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(‼️TW: scène à caractère sexuel explicite et scène violente)

Axel

- J'en ai rien à foutre, je vous veut devant ce putain d'appartement vingt-quatre sur vingt-quatre, j'ai été assez clair, maintenant?

- Oui patron.

Tout en raccrochant, mon téléphone traverse la pièce pour s'éclater sur le mur d'en face.

- Putain, il va falloir que je me rachète un téléphone maintenant! Grogné-je.

Cela fait maintenant presque une semaine que ma mission est sortie de l'hôpital, d'après les dires de mes deux hommes chargés de sa surveillance. J'ai déjà assez de travail avec le cartel pour qu'en plus de ça je joue à la baby-sitter. Mon esprit est bien trop accaparé par cette histoire de viol. Depuis ce soir là, mon esprit ne fait que ressasser les événements.
Son appel à l'aide, son regard et son petit corps tremblant.
Elle avait peur, elle était tétanisée.

- Putain. Je souffle en composant le numéro de mon meilleure ami grâce au téléphone de mon bureau.

- Allô.

- Que me vaut l'honneur de ton appel Lake?

- J'ai besoin de tes talents d'informaticien Max.

- Et pourquoi ça?

- J'ai besoin de quelques confirmation.

- Je t'écoute.

- Retrouve moi les vidéosurveillance du 14 avril.

- L'heure.

- Dans les alentours de vingt heure, vingt heure trente.

- Et je dois retrouver quoi?

- Les vidéos de l'agression.

- Tu es encore sur cette affaire? Laisse tomber mec, c'est bon je t'ai dit que je te préviendrais quand j'aurais trouvé le dernier.

- Ce n'est pas pour ça.

- Bon je te dis quand j'ai du nouveau.

- Fait au plus vite.

Et sans attendre de réponse je raccroche.

Épuisé de ces dernières semaines où j'ai très peu dormis, je m'assois sur mon fauteuil en cuir noir -qui m'a coûté un rein soit dit en passant-. De mes mains, je frotte mon visage et soupire lorsque un bruit, non loin de mon bureau m'interpelle. Quelqu'un frappe à ma porte.

- Entrez.

La porte s'ouvre.

Emy.

- Salut beau gosse.

- Tiens tiens, que me vaut l'honneur de cette visite?

Cette dernière s'approche de mon bureau tout en laissant glisser ses long ongles manucurés sur le bois.

- Je me disais que ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu donc...

Demon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant