Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ XIX

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Le soleil pénètre doucement dans ma chambre de préfet, m'éblouissant le visage au passage.

Cela fait une heure que je suis réveillée à cause d'un rêve assez... prenant, dirons nous.

J'ai encore rêvé de Drago et cette fois, la température est montée d'un cran. Mon subconscient s'est permis de créer un scénario plus que torride entre le serpentard et moi-même. En résumé, je n'avais pas de vêtements et lui non plus. Nos corps ne faisaient qu'un dans les draps de mon lit. Je suis encore toute retournée par ce rêve plus qu'inapproprié.

Je me lève de mon lit et essaye de penser à autre chose que ce désir ardent au creux de mes jambes. Je le veux terriblement et mon corps me réclame son attention. Il veut ses mains sur lui, ses doigts qui me parcourent toute entière, ses lèvres sur chaque parcelle, il veut qu'il ne soit qu'à lui.

Je me prépare rapidement en faisant une longue tresse assez lâche, et enfile mon uniforme. Lorsque mon allure me paraît satisfaisante, je me dirige enfin vers la salle commune. Astoria et Théodore se bécotent en m'attendant. Je me racle la gorge et les salue. Ils rougissent et me répondent en retour. Sur le trajet jusqu'à la grande salle, nous discutons d'hier.

« - Alors, que je récapitule, tu as embrassé Drago et tu as rencard avec lui ce soir ? S'étonne Astoria en s'asseyant à la table des serpentards.
- En autre, oui, lui répondis-je en souriant.
- Tu sais déjà comment t'habiller ? S'exclame la brune, pressée de me relooker à nouveau.
- Non mais je vais sûrement y aller en uniforme, après tout, ça serait bizarre de venir dans une autre tenue, lui dis-je en haussant les épaules.
- Si tu le dis, mais sache que si tu veux m'emprunter du maquillage, il n'y a pas de soucis, me propose la serpentard en me souriant tendrement.
- Merci Astoria, mais je pense que je vais compter sur mon charme naturel, plaisantai-je en lui offrant un clin d'œil. »

Après tout, Drago me trouvait séduisante comme j'étais. Je ne vois pas pourquoi, je devrais changer en cours de route. Nous commençons à discuter de tout et de rien, quand la bande à Drago nous rejoint enfin à notre table. Je ne peux m'empêcher de le regarder discrètement et ce que je vois, ne me fait absolument pas plaisir. Parkinson est très tactile avec le blond aujourd'hui et cela me fait littéralement fulminer.

Est-ce qu'elle l'était déjà avant ou est-ce parce que je suis devenue carrément jalouse depuis notre baiser ?

À vrai dire, je ne sais plus vraiment.

Pansy joue avec les cheveux du blond, lui caresse même l'épaule en parlant et j'en passe. Alors que le rouge monte à mes joues, je croise enfin son regard. Ses beaux yeux gris me sondent, comme s'il attendait une réaction de ma part. Je détourne le mien, vexée, qu'il se laisse tripoter de la sorte devant moi et me replonge dans la conversation de mes deux amis. Astoria n'a pas manqué une seule miette du spectacle et semble deviner pourquoi je suis devenue tellement silencieuse subitement.

« - Et toi Lilla ? Me demande Théodore en me sortant de mes pensées.
- Désolée, je n'écoutais pas, tu disais ? Lui répondis-je en reprenant mes esprits.
- Nous parlions du tournoi des trois sorciers, apparemment les élèves de Durmstrang et Beaux-bâtons seront présents, et une rumeur dit que Diggory va se présenter, m'explique le grand brun.
- Ah bon ? Mais quel est le rapport avec moi et Diggory ? L'interrogeai-je en fronçant les sourcils.
- Bah on se demandait qui tu allais encourager, vu que tu n'es plus avec lui, me fit Théodore en haussant les épaules.
- Et bien... Tout le monde sauf lui, j'imagine, m'exclamai-je en riant. »

Cédric fait tout pour avoir l'attention des filles, maintenant que nous ne sommes plus en pré-couple. Oui, j'ai décidé d'appeler notre ancienne relation comme cela, parce qu'au final, on en était pas loin en y réfléchissant.

Lᴀ ᴍᴇ́ᴛᴀᴍᴏʀᴘʜᴇ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant