moi et j'aimais ce contact. Son toucher. Sa peau chaude sur ma nuque était si agréable, je souhaitais pouvoir rester comme ça toute ma vie. Je voulais être avec elle, ne plus la lâcher, pouvoir l'embrasser quand j'en avais envie. Et pourtant je ne la connaissais presque pas. Je voulais savoir des choses sur elle comme sa couleur préférée, les aliments qu'elle déteste, découvrir les grains de beauté cachés par ses vêtements ou bien même connaître son passé. Je voulais apprendre à la connaître et me rendre compte que mon attirance pour elle était totalement justifiée. Pour l'instant je ne pouvais me fier qu'à mon instinct et cela me suffisait amplement.

Des lèvres chaudes et humides sur mon cou me sortirent de mes pensées. Ce joli vampire pouvait me mordre et me sucer tout mon sang, je serais d'accord. Je me laisserais faire pour elle.

Ses baisers étaient lents et doux, elle voulait prendre son temps. Elle s'attarda sur le milieu de mon coup où se trouvait un grain de beauté. Elle commença à me lécher lentement la peau puis les baisers se transformèrent en une succion. Elle souhaitait me laisser une marque et j'adorais l'idée. La trace allait être à la vue de tout le monde, y compris de Jimin qui n'allait pas s'empêcher de faire un commentaire.

Sa succion devint alors plus forte et je me mis à grogner en resserrant sa taille. Tout en continuant son travail, ses hanches se mirent à onduler légèrement contre mon membre qui commençait déjà à durcir.

Soudain, elle s'arrêta et retira ses bras de mon cou. Elle me regarda avant de diriger ses mains menottées aux boutons de ma chemise. Pendant un moment, je cru qu'elle voulait arrêter et si cela avait été le cas, je n'aurais plus continuer. Je ne voulais pas faire quelque chose avec elle en la sachant mal à l'aise.

Je remarquai qu'elle avait du mal à ouvrir les boutons de ma chemise en ayant les menottes et c'était adorable.

« Je vais te les enlever, ce sera plus simple »

« Ouais ». Elle semblait apprécier avoir les mains attachées et je souris avec affection.

À peine les objets métalliques retirés, elle reprit son travail de déshabillage. Elle ouvrit ma chemise et je l'entendis gémir devant la vue qui s'offrait à elle.

La fille assise sur moi prit sa lèvre inférieure entre ses dents tout en effleurant mes abdominaux du bout des doigts. De la chair de poule se forma et elle continua d'approcher dangereusement sa main de ma ceinture. Elle posa ses doigts sur la fermeture de celle-ci et me regarda pour me demander silencieusement mon autorisation.

À peine j'eue fait un hochement de tête, elle l'ouvrit et tira sur mon pantalon. Je n'étais maintenant plus qu'habillé d'une chemise ouverte et d'un boxer noir qui mettait clairement ma bosse en évidence. Elle était debout et ne se retint pas de m'observer avec envie. Elle en profita pour retirer ses bottes, puis retourna sur moi en prenant bien soin de s'asseoir sur mon érection. Je passai mes mains dans son dos à la recherche des lacets que je rêvais de tirer depuis l'instant où j'avais remarqué leur présence.

La robe se desserra et elle essaya de la retenir de ses mains pour ne pas qu'elle tombe.

« T'as pas besoin de te cacher », chuchotai-je. « Pas avec moi, jamais ».

Je la vis déglutir en retirant ses mains à contrecœur. Je la rapprochai de moi et lui retirai sa robe en cuir.

« Putain nan, t'as vraiment aucune raison de te cacher », murmurai-je d'une voix grave en parcourant ses formes gracieuses.

Son corps semblait être sculpté à la perfection, il était encore plus beau que ce que je m'étais imaginé. Je ne pue m'empêcher de reposer mes mains sur ses hanches. Sa peau était chaude et je voulais sentir cette chaleur sous mes lèvres. Je commençai à embrasser son cou, puis descendis jusqu'à ses clavicules pâles pour y laisser quelques traces à peine visibles. Je la fis gémir lorsque ma bouche passa entre ses seins et de la chair de poule de forma sur tout son corps.

Je souhaitais descendre plus bas, continuer de l'embrasser en me rapprochant de plus en plus de l'endroit humide qui m'attirait tant. Mais elle en avait décidé autrement en déposant ses lèvres sur les miennes. Elle approfondit le baiser en me rapprochant par la nuque.

J'insèrai alors ma langue pour rencontrer la sienne et notre échange devint alors plus rapide et brutal.

Ses hanches se mirent à faire des ronds contre mon bassin. La façon dont elle se frottait à mon érection était délicieuse et j'étais convaincu que je pouvais jouir en ne me contentant uniquement de ses mouvements.

« J'ai envie de te sucer », dit-elle en stoppant brusquement le baiser.

Ses mots obscènes firent gonfler encore un peu plus mon membre bien dur. J'étais surpris par sa requête si soudaine, mais bordel qu'est-ce que ça m'excitait.

« Putain... ouais ».