Chapitre 37:

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Sting, je m'inquiète pour toi, pour le peu que j'ai entendu parler de toi ou elle que je t'ai vu, je vois bien que tu es dépassé, par quoi je ne sais pas et je ne veux pas te brusquer, je veux que tu sache que tu n'es pas seul et que je suis là si tu as besoin de décompresser ou de parler sans avoir peur que ça se sache. Finit par dire natsu.

Dépassé... Répété-je.

Je continue de le regarder, mais cette fois  mon regard se floute,  je me mors l'intérieur de la bouche pour ne pas craquer.

C'est si évident ?

Il hoche doucement la tête.

Pour moi oui, je le vois, mais ne t'inquiète pas, je pense que pour les autres ce n'est pas si évident.  Chuchote t-il en souriant tristement.

C'est mot ne m'aide pas à reprendre mon calme, je ferme les yeux alors qu'une larme coule.

J'essaye... J'essaye de me battre mais... Et si je me voilais la face une nouvelle fois... Je l'ai fait pendant si longtemps... Pleuré-je silencieusement.

Il me sourit.

Guérir est toujours dur, surtout si les blessures ont touchés profondément ton âme, mais ne perds pas espoir.

J'inspire un grand coup, sting reprend toi, pense à quelque chose qui te ferai du bien, pense à.... Non non ! Autre chose !

Alors, je t'aide pour ton livre ? Change t-il de sujet le sourire toujours sur les lèvres.

Je...

Il va se moquer si je lui dit ?

Te moque pas... J'aimerai trouver un livre pour m'aider à dessiner des paysages... Marmonné-je.

Oh je vois, c'est une passion ?

Une passion ? De quoi le dessin ?

Euh.. Non, c'est plus une... Pulsion ? Ça m'occupe l'esprit.

C'est cool, si ça te soulage, tant mieux, continue.

Je n'ose plus le regarder, c'est déconcertant et stressant d'avoir une pseudo conversation avec lui, surtout que c'est seulement lui qui pose les questions.

Il me tend un livre, le couverture semble abîmé et pleins de poussière, je frotte le dessus, le titre est à peine lisible "Milles et un paysage", je l'ouvre, malgré les pages jaunies par le temps on y voit encore bien l'ensemble, c'est super, je vais pouvoir essayer de m'améliorer.

Merci. Relevé-je la tête content.

De rien. Sourit-il à son tour.

Quelques jours passent et malheureusement j'ai eu une crise quand Luxus m'a dit que je devais aller parler à mon père, il me l'a dit au téléphone et en imaginant ses mots durs envers moi je n'ai pas pu résister, pour éviter qu'il ne me voit à nouveau défoncé je suis sorti, je ne suis pas aller bien loin car j'ai fini par m'assoir sur le trottoir et espérant disparaître.

Sting ?

Je sursaute, non... Je garde ma tête baissée contre mes genoux, je les resserrent sur moi.

Lucy, rentre en première, je vais l'aider à rentrer, prépare un truc chaud à boire, ok ? Dit natsu.

Elle ne voulait pas puis à finalement céder, putain sting, pourquoi tu as fait ça ?

Elle est parti.

Je relève doucement la tête, les larmes perlent sur mon visage, en voyant mon état il ne dit rien.

Je veux pas qu'elle le sache... Pleuré-je.

Elle ne le saura pas, tant que tu ne sera pas prêt à lui en parler Lucy n'osera pas te confronter. Dit-il calmement.

Je suis stupide... Ça faisait deux semaines que je résister et le simple fait que de savoir que je vais devoir affronter mon père m'a fait partir en couille une nouvelle fois.

C'est normal, tu as tes peurs, personne ne peut te juger, chacun réagit différemment aux mêmes situations, toi c'est ta manière de t'échapper, il te faut quoi pour réussir à l'affronter ?

Je ne sais pas... Je ne veux pas être seul avec lui quand ça arrivera...

Donc si je suis là ça te va ? Fait cette fois Luxus devant nous.

Ils s'échangent un regard, je baisse à nouveau la tête, je me relève d'un coup, je dois aller là-bas, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

Sting ? Tu fais quoi ?

Je reviens, je dois y aller.

Sting!

Promis, je ne vais pas en acheter, je dois me dépêcher.

Explique moi un minimum !!

Le chocolat. Fais-je sans réfléchir.

Luxus froncé les sourcils sans comprendre le sens de ce qu'il se passe, le pars en courant, je me ramasse plusieurs fois avant d'y arriver.

Je tombe à genoux contre l'herbe, je suffoque, entre la drogue dans mon corps, le fait que je viens de faire un sprint à la con et ma crise, plus rien ne va, je veux qu'elle me raconte des choses futiles.

C'est quoi ce bruit ?

Sting ?

Je relève la tête vers elle, et sourit.

Tu es à bout de souffle, tu fuyais quelque chose ? Demande t-elle en regardant au loin derrière moi avec les yeux plisser.

Je rit en la voyant faire, ce n'est pas faux ce qu'elle dit, je fuis mais c'était avant tout pour passer du temps avec elle.

En fait j'y pense, tu ne m'a encore jamais dit ton prénom.

Oh saperlipopette, moi c'est Yukino eheh, pardon j'ai souvent la tête dans le soleil.

Je pouffe de rire et elle gonfle des joues.

On dit ma tête dans la lune généralement je crois. Rié-je.

Elle se met aussi à rire puis elle se met à côté de moi.

Ton chocolat à fini à la poubelle.

Celui de notre première rencontre ?

Je hoche la tête.

Pas grave je t'en ramènerai un autre là prochaine fois ahah.

Donc on va continuer à se voir ?

Je la regarde, elle me sourit.

Bien-sur, c'est drôle d'être avec toi.

Je me sens soulagé à sa réponse.

Proche du contraireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant