Jujutsu Kaisen - Satoru Gojo x OC

Chapitre 20

Les fléaux de Suguru sont accompagnés de nos maitres des fléaux et fondent sur l'école de Kyoto, nous voyons leurs exorcistes qui commencent peu à peu à s'agiter ayant eu l'alerte de notre passage à travers la barrière de l'école. Suguru et moi arrivons confortablement par les airs  sur l'un de ses fléaux. Il est assit en tailleur devant moi alors que je suis debout derrière lui mes mains posées sur le pommeau de mon katana appuyé au sol entre mes jambes comme une canne, l'air soulevant délicatement mes longs cheveux. Nous avons tous les deux les yeux rivés sur le sol où les deux camps vont bientôt entrer en contact. Suguru lève son visage vers moi, je baisse les yeux sur lui et perçois son hochement de tête me procurant son accord même si c'est probablement à contre cœur. Un sourire monte à chaque coins de mon visage, à nouveau les seuls sentiments qui me font vibrer proviennent du chaos. Je fais sauter mon katana de son fourreau. La main armée, je saute du dos du fléau qui nous transporte et me réceptionne au sol, à l'avant de notre ligne d'attaque.

-Tuez les tous, dis-je à l'attention de nos troupes face à la ligne d'exorcistes se dressant peu à peu devant nous.

Suite à mes paroles je me faufile à travers les exorcistes, comme un serpent qui se faufile entre les brindilles, tout en prenant soin d'entailler avec ma lame chaque membres, chaque bustes ou chaque doigts qui à le malheur d'être près de moi. Je me redresse et me tourne vers la foule d'exorciste que je viens de passer, le même sourire malsain scotché sur le visage.

-Shoji, dis-je calmement.

Ils se tournent vers moi surpris de m'entendre dans leur dos.

-Mort, continuais-je.

Tous les exorcistes que j'avais entaillé s'effondrent, certains ne s'étaient même pas rendu compte qu'ils avaient été blessés et pourtant maintenant gisent sur le sol. Les fléaux continuent leur chemin usant de leur vitesse bestiale pour prendre les premières lignes suivis des maîtres des fléaux qui prennent tour à tour leur position. J'avance tranquillement en direction du temple de l'école et me stoppe lorsque je reconnais certains visages qui se dressent devant moi.

-Comme vous m'avez manqué, dis-je avec euphorie.

Certains regards tressaillent alors que d'autres restent fixés sur moi, des regards meurtriers, le regard de mes anciens camarades de Kyoto, ceux qui m'ont valu une suspension de 6 mois dans ma scolarité d'exorciste, ceux que j'avais laissé à moitié mort car le conservatisme des natifs de Kyoto est le plus grand poison de cette école.

-Vous aviez raison! Scandais-je avec un énorme sourire, je suis un monstre! C'est bien ce que vous m'aviez dit lorsque vous agonisiez non?

-Tu n'as pas changé Hana, dit l'un d'eux, tu es toujours malade et malsaine.

-Exactement! Dis-je en riant, c'est bien pour ça que vous avez aussi peur de moi n'est-ce pas?

Je fais une légère pause et les balaye du regard.

-Vous avez totalement raison, continuais-je, malheureusement pour vous, vous n'avez pas réussi à me tuer ce jour là.

Le jour où j'ai laissé mes camarade de classe à moitié mort étais non pas car je les avais attaqués mais bien parce qu'ils avaient essayés de me tuer, tous ensemble, l'Homme est particulièrement organisé lorsqu'il s'agit de faire des choses hideuses. C'est en me défendant que j'ai faillis les tuer.