Demon

19.Dernier soir

(‼️TW: violence physique)

Axel

Je balance mes jetons sur la table et m'avance jusqu'au comptoir. Je m'accoude à ce dernier et interpelle le serveur qui s'avance vers moi.

- Je vous en ressert un patron?

J'acquiesce et je me retourne pour observer la pièce.

Le casino de mon père est immense. Je balaye la pièce du regard, des jeux d'argent à perte de vue. Le serveur revient quelques minutes plus tard, mon remède à la main. Il m'appelle tandis que je passe mes deux mains sur mon visage avant de me retourner vers lui.

- Tenez.

Je le remercie et récupère le verre qu'il me tends que je bois d'une traite.

- Je l'ai dans mon viseur, j'attends ton signal Lake. M'informe Tyler, le frère de Swan placé en haut d'un immeuble proche du casino, sniper à la main.

Je me déplace lentement vers les toilettes destiné à la clientèle et réponds:

- Position exact?

- Au sud, il est à l'entrée, il s'approche du petit bar. T'es où?

J'inspire.

- Je passe devant, je vais au toilette. Normalement si tout se passe bien, il devrait me voir et me suivre.

Je continue d'avancer lentement vers les toilettes tandis que je passe devant le bar de l'entrée.

- Putain Axel on s'était dit de ne pas la jouer solo! S'exclame Swan dans mon oreillette.

Je ricane avant de lui répondre taquin:

- Désolé sorcière et n'oublie pas que je ne veux pas d'enterrement.

- Sale con! Meurt et c'est moi qui te tue!

Je rie avant de me re concentrer sur l'individu à quelques mètre derrière moi.

- Bingo.. Je murmure.

Arrivé près d'une poubelle, je détache mon oreillette et la balance à l'intérieur. Je prends le premier virage à droite et pousse la porte des toilettes pour hommes.

Je suis dans l'angle, mon arme blanche à la main. Je patiente quelques secondes jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur lui. Ni une, ni deux je bloque la porte de sortie et le plaque contre celle-ci, mon couteau appuyé sur sa trachée.

Il écarquille les yeux puis bégaye, un sourire en coin, peu serein:

- Cher Axel Lake...enfin..

- Je te conseillerais de ne pas trop la ramener fils de pute. Je crache.

Sa respiration est saccadée et son coeur bat à tout rompre ce qui élargit mon sourire mauvais puis je reprends:

- Je sais que tu as des informations pour moi Mike alors vas-y je t'écoute et peut-être que tu pourras repartir d'ici vivant. Le nargué-je.