À l'infini

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Ce chapitre contient une scène à caractères sexuels.

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Le lendemain
19h21

pdv Jade

Diego m'a laissé toute la journée seule, il a dû comprendre que j'en avais réellement besoin.

Depuis ce matin je suis dans la chambre, je me répète en boucle la façon dont je pourrais tout avouer à Diego.

Et s'il s'énerve ? S'il se moque de moi ?

Tant pis

Il faudra bien que je lui dise de toute façon.

Soudain, on toque à la porte.

- Je peux entrer ?

C'est lui.

- Oui

Il ouvre lentement la porte et y passe seulement sa tête.

- Tu es sûre ? Je ne veux pas te déranger.

Il fait attention à moi maintenant ?

- Entre Diego.

Il passe cette fois-ci tout son corps et pénètre dans la chambre. Il ne me quitte pas des yeux, attendant certainement une réaction de ma part.

- Je voulais te parler.

Bon, je me lance

- Moi aussi enfaite.
- Je t'écoute.
- Tu ne veux pas me dire avant ?

Il vient s'asseoir à côté de moi.

- Toi dis moi.
- Enfaite je voulais te parler de la journée des enchères, ce qu'il s'est vraiment passé.
- Dis moi.
- J'ai- j'ai fait une crise d'angoisse.

Il me sonde du regard.

Qu'est ce qu'il a ?

Il ne semble même pas un peu surpris.

Attendez- il savait ?

- Pourquoi tu me l'as pas dit avant ?

Sa phrase sonne comme un reproche. Il m'en veut.

- J'avais peur
- Peur de ?
- Que tu te moques. Et je ne voulais pas que tu vois mes faiblesses encore une fois.
- Maintenant que tu vis avec moi, tes problèmes, tes doutes, tes peurs, tes désirs, sont les miens. D'accord ?
- Oui...
- Je veux qu'on parle sérieusement Jade. Tu veux bien ?
- Je t'écoute.
- Déjà dis moi pourquoi tu as fait une crise.
- Tu as dit que j'étais stupide.

Il semble surpris de ma réponse.

- C'est de ma faute ? C'est moi qui l'ai déclenché ?
- D'une certaine manière oui. Mais ce n'est pas de ta faute Diego. Tu as juste réveillé d'anciennes blessures.
- Tu veux m'en parler ?
- Je- je ne sais pas si je suis prête pour ça.
- Je comprends, t'inquiète pas tu as tout ton temps.
- Comment tu l'as su ?
- J'ai interrogé Morini.
- Et qu'est ce qu'il t'a dit ?
- Que tu paraissais essoufflée.

Moi qui pensais qu'il avait rien remarqué...

- Et tu as deviné rien qu'avec ça ?
- Je te connais un minimum.
- Non

C'est sorti tout seul

- Pardon ?
- Euh non rien désolée.
- Non non, je t'écoute.
- J'ai rien à te dire.
- Bon on va arrêter de se mentir Rivera.

Sa proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant