Demon

10.Famille

Talia

Une fois rentrée au repaire, Marcus le médecin nous attendait en salle de soin pour faire un compte rendu de mon état.
Cela fait maintenant deux heure que je suis allongée sur ce petit lit d'hôpital, dans la salle de soin du repaire. Comme à mon habitude, j'observe la pièce en silence.
Toute petite, les murs sont gris foncé et le carrelage noir. Quelques plantes sont accrochées à des étagères et une bibliothèque est présente dans le fond de la salle à côté de quelques petits sièges en velours blanc.
Swan est assise sur un fauteuil et a les yeux rivés sur son téléphone depuis bientôt une heure, captivée par sa conversation. Max fait les cents pas en fumant de temps à autres une cigarettes, parfois il jette quelques coups d'œil à son téléphone ou alors il me parle. Tandis que le grand brun n'est pas là. Depuis notre arrivée il a déserté et n'est pas revenue, depuis.

Le médecin au ventre rond et aux cheveux grisâtre est partie depuis maintenant, quelques minutes pour aller consulter les résultats sur son ordinateur situé dans son petit bureau juste derrière la salle de soin.

- Il faut que je parle avec avec Talia. Intervint froidement le brun sortit de nul part.

Swan lève les yeux de son téléphone, intriguée et Max se contente d'hausser un sourcil.

- Vous attendez quoi pour sortir. Grogna-t-il.

Les deux amis se dirigent vers la porte, un regard noir pour leur ami et un petit sourire pour moi. Une fois Swan et Max à l'extérieur de la pièce, ce dernier claque la porte pendant que je m'enfonce dans le petit lit.

- Que se passe-t-il? Je demande, timidement.

- Je veux que tu réponde à ma question.

Je fronce les sourcils attendant qu'il s'explique.

- Ton père, explique-t-il en marquant une pause avant de reprendre, comment il s'appelle?

- Mon, mon père? Bafouillé-je, dans l'incompréhension.

Il hoche simplement la tête.

- Franck Walker. Lâché-je, légèrement curieuse d'en savoir plus.

- Bien.

Il se dirige vers la porte au même moment que lorsque Marcus fit son apparition dans l'embrasure de celle-ci. Ses lunettes, posés sur le bout de son nez, il observe ses papiers avant de s'éclaircir la gorge pour me demander:

- Talia, as-tu un copain?

Tout à coup je me raidis sur mon lit tandis que le brun, tourne la tête vers moi, les sourcils froncés, attentif à ma réponse.

- N..non, non, non, secoué-je la tête négativement, pou..pourquoi?

Le médecin replace ses lunettes correctement sur son nez puis expire en regardant ce qui me semblait être mon dossier.

- Et bien, j'ai besoin que tu fasses un test de grossesse.

D'un seul coup, j'ai l'impression que la terre s'est arrêtée de tourner. Le temps me semble s'être figé et j'ai l'impression de ne plus appartenir à ce monde. Je vois flou et ma tête commence à tourner violemment. Mon corps est pris de violent tremblement jusqu'à ce qu'une main vienne serrer la mienne.