Hades Brother's T1

20

- Tu t'approches et je réduis ta mère en poussière ! criais-je

- Non ! hurle-t-il.

Des larmes se mettent à couler le long de ses joues.

- Ne lui fais pas de mal ! me supplie-t-il.

- Elle est morte ta mère ! morte ! Ouvre les yeux ! Elle est morte ! L'as-tu tuée Christian ? Est-ce-que c'est toi qui l'a tuer !

Il s'approche, je serre le bout du tisonnier dans ma paume et enfonce l'autre bout dans le corps, celui-ci s'enfonce facilement, j'entends le craquement des os. Je n'ai même pas de hauts le coeur. Christian se met à hurler de toutes ses forces. Je suis en position de force pour la première fois depuis que je suis là.

- L'as-tu tuer Christian !

Ça ne m'avancera à rien de savoir ça, mais il souffre, comme il m'a fait souffrir.

- Réponds !

- Oui ! Oui c'est moi ! Je ne l'ai pas fait exprès je te le jure ... Maman était énervée, elle venait de tout comprendre, de découvrir un des corps dans le jardin, Maman a commencer à me frapper, m'insulter, je n'ai pas compris, je me suis déchainer. Quand je suis revenu à moi, elle était morte ! Je ne pouvais pas appeler la police, j'aurais fini en prison, ils auraient fouiller la propriété, et auraient fini par découvrir tous les corps !

Christian se redresse, son regard se plante dans le mien, et là je comprend, il est devenu fou, ses lèvres se retroussent, ses poings se serrent, en quelques secondes il fonce sur moi, j'arrive à m'écarter à temps mais il me poursuit, je n'ai pas le temps d'atteindre la porte qu'il m'attrape le bras, son poing atterrit sur mon oeil, je suis sonnée, je me retrouve sur le sol, ses mains autour de mon cou.

- C'est trop tard Willow ! Bordel je t'aimais ! Je ne voulais pas que ça se termine comme ça ! Pourquoi tu as fait ça Willow ?

Il hurle tellement fort, ses mains se serrent autour de mon cou, ma respiration se coupe, je me débat mais il a bien plus de force que moi. Des tâches commencent à apparaître devant mes yeux. je ne respire plus correctement, mes yeux se ferment.

Jared

Je défonce la porte, nous sommes une dizaine à entrer, j'entend crier, je cours dans les couloirs, nous défonçons les portes, mais nous ne la voyons pas. Nous entendons encore ses hurlements, plusieurs de mes frères sont passés devant moi et défoncent les portes une à une ! Mais il y en a combien de pièces ici !

Je les rejoints , j'entends hurler, j'entre dans la pièce, la première chose que je vois, c'est Sony qui frappe l'homme au sol. Mes yeux balaient ensuite la pièce, je la vois à même le sol, vêtue d'une tenue provoquante que je n'aime pas du tout, je me précipite vers elle, Nate, Dean, Miguel qui sont autour d'elle.

- Elle a été étranglée, nous informe Nate.

- Mais elle respire encore, continue Miguel.

Je pose ma main sur sa joue, elle est pâle, seules les traces de coups sont visiblent, et ça me rend fou.

- Willow, l'appelais-je.

Mais elle ne réagis pas. Les cris se sont tu, mais mes yeux ne la quitte pas.

- Faut la sortir de là, informe Miguel.

- Oui, on s'en va.

Dean la prend dans ses bras, ce que je vois me perturbe, elle est nue sous sa jupe, je retire mon gilet de prospect et le pose sur ses cuisses. Sony pose son regard sur moi.

- Ta place va se jouer maintenant fils, si tu veux rentrer dans le Club c'est simple, tue cet homme et détruit cet endroit.

Je suis seul dans cette pièce, j'entends seulement les gémissements de l'homme. Je me tourne vers lui, m'avance, son visage est défigurer, ses yeux ne s'ouvrent même plus, je l'attrape par les cheveux et le tire au centre de la pièce. Je regarde autour de moi et me fige en voyant une chose dégueulasse sur le sofa. Ça me donne envie de gerber sérieux, je me reconcentre, attrape le tisonnier qui se trouvait dans ce corps et me rapproche de lui.

- Alors comme ça t'aime jouer ?

Il gémit, je ne fais pas ça pour entrer dans le Club je le fais pour Willow, il a oser toucher à la femme que j'aime. Je lui donne un premier coup, puis un second.

- Arrêtez s'il vous plait... geint-t-il.

- Quand ma copine t'a demander d'arrêter l'as-tu fait ?

Il ne me répond pas.

- C'est ce que je pensais ouais.

Je lâche le bout de fer, serres et desserres les poings. Je le frappe avec mes mains, mes pieds, je défonce son visage encore plus qu'il ne l'ai. Son nez est exploser, ses arcades en sang, il trouve quand même la force de cracher ses dents, j'aurais préféré qu'il s'étouffe avec, mais ça aurait été trop rapide, je lui donne de nouveau coups de pieds, pour terminer je lui enfonce le tisonnier dans les couilles. Il ne crit même pas. Je ne veux pas qu'il meurt tout de suite, je mets le feu aux rideaux.

Je veux qu'il brûle, qu'il sente l'odeur de sa peau brûler, qu'il sache que la mort va le prendre, je veux l'entendre hurler, me souvenir de ce moment toute ma vie. je regarde déjà les flammes lécher le plafond, le feu a pris, avant de quitter cet endroit, j'entre dans la cuisine et allume le gaz.

Je sors de la maison, allume une clope. La nuit est tombée, je grimpe sur ma moto, je sais qu'ils ne sont pas aller à l'hôpital, trop dangereux, quand ils verront arriver une bande de bikers avec une femme dans un mauvais état, ils appelleront tout de suite les flics. Je me rend alors à sa maison, je trouve une dizaine de motos garées et un van, si on voulait être discret c'est raté. Je jette ma cigarette et pénètre dans la maison. Pas mal de gars sont assis sur les canapés.

- Dans sa chambre avec le prés et le doc, me dit Dean.

Je le remercie d'un signe de tête et grimpe quatre à quatre les marches qui mènent à l'étage. Je pénètre dans la chambre discrètement. Sony me regarde.

- On a éviter le pire, nous informe le doc. Il faudra faire plus d'examens une fois qu'elle sera réveillée, on est arriver à temps, quelques minutes après et on pouvait préparer un enterrement. Elle a reprit connaissance quelques minutes dans le van, maintenant il va falloir attendre.

Le doc s'en va, nous laissant seuls, Sony s'approche, pose une de ses mains sur mon épaule.

- C'est fait ? me demande-t-il.

- Oui, dis-je sans la quitter des yeux.

- Très bien fils.

Il s'en va à son tour, je m'approche du lit, monte dessus et m'allonge près d'elle. Mes mains sont encore pleines de sang mais pour l'instant je n'ai pas envie de la quitter.