Torture

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Je me réveille lentement avec un mal de tête, et me souviens immédiatement des évènements de la veille.

Je regarde autour de moi et découvre que je suis dans une sorte de... cellule ?

Pourquoi on m'a mise là-dedans c'est quoi ce bordel ?

Je regarde autour de moi et je peux voir une chaise régnait au centre de la pièce. C'est tout ce qu'il y a.
Je suis assise sur le sol, froid et poussiéreux.

Comment ma vie a-t-elle pu basculer autant en une seule nuit ?

Tout à coup, une porte s'ouvre brusquement sur un homme. Ce n'est pas le jefe. Malgré la nuit, je me souviens bien de sa carrure titanesque. Bien que que cet homme soit imposant, lui l'est encore plus.

Putain mais si ces mafieux apprennent que je suis la fille de Servento Rivera, le patron de la mafia espagnole et principalement leur ennemie, je suis morte.

Je me rends compte que l'homme me parle.

- Lève toi ! Il veut te voir.

Toujours aussi aimables ces mafieux

Je ne conteste pas et suis cet homme. Il me bande les yeux pour que je ne discerne pas les lieux, et me tient fermement le bras sûrement pour que je ne m'échappe pas. Puis nous entrons dans une pièce et l'homme m'enlève ce tissu qui m'ôtait la vue. Nous sommes maintenant dans un bureau, plutôt sombre d'ailleurs. C'est là que je le vois.

C'est lui.

Verre de whisky à la main, assis sur un fauteuil noir en cuir avec son regard impénétrable. Je me souviens de ses yeux que j'avais pu observer. Et bordel je dois avouer qu'il est vraiment beau. Ses yeux sombres, ses cheveux bruns en bataille, ses bras musclés tâchés d'encre noire, sa peau bronzée. Il doit en faire tomber plus d'une. Cependant, il y a autre chose. Quelque chose de cruel. Cet homme est le mal incarné. Je le sens.

Le diable en personne se tient devant moi.

Il interrompt soudain le silence:
- Bastìan, tu peux sortir. Toi, assis toi là.

Sa voix est dure, il me montre une élégante chaise devant son bureau. Je m'assois puis entends la porte se refermer derrière moi. Le mafieu s'assoit ensuite à son bureau, en plongeant son regard dans le mien.

- Alors, Jade Rivera, prononce-t-il de sa voix rauque, en insistant sur mon nom de famille.

Je le fixe dans les yeux et comprends. Je comprends qu'il sait absolument tout.

Et ça c'est très mauvais pour moi.

- C'est bien moi, répondis je toujours mes yeux verts dans les siens.
- Les mêmes yeux que ta mère...
Ok là je panique.
- Vous connaissez ma mère ?
- Je sais plus de chose à ton sujet que tu ne le penses.
- Qu'est ce que vous voulez ?
- Qu'est ce que tu as vu hier soir ?
Nos yeux ne se quittent pas.
- J'ai rien vu.
- Alors qu'est ce que tu foutais là à une heure pareille ?

Mais c'est qu'il m'agace celui là.

- Mais je vous en pose des questions ? Vous qu'est ce que vous foutez à Londres alors que vous êtes italien ?

Sa proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant