« C'est toi que je veux Jungkook ». J'avais dit ça sans réfléchir, comme si mon subconscient avait pris le contrôle de mon corps.
Il parut un peu surpris par mes mots mais il reprit rapidement son air intimidant habituel. Il posa ses mains sur mes genoux pliés avec un sourire en coin.
« Si c'est ce que tu veux bébé », me dit-il d'une voix grave. Le dernier mot de sa phrase résonnait dans ma tête et mon corps semblait flotter. Si je n'avais pas été couchée, mes genoux auraient probablement faibli à ce surnom.
Ses mains chaudes descendirent le long de mes cuisses et je revins à la réalité. Il me regardait droit dans les yeux pendant que ses doigts passaient sous la dentelle rouge. C'était maintenant la troisième fois en l'espace de moins de 24 heures qu'il avait retiré ma culotte. Tout comme hier soir, il fit glisser le tissu très lentement le long de mes jambes ce qui créa de la chair de poule et fit pointer mes tétons.
Mon regard suivit le tissu rouge voler dans les airs et retomber au sol un peu plus loin. Le beau brun se pencha sur mon corps entièrement nu et ses hanches appuyaient sur l'intérieur de mes cuisses ce qui les écartait davantage. Je ne savais pas quoi faire de mes mains et un de mes réflexes pris le dessus : je cachai mes seins. Je ne pensais pas que je souhaitais me cacher, c'était seulement un mécanisme de défense : si je cachais mes défauts, personne ne pourrait les voir.
Jungkook semblait ne pas apprécier que je lui barre la vue, il prit donc mes mains pour les amener au-dessus de ma tête. J'étais dans une position de faiblesse, je ne pouvais rien faire à part le laisser prendre le contrôle et prendre possession de mon corps. Son visage était à quelques centimètres du miens, l'air autour de nous était chaud et j'avais du mal à respirer ; le seul remède était ce garçon. J'avais besoin de lui, besoin de ses lèvres sur les miennes pour respirer correctement.
Il se pencha pour m'embrasser et je sentis quelque chose de dur appuyer sur mon entrejambe. Mon excitation augmenta à ce contact et je me mis à gémir dans sa bouche ; j'en voulais plus.
Je le sentis sourire et ne pus me plaindre de son insupportable lenteur.
« Jungkook s'il te plaît », murmurai-je et il s'exécuta.
Mes poignets se libérèrent de son emprise et il commença à embrasser le creux de mon cou et lécher ma peau. Il descendait lentement le long de mon ventre et s'attarda un peu en dessous de mon nombril. Il attrapa l'arrière de mes cuisses pour poser mes pieds sur ses épaules. Il avait maintenant une vue directe sur mon entrée humide et en entendant ses grognements, je sus que cette position lui plaisait bien.
Il déposa un long baiser sur l'intérieur de ma cuisse pour faire augmenter la chaleur déjà bien présente dans mon bas-ventre.
« Jungkook... », me plaignais-je. Il était bien trop lent à mon goût et je ne supportais plus d'attendre. Je passai mes doigts dans ses cheveux et guidai son visage vers l'endroit qui réclamait son attention.
« Madame est impatiente à ce que je vois », rigola-t-il et je rougis un peu. Il posa un baiser sur une de mon ouverture avant de chuchoter d'une voix rauque « ok beauté... »
Il passa clairement la vitesse supérieure puisque je sentie enfin sa langue lécher le haut de ma fente. Ma frustration laissa place au plaisir et je fermai les yeux pour pouvoir ressentir chacun de ses mouvements.
Sa langue était chaude et s'agitait de plus en plus en se concentrant sur une zone précise. Il décida alors de faire des petits ronds autour du point central de celle-ci et je laissai échapper un souffle de satisfaction. Il enfonçait de plus en plus ses doigts dans la chair de mes cuisses, provoquant une douleur étrangement agréable. Chaque parcelle de peau qui nous unissait semblait faire des étincelles, comme si elles étaient de vieilles amies qui se retrouvaient, comme si elles souhaitaient ne jamais se quitter, comme si elles voulaient nous prouver qu'elles étaient destinées à se rencontrer.
Soudain, la chaleur dans mon bas-ventre atteint un seuil de non-retour. Jungkook me dirigeait droit vers l'orgasme.
Je me cambrai sous cette inondation de plaisir et je jouis en levant mes bras au-dessus de ma tête. Après quelques mouvements de langues de plus, mon beau brun s'assit en essuyant sa bouche du dos de sa main.
Lorsque les vagues de chaleur qui avaient traversé mon corps s'estompèrent, je pus reprendre contrôle de mon corps. Je me redressai sur mes coudes pour pouvoir l'observer, mais comme prévu, il me regardait déjà.
Il avait l'habitude de me regarder d'une façon que je ne pouvais décrire, jusqu'à aujourd'hui. Ses yeux clignaient rarement, comme s'il ne voulait pas gâcher une seule occasion de me regarder. Il semblait toujours prendre plaisir à me contempler. En fait, à chaque fois qu'il m'observait, je me sentais comme une œuvre d'art dans un musée. Ses yeux détaillaient chacune de mes courbes et il paraissait fasciné par ma peau. À chaque fois.
Je portai alors mon regard sur l'homme en face de moi. Ses abdos m'étaient exposés mais ce n'était pas ce qui retint mon attention. Il était impossible de manquer la bosse de son boxer. Je me revis soudain dans la salle de cinéma et l'image de son membre dur apparu dans mes pensées. Je me mis à rougir, car je ne contrôlais jamais ce genre d'images mentales.
« Tu sembles bien plus perverse que tu en as l'air », dit-il en souriant.
J'ouvris la bouche en étant sous le choc de cette remarque. Je n'étais pas perverse. Enfin peut-être un peu, mais il ne fallait pas exagérer.
« J'aime bien », chuchota-t-il et je refermai ma bouche.
Il aimait bien. Tout le monde me pensait innocente et il était le seul au courant de cette facette de ma personnalité. Et elle lui plaisait.
« La perverse aimerait savoir... », j'hésitai un instant, puis décidai de finir ma phrase « ...si tu as un préservatif »
Je rougis violemment alors que je ne savais même pas vraiment pourquoi j'avais dit ça. Il ne put s'empêcher d'être choqué par ma demande. C'était drôle parce que je ne faisais qu'affirmer ce qu'il avait dit juste avant. Cependant, il reprit rapidement un air sérieux.
« T'es sûre que c'est ce que tu veux ? », demanda-t-il d'une voix douce.
« Oui, j'en suis sûre », dis-je en le regardant droit dans les yeux. « Je te fais confiance ».
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So close | jungkook |
Romance"Pourtant, j'aurais dû. Vraiment. J'aurais dû me retourner. Parce que si je l'avais fait, j'aurais croisé son regard. J'aurais su qu'il me cherchait, pour la toute première fois." Tout le monde a déjà eu un faible pour quelqu'un au lycée, une person...
