Connard

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La douleur me réveilla. J'étais dans un lit. Je regarde par réflexe si je suis encore habillée mais non merde je suis en sous-vêtements.

Donc quelqu'un a vu mon corps...

Peut être même mes cicatrices.

J'observe celui-ci et remarque qu'il est rempli de bleus et de plaies, soignées pour la plupart.

Qui ?

Je regarde autour de moi et remarque qu'il n'y a personne et que je suis dans une chambre.

Ça change de la cellule toute crasseuse.

Seulement, les murs, les meubles, le lit, les draps, tout était noir.
Je ne sais pas à qui appartient cette chambre mais cette personne n'a vraiment aucun goût. C'est effrayant.
Soudain, une porte s'ouvrit, sur lui.

Oh mon dieu suis-je en train de rêver ou il est torse-nu devant moi ?

Sa voix rauque brisa le silence :
- Dis moi si je te dérange Jade.

Mon nom dans sa bouche...

C'est à cet instant que je me rendis compte que je le fixais. Ou plutôt le mattais...
- Euh non non désolée
J'étais terriblement gênée alors je baissa les yeux immédiatement.

Comme une enfant prise en flagrant délit...

Je le sens s'approcher du lit alors je remonte la couverture pour couvrir mon corps bleutés. Je relève les yeux vers lui et vois sa main s'approcher de mon visage. J'eus un mouvement de recul car, je ne veux pas qu'il s'approche de moi.

Cet homme est dangereux.

Et violent, comme lui.

Sa main elle, continue lentement son trajet vers mon visage. Il la posa délicatement sur ma joue et je frissonna malgré moi à ce contact.

Il souria face à ma réaction.

Merde quelle conne

Mais comment un homme aussi violent peut-il avoir une once de douceur ?

Je décide alors de briser ce silence pesant:
- Ne me touche pas.
- Je compte pas m'excuser pour les ordres que j'ai donné si c'est ce que tu attends de moi. Je ne regrette rien.
- Mais va te faire foutre putain !

Cet homme n'a donc aucune pitié ?

Il me dégoûte.

Je le pousse avec le peu de force qu'il me reste et le frappe. Je suis presque nue devant lui mais là je m'en fous complètement. Je pleure et crie de douleur. Je lui en veux tellement. C'est la seule chose qu'il mérite.
Puis après une dizaine de coups, il perd toute patience. Il me pousse sur le lit, se met au dessus de moi et attrape mes poignets pour les placer au dessus de ma tête puis me dit :
- C'est bon t'as fini là ?
- Arrête s'il te plaît...
- Arrêter quoi Rivera ?
Je le regarde droit dans les yeux et prononce :
- Tu me fais mal Diego
Immédiatement, il lâcha mes poignets.

Et oui je sais ton nom connard

- Comment tu-
Je le coupe :
- Je sais plus de choses sur toi que tu ne le penses Mossimo
- Fait pas la maline avec moi Rivera, tu perdras à ce jeu crois moi.
- Je ne joue à aucun jeu.
- Je vais te poser une dernière fois la question. Comment tu connais mon nom ?
- Mon père
- Développe
- Il m'a déjà parlé de toi
- Que t'a-t-il dit d'autre ?
- Rien
- Arrête de me mentir
- Je ne mens pas. Il m'a seulement dit le nom de ces ennemis. Il n'a pas voulu m'en dire plus pour ne pas me mettre en danger. Et apparemment il a eu raison...

Sa proieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant