Chapitre 29:

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Assis au milieu de ma chambre, le sol trempé, mes feuilles qui boivent l'eau, je me vois dans le reflet de mon miroir, je suis gros, je me trouve gros, j'ai besoin d'oublier cette vision, je sors de la maison et me met à courir.

Je cours trop vite, je m'écroule de fatigue au bout de 20 minutes, je ne sais même pas où je vais, je me suis juste contenter de courir, et visiblement mon corps à réagi a la place de mon cerveau, je suis dans cette rue, cette fameuse rue peu fréquentable, sur laquelle je suis tombé il y a quelques années déjà.

Je me suis amoché les neurones ici...

                         *Flash back*

C'est de la bonne qualité t'inquiète. Dit le mec louche que je viens de croiser.

Il me donne un sachet noir, je l'ouvre et vois des bonbons dedans, je comprend que ce n'est pas des bonbons, je rentre à la maison, le sachet en main, j'ai peur de passer le cap, je suis enfermé dans ma chambre, Emma m'a bloqué de partout depuis hier, je suis anéanti, je regarde nos photos, elle est si belle.

Je t'aime... Fais-je en pleurant sur l'une des photos.

J'ouvre le sachets et en avale un, au bout de 5 minutes rien ne se passe, j'en prend un autre et un autre, puis enfin ça vient, je suis sur un petit nuage, ma peine se diminue, je souris, j'aimerai tellement me sentir si libre tout le temps.

C'est devenu fréquent, mes notes baissent, ma dose augmente, j'ai quelques bouteille d'alcool près de mon lit aussi, au cas où les bonbons perdent de leurs effets.

Sting, ça fait un moment que tu es enfermé, ça va ? Demande Luxus.

Merde, pourquoi il est à la maison.

Je... Oui, ça va. Fais-je maladroitement.

Tu peux ouvrir s'il te plaît ?

Je déglutis, ai l'air naturel Sting, ça va aller, je n'ai jamais fait de connerie, il ne peux pas savoir que je viens d'en faire une, j'ouvre doucement la porte pour avoir l'air naturel, mais à l'instant où je le regarde il me prend par les épaules et me pousse dans ma chambre, il referme la porte.

T'a pris quoi ?

Hein ? Qu'est ce que tu raconte ?

Tes yeux, merde Sting, tu t'es pas dit que ça se voyait à tes pupilles ? Au moins ça veut dire que tu as commencé y'a pas longtemps, répond moi, t'a pris quoi ?

Je suis désorienté, je n'ai même pas pu le cacher quelques secondes, je suis fichu, ça va se savoir, l'école va me virer, père va me déshériter, merde !

Je m'accroupi sur moi même, je viens poser mes mains sur mes oreilles, en paniquant, merde, merde !

Eh eh, sting, regarde moi. Dit mon frère en se mettant à ma hauteur.

Je le regarde les yeux rempli de larmes.

Je suis foutue... Mon avenir aussi. Pleuré-je.

Explique moi, comment tu en es arrivé là, d'accord ?

Je lui explique tout, assis sur mon lit, je me gratte les bras, la drogue est en train de disparaître de mon corps, je le sens car je suis dans tout mes états négatif.

On fait un deal, si tu arrête d'en prendre, et si tu vas chez un psy, je garde le secret, d'accord ? Propose t-il.

Mais... Papa va se douter, si j'ai des rendez-vous, il va vouloir savoir quel genre de rendez-vous.

Alors on dira que c'est des rendez-vous pour des écoles, des rendez-vous pour rencontrer des filles où même des rendez-vous professionnels, d'accord ?

Je hoche la tête.

Ça fait deux semaines que j'ai commencer un "régime" comme on l'appelle avec Luxus, c'est simple, ça consiste à ce que je ne prenne plus de drogue, ni d'alcool, que j'aille extérioriser mes émotions par le sport et que je sois obligé de manger au moins une assiette complète par jour quelques soit la quantité que j'ingurgite le midi ou le soir, je suis tressé par les examens, et j'en peux plus, j'ai envie de prendre une dose.

                      *Fin flash back*

Je marche doucement, je n'avais pas de drogue hier, mais j'avais de l'alcool, ça commence par l'un et je fini par l'autre... C'est plus fort que moi, je veux au moins m' évader pour une nuit, si je le fais pendant que Luxus est occupé, il n'en saura rien.

Je croise un mec, plus jeune que moi, il semble attendre.

Salut, tu en as ? Demandé-je sans m'en rendre compte.

Il hoche la tête et tend sa main, j'attrape les billets dans mon jogging et lui serre la main, discrètement avec son autre main il me donne un paquet, et nos mains se séparent, je repart rapidement, je dois vite rentrer, avant que ça devienne louche, à la maison, j'ignore les rires de Lucy et son mec, je me cache dans la cuisine où heureusement martha n'y est pas, je sors deux pillules en tremblant, je me versé un verre d'eau, et les avale sans attendre.

Je soupire, plus qu'à attendre que ça agisse.

Sting ? Dit Lucy surprise de me voir dans la cuisine.

Je me redresse doucement en cachant le sachet dans mon jogging, en espérant qu'ils n'ont rien vue.

J'allais partir. Fais-je en avançant vers la porte.

Ils n'étaient pas censé sortir eux ?

Tu es sur que tu vas bien ? Demande son mec près de moi.

Je me crispé.

Je déteste les curieux, reste à ta place.

Dans ma chambre, je m'écroule sur mon lit, avec le sourire, je plane, je suis aux anges, les couleurs défilent sur mon plafond.

Proche du contraireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant