44. One night 2

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L'idée de passer une nuit avec un étranger dans une chambre d'hôtel me faisait un peu peur mais m'excitait à la fois. Je me tournai pour le regarder ; ses habits lui collaient à la peau et j'avais envie de les lui retirer.

Je lui pris la main et l'entraîna vers la sortie. En sortant, un vent frais caressa ma peau mouillée et je le lâchai. Je me retournai et commençai à marcher à reculons pour le regarder.

« Je ne te connais même pas, j'espère que tu ne vas pas me séquestrer », lui dis-je et il se mit à rire.

« Je m'appelle Namjoon. Maintenant on se connaît ». Il me regardait de haut en bas tout en se léchant la lèvre inférieure. « Et puis, tu pourrais aussi me kidnapper. Je dois me méfier de toi »

Je me mis à rire devant son argument ridicule.

« Comment je pourrais ? T'es beaucoup plus balaise que moi ! Je suis sûre que t'arrives à me soulever avec un seul bras »

Ses lèvres se transformèrent en un sourire mignon et sexy à la fois. Il s'approcha de moi rapidement et m'attrapa par la taille pour me passer sur son épaule comme un sac à patates. J'éclatai de rire.

« Ah oui t'avais raison », dit-il en rigolant.

Il entra dans l'hôtel et marcha dans un long couloir avec de la moquette rouge au sol. Je levai la tête et vis quelques portes blanches. L'endroit était luxueux et silencieux.

Il sortit une carte de la poche de son pantalon et ouvrit la porte. Quelques secondes après, il me posa sur un immense lit aux draps blancs et je me redressai sur mes coudes pour le regarder.

Il me fit un sourire en coin en retirant son débardeur trempé et je mordis ma lèvre pour empêcher un gémissement de sortir face à cette vue. Il retira son pantalon noir et dévoila son boxer bombé. Je crois que mon plan avait marché et j'en étais fière.

« Déshabille-toi », m'ordonna-t-il et je déglutis devant son ton autoritaire.

Je retirai mon t-shirt pour le lancer au sol. Je fis pareil pour le haut de mon maillot et mon short noir.

Il alla chercher un préservatif dans le tiroir de la table de chevet, puis s'approcha de moi pour poser un genou sur le lit. Il se trouvait au-dessus de moi et me chuchota quelques mots.

« Maintenant doigte-toi ». Je fis de grands yeux, je n'étais pas sûre d'avoir bien compris. « Caresse-toi et tu seras récompensée »

Mon humeur taquine repris le dessus et je glissai mes doigts le long de mon ventre. Mes doigts passèrent sous la dentelle rouge et rencontrèrent mon intimité humide. Je fis quelques mouvements circulaires sur mon bouton de chair et je fermai les yeux.

Je l'entendis bouger et enlever son sous-vêtement. Je rouvris les yeux et le vis nu, tenant son membre dur dans sa main. Je me mis à gémir en accélérant les mouvements de mes doigts.

Il ouvrit le préservatif pour le dérouler sur sa longueur et je me retrouvai la bouche entre-ouverte à regarder ses longs doigts glisser sur le plastique lubrifié.

Il me sourit tendrement en plaçant ses mains sur mes hanches.

Soudain, il me retourna brutalement et me mis à quatre pattes dos à lui. Il se pencha au-dessus de moi pour venir me chuchoter à l'oreille « Penche-toi si tu veux que je te baise ».

Ses mots obscènes firent gonfler mon excitation et je lui obéis. J'étais totalement soumise à ses ordres et ça me plaisait.

Il prit son pénis dans sa main pour le guider vers mon entrée qui ne demandait que ça. Il le rentra lentement en moi et je m'étirai en plongeant mon visage dans les draps pour lui faciliter la tâche.

Il lâcha un grognement et sortit de moi. Je ne pus me retenir de gémir.

« S'il te plaît continue », le suppliai-je.

Il entra à nouveau en moi et commença des petits mouvements qu'il accéléra. Plus il entrait en moi et plus ses hanches claquaient fort contre mes fesses.

Cette nuit fut très courte pour nous deux.

— Présent —

« Namjoon ? », demandai-je sous le choc.

On se mit à rire. Aucun de nous n'aurait pensé se revoir après cette nuit mouvementée, et encore moins dans une petite galerie d'art.

« Je ne savais pas que tu t'intéressais à l'art », me dit-il en me souriant. « Ça me fait plaisir de te revoir »

« On avait pas vraiment... parlé cette... nuit », chuchotai-je en rougissant « Et puis je ne savais pas non plus que tu t'y intéressais »

On se mit à discuter de plein de choses, l'atmosphère autour de nous était légère et agréable. J'avais l'impression de parler avec un ami de longue date.

Il portait un short beige et une chemise bleu clair ample qui couvrait son torse toujours aussi imposant que dans mes souvenirs. Ses cheveux étaient noirs et très courts, ça lui allait vraiment très bien et lui donnait un côté viril. Tout était en opposition au sourire qu'il m'offrait, c'était le genre de sourire contagieux qui avait le pouvoir de m'apaiser immédiatement. La lumière provenant des spots qui éclairaient l'unique tableau de la pièce creusait encore plus ses jolies fossettes, c'était mignon.

Notre discussion dériva rapidement sur notre vie professionnelle. Je lui racontai mes études à Paris et mon prochain travail dans une agence de musique et il me parla de sa passion qui était devenue son métier.

« BTS ? T'es le leader de BTS ? », répétai-je en étant complètement choquée par cette annonce.

« Lorsqu'on s'est rencontrés, j'étais en vacances à Paris pour quelques jours. Notre groupe commençait à devenir de plus en plus connu et j'avais envie de visiter les musées parisien »

« Donc... Tu connais Jungkook ? », demandai-je en essayant de paraître impassible.

« Bien sûr, on se considère tous comme des frères. C'est le plus jeune du groupe, cet enfant est incroyable ». Il souriait tendrement, comme s'il était fier de son fils. « Pourquoi tu me poses cette question ? Toute la Corée sait qui fait partie de Bangtan »

« On était... on était... », j'essayais de rester calme et de ne pas laisser mes émotions m'emporter. « On était dans le même lycée et j'étais dans la classe de Jimin »

« Ah oui... Ils ont dû terminer leur scolarité à distance parce que notre planning était trop chargé. C'est pour ça qu'ils sont partis. Et d'ailleurs Jungkook avait essayé de s'arranger avec notre manager pour continuer à venir, mais c'était impossible. Ce petit voulait à tout prix terminer ses années de lycée ».

Mes pensées se bousculaient dans ma tête. J'essayais d'associer ces informations à d'autres pour tenter de comprendre ce qu'il s'était passé. Mais sans succès, rien n'avait de sens.

J'avais une petite douleur dans ma poitrine qui avait été provoquée par ces souvenirs douloureux qui refaisaient surface.

« Je suis désolée, mais je dois y aller », dis-je en m'éloignant. « J'espère qu'on se reverra et qu'on pourra un peu plus discuter »

« J'espère aussi ». Il me souriait pendant que je m'éloignais.

So close | jungkook |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant