Agréable réveil

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Newton sortit doucement de ses songes. Il sentait les draps se froisser contre sa peau nue, entendait le souffle lent de son conjoint à ses côtés et humait son exquis parfum. Il se redressa lentement, de quoi ne pas réveiller l'homme à ses côtés, jeta un coup d'œil à l'horloge qui affichait trois heures du matin et se leva enfiler son boxer. Il partit se chercher une verre d'eau à la cuisine d'un pas encore endormi, un peu mou, un peu à l'ouest. Il ne put s'empêcher de sourire lorsque deux bras entourèrent fermement sa taille. Un torse se colla contre son dos, un nez s'échoua dans la tendre odeur de son cou que des lèvres embrassèrent langoureusement.

« Que fais-tu debout à cette heure ci, amour ? demanda la voix rauque.

— Va te recoucher, Tommy. Il est tôt. sourit-il niaisement.

— Comment dormir si tu n'es plus à mes côtés ? »

Un léger rire ricassa au creux de son oreille. Plein de rougeurs, Newton se tourna lentement vers Thomas, qui recoiffa ses mèches blondes de son touché voluptueux et baisa son front. Il le souleva soudainement pour le soutenir par les cuisses. Newton rosit un peu plus et entoura timidement ses jambes autour de son bassin. Son amant taquina contre ses lèvres : « Tu sais que je vous aime, Newty ? Toi et ton énorme accent de Britannique. Il te rend encore plus sexy. » Le blond le fit rapidement taire en capturant ses lèvres. Comprenant que leur nuit serait retardée, Thomas installa son conjoint sur la table à manger. Le garçon gémit pas loin de ses lèvres, parcourut son corps de ses mains tremblantes et s'accrocha à ses cheveux. Celles du brun flattèrent ses cuisses, les écartèrent pour s'y glisser entre et caressèrent son pubis. Newton se mit à gigoter sous lui, Thomas apaisa son impatience d'un coup de bassin.

« Tommy... Merde... »

Le surnommé glissa ses doigts dans son boxer, forçant le blond à balancer sa tête en arrière et à gémir lourdement. Il le supplia de le toucher, de stopper son petit jeu sadique et de lui accorder un peu plus de satisfaction. Thomas obéit au bout d'un court moment. Il saisit son érection et le masturba lentement, le souffle brûlant, pétulant, haché. Il susurra d'une voix gutturale : « J'ai envie de t'aimer, Newton. Tu m'en donnes tellement envie. » Un faible gémissement retentit délicieusement près de son oreille. Les ongles du blond s'enterrèrent dans sa chair, le griffèrent sauvagement pour y laisser des marques tandis qu'il murmurait : « Tommy... Ne me dis pas ça... Je dois me recoucher... Je me lève tôt... » Thomas plongea son visage dans son cou, le baisa, le mordit et prit sa peau entre ses dents pour la tirer.

« À combien, pour décliner un tel instant ? questionna-t-il en l'embrassant.

— Six... Six... heures... haleta-t-il sous lui.

— Tu aurais dû me stopper bien avant, darling.

— Ugh... Je crois commencer à le comprendre... »

Il accéléra ses va-et-vient sur son membre, renforçant l'intensité et la fréquence de ses plaintes.

« Tommy... Seigneur... Je vais... Merde... »

Il s'abandonna dans ses bras, entoura son dos des siens en marmonnant dans le creux de son épaule, le front luisant de sueur. Il vint dans la main de son amant en gémissant, tombant de fatigue sur son torse.

« Tommy, baby... »

La satisfaction de Thomas se traduisit par un sourire exagérément étiré. Il accola leurs bassins, embrassa son crâne et ses cheveux suintants, caressant amoureusement ses abdominaux alors qu'il le tenait fermement par les hanches.

« Aller, va te coucher, beauté.

— Non, non... Je veux m'occuper de toi.

— Ne t'en fais pas pour moi, amour. Va dormir. »

Newton secoua négativement la tête et descendit de la table, s'agenouillant devant son amant pour le déshabiller. La pomme d'Adam de Thomas remua difficilement, il se mit à trembler d'anticipation et se sentit bouillir de bonheur. Il adorait le visage du blond lorsqu'il le soulageait, ses joues rouges et son regard déconcentré par le plaisir. Il adorait voir qu'il aimait ça tout autant que lui. Newton prit son érection en bouche, coula sa langue sur son corps et actionna légèrement sa tête. Les grandes mains du brun descendirent jusque dans ses cheveux, il serra ses mèches entre ses doigts alors qu'il le contemplait avec un sourire. Il vint un moment plus tard, après avoir glapi le nom de son amoureux entre ses dents serrées, Newton refusa de se retirer et gémit bruyamment par-dessus lui. Thomas le remonta sur ses deux jambes et le porta par les cuisses pour l'allonger doucement dans leur grand lit. Le blond se mordilla la lèvre, observa Thomas d'un désir ardent, d'une envie à peine dissimulée. Son aîné le surplomba et roula des hanches, frottant son membre contre le sien en soupirant un peu plus fort qu'auparavant. Newton miaula de plaisir malgré son grognement qui souhaitait le réprimander : « Tommy...

— Tu es tellement beau. C'était trop tentant.

— Putain, tu as intérêt à rentrer tôt, ce soir. Je compte bien rattraper ça. »

Thomas eut un rire moqueur. Il se coucha sur les draps encore défaits et colla son torse contre son dos, entrelaçant leurs jambes dans un soupir plaisant.

« Bonne nuit, mon beau.

— Bonne nuit, chéri. »

Ils se rendormirent en se serrant l'un contre l'autre.

OS Newtmas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant