Lᴀ ᴍᴇ́ᴛᴀᴍᴏʀᴘʜᴇ

Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ XXXVIII

C'est la main complètement ensanglantée, que je retourne dans ma chambre. J'ai si mal qu'il m'ait presque impossible de déplier correctement les doigts. Même si je dois revivre ça tous les soirs, je m'en fiche, je ne la laisserais pas foutre en l'air tout ce que Dumbledore a construit ici. Je jette un coup d'œil à ma main, et essaye tant bien que mal d'essuyer le sang avec ma cape. Malheureusement, ce n'est pas assez pour essayer de nettoyer la plaie. Je rejoins la salle commune des serpentards et m'affale sur le canapé en soupirant de soulagement. Je suis seule, mes amis ne m'ont pas attendu. En même temps, il est tard et même trop pour que je rejoigne le bar. Je cherche dans la pièce de quoi me bander la main et retourne m'assoir en face du feu qui crépite. Je suis tellement absorbée par l'exécution de mon bandage, que je ne remarque pas Blaise s'avancer dans la pièce. Il s'agenouille enfin face à moi et contemple l'étendu des dégâts en grimaçant.

« - Elle ne t'a pas loupé cette fois, marmonne le serpentard.
- Je te le fais pas dire, lui répondis-je en grimaçant de douleur quand il attrape ma main.
- Viens, ce n'est pas comme ça qu'on fait, me fait remarquer Zabini en parlant de mon bandage. »

Il est tellement proche que je suis troublée. Je remarque qu'il prend ma main avec précaution, qu'il est tendre et soigné dans ses gestes. Je ne l'ai jamais vu prendre soin de quelqu'un, c'est la première fois. Il referme l'épais morceau de tissus blanc autour de ma main et remonte son regard vers le mien. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais nos deux visages se rapprochent. Nos lèvres entrent enfin en contact et se caressent tendrement. Ce n'est pas comme avec Drago, mais c'est plaisant quand même, je ne peux pas le nier. Alors que nous nous embrassons délicatement, nous ne remarquons pas Malefoy dans les escaliers, entrain de nous regarder. Tandis que Blaise pose sa main sur ma hanche, je conduis la mienne à l'arrière de sa nuque pour approfondir le baiser. Nos langues se rencontrent enfin. Elles apprennent à se connaître en se frottant l'une contre l'autre. Il est carrément doué, c'est évident que je ne suis pas la première. Zabini se redresse enfin, toujours ses lèvres collées aux miennes et me pousse à caler un peu plus mon dos contre le canapé. Sa main s'octroie l'autorisation de passer sous mon teeshirt et avant de tenter d'empoigner mon sein, je le stoppe directement.

« - Non, je suis désolée, je... Je n'ai pas de sentiments Blaise, lui avouai-je en baissant la tête.
- Moi non plus, mais je pensais qu'on pouvait peut-être s'amuser ? Me dit le grand brun en souriant.
- Je suis toujours vierge, lui confiai-je en rougissant.
- Mais... Je croyais qu'avec Drago ? Bégaye Zabini.
- Non, on n'a pas couché ensemble, s'exclame enfin Malefoy en arrivant, furieux.
- Drago...? Bredouillai-je intimidée par la situation.
- Et bien, il ne t'a pas fallu longtemps pour te taper mon meilleur ami, me crache le blond d'un air accusateur. »

J'aimerais lui répondre mais rien ne sort de ma bouche. Je ne peux pas lui en vouloir, il a raison. C'est totalement irrespectueux de ma part et celle de Blaise. Nous l'avons trahi, blessé dans son ego. Le métisse essaye d'expliquer la situation à Drago mais celui-ci ne l'écoute pas. Il le regarde avec dédain, comme s'il n'avait jamais mérité son amitié. Je me sens coupable, j'ai gâché la seule chose qui pouvait remettre Drago dans le droit chemin. Je lève enfin mes yeux vers eux, et prends la parole.

« - Comment oses-tu nous faire une scène alors que tu ne me calcules plus depuis un moment ? Tu m'as même envoyé au casse-pipe avec Ombrage, lui reprochai-je en sentant les larmes me monter.
- Tu as raison, faites ce que vous voulez, baise là même si tu veux Zabini, ça ne me concerne plus, crache Drago avant de partir. »

Mon sang ne fait qu'un tour. Je rattrape le blond qui se tient dorénavant devant la porte de sa chambre et le retourne brutalement avant de le gifler violemment. Ses yeux s'assombrissent, tandis que sa tête se tourne lentement vers moi. Mes yeux sont embués de larmes, je tremble même de rage. Zabini, resté au salon, ne nous voit plus. Drago m'attrape à son tour sévèrement, ouvre la porte de sa chambre et me pousse brutalement sur son lit. Il agrippe enfin mes poignets au dessus de ma tête et se poste au dessus de moi comme s'il souhaitait me dominer. Nos deux visages retranscrivent toute la rage que nous possédons l'un pour l'autre, en ce moment même. Nos souffles sont forts et saccadés.

« - Je te déteste Knotts, siffle Drago entre ses dents.
- Je te déteste aussi Malefoy, répliquai-je sur le même ton. »

Contre toute attente, ses lèvres prennent possession des miennes sauvagement. Je me laisse aller, depuis le temps que je rêve de ça. Mes mains viennent se mélanger à sa chevelure blonde, tandis que les siennes empoignent fermement mes cuisses pour que je les relève. J'échappe un gémissement de plaisir lorsque je le sens compresser son membre durci contre le mien. À ce contact, je ne peux m'empêcher de me frotter délibérément sur son engin. Nos baisers se font de plus en plus passionnés, comme si nous étions assoiffés de l'un et de l'autre. Je déboutonne rapidement sa chemise, qu'il retire aussi vite. Ses longs doigts passent ensuite sous la mienne, et dégrafent au passage habilement mon soutien-gorge. Je jette le dernier morceau de tissus qui recouvrait ma poitrine à l'autre bout de la pièce, tandis que Drago scrute littéralement ce qu'il a sous ses yeux. Son regard se balade sur ma poitrine, couverte de frissons. Il s'avance enfin vers moi et pose un baiser sur mon téton avant de le suçoter. Je gémis encore plus fort et rapproche mon bassin du sien pour atténuer les chatouillis qui se développent de plus en plus dans mon entre-jambe. Alors qu'il dévore littéralement ma poitrine et que sa main masse le second, je me cambre sous le plaisir. Drago remonte enfin vers ma bouche, qu'il emprisonne de ses lèvres. Il les mord de temps à autre. Lorsque la pression commence à être difficile à gérer pour nous deux, il se décide enfin à retirer ma jupe. Le serpentard s'approche à nouveau vers moi et pose un baiser juste au dessus du dernier morceau de tissus qu'il me reste. Il joue avec sa langue le long de l'élastique, et entreprend de faire glisser son doigt le long de ma fente à travers ma culotte. Je gémis encore plus fort et le réclame immédiatement. Drago continue de me rendre folle en se frayant cette fois un passage à travers ma culotte et en me pénétrant d'un doigt. Je me trémousse sur celui-ci comme une damnée. J'ai envie de plus, je le veux, là maintenant. Mon corps ne peut plus attendre une seconde de plus. Je veux qu'il s'enfonce en moi.

« - Tu es sacrément mouillée, me susurre Drago en continuant ses va-et-viens avec ses doigts.
- Drago... Hmm... Continue, le suppliai-je en me cambrant davantage. »

Malefoy retire alors ses doigts de mon entrejambe et les lèche. Ma mâchoire semble se décrocher en le voyant me goûter de cette façon. Il attrape enfin mes mains et les dirige vers sa braguette, que je m'empresse de dézipper. Je libère enfin son énorme pénis, bien durci, de son boxer. Ma bouche forme un "o" quand je constate qu'elle est grosse. Pressée de le goûter à mon tour, j'englobe son membre dans ma bouche. Comme une glace, je passe ma langue le long de sa peau et suçote de temps à autre son extrémité. Drago gémit bruyamment, en posant sa main sur le haut de ma tête. Je n'ai jamais été autant excitée de ma vie.

« - Arrête, je vais bientôt jouir, tu es sûre de vouloir le faire avec moi ? Me demande alors Malefoy.
- Oui Drago... Répondis-je timidement. »

Il me pose délicatement sur son lit et enlève ma culotte en la faisant dérouler le long de mes jambes. Son pantalon et son boxer ne tardent pas à connaître le même sort. Je le vois enfin nu, comme il me voit nue. Nos regards se parcourent, se délectant de la beauté de l'autre sans aucune gêne. Pour lui prouver que je suis prête, j'entre-ouvre un tout petit peu mes cuisses. Il se cale enfin entre celles-ci et m'embrasse plus tendrement. Aucune parcelle de mon visage n'est épargnée. Je sens la peau de son pénis contre mon entrejambe et ne peut m'empêcher de me frotter contre celui-ci. Il comprend enfin que je n'en peux plus, et décide de me pénétrer. Il prend son engin dans sa main, me caresse la vulve avec son gland et enfonce enfin sa chair dans la mienne. Nous hurlons à l'unisson tellement c'est bon. Étrangement, je n'ai pas mal, c'est plus un feu d'artifice au creux de mon ventre qu'autre chose. Drago entame de faibles coups de reins et tremble sous le plaisir de nos deux corps enfin réunis.

« - Putain, t'es toute serrée, c'est tellement bon, gémit Drago. »

Sur cette dernière parole, il accélère le rythme pour mon plus grand plaisir. Ses hanches cognent contre les miennes, pendant que son pénis s'enfonce de plus en plus loin. Je crie son prénom sous la satisfaction de notre étreinte. Il continue de plus en plus loin, de plus en plus fort. Nos voix finissent pas remplir la pièce. Son pénis vient heurter une partie de ma cloison et cette fois, ça électrise tout mon corps. Mes jambes tremblent, mon rythme cardiaque s'accélère. C'est presque une libération lorsque je sens cette vague de plaisir me submerger. Alors que je crois avoir atteint le sommet, je sens le pénis de Drago se durcir encore plus et effectuer des mouvements saccadés. J'explose littéralement de plaisir sur lui, me provoquant des spasmes ingérables au niveau de mon entrejambe. Nos râles de plaisir s'accordent à l'unisson. Nous avons joui, ensemble.

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