Chapitre 7

134 7 0
                                    

Une semaine passée depuis que je suis revenue en France. J'ai tout les jours Vic au téléphone, elle me manque déjà tellement. Je compte les jours qui me séparent de mon départ pour Rome, j'ai hâte malgré mon stress évident. Je vois Alex et Léa tout les jours, je profite au maximum d'eux, ils vont me manquer.

Je range encore quelques affaires dans un carton, ma chambre ce vide doucement mais sûrement. Ça me fait même un peu peur, tout quitter pour celle que j'aime, me séparer de ma famille et de mes amis. N'avoir de Vic et son groupe comme accroche à l'Italie, ne connaître personne d'autre. Même nivaux travail, aillant arrêter mes études, je n'ai aucun diplôme, je ne sais même pas dans quoi je veux travailler. Serveuse ? Pas assez de patiente. Vendeuse ? Je ne m'y connaît pas assez. Agent d'entretien ? J'ai déjà du mal à faire le ménage dans ma chambre...

Je décide d'aller prendre une bonne douche et d'aller me coucher. Il est déjà tard et je commence à être fatiguée. L'eau chaude coule sur mon corps, ce qui me permet de me détendre, ne serait-ce que quelques secondes. Pourtant, mes réflexions reviennent à toute allure, je ne pourrais pas m'en débarrassés avant d'en parler à Vic. Le problème est que je ne veux pas lui parler de mes doutes juste avant mon arrivée, elle pourrais avoir peur elle aussi et refuser qu'on emménage ensemble. Je sais, ça n'a aucun sens mais je ne peux pas m'en empêcher.

Je sort de cette chaleur réconfortante, et m'essuie, mollement et me dirige vers mon lit. Je m'endors sans m'en rendre compte.

Les jours se suivent et se ressemblent, la hâte commence à se faire plus forte, le manque aussi. A force de voir régulièrement Vic, j'ai l'habitude d'avoir sa présence près de moi, ce qui fait que le manque se fait ressentir de plus en plus rapidement. Celle qui nous tord l'estomac, qui nous fait pleurer rien qu'en pensant à nos moment, ne pas pouvoir la toucher qui nous tue à petit feu.

Un matin, tôt, trop tôt, je reçois un appel. Je ne regarde pas qui m'appelle et je décroche directement.

- Allô ? Je dis doucement.

- Ach ! On a besoin de ton aide ! Continue une voix que je reconnais immédiatement.

- Ethan ! Il se passe quoi ? Pourquoi m'appelée si tôt ? Je demande légèrement paniquer.

- Vic fait une crise d'angoisse, elle à vraiment besoins d'entendre ta voix. M'explique le batteur.

- Passe-la-moi. J'ajoute simplement.

J'entends Ethan bouger, puis murmurer quelques mots suivit de reniflement.

- Pour l'instant, elle est incapable de parler mais elle t'écoute. Lance simplement mon ami.

Ensuite le silence, ce qui me confirme que ma blonde doit sûrement être seul dans la pièce.

- Amore mio... Dit moi ce qu'il se passe. Pourquoi tu est dans cette état ? Je demande calmement.

Aucune réponse, mais sa respiration devient irrégulière, signe que la panique refait surface. Voyant que ça ne s'arrange pas, je commence à faire des exercices de respirations avec elle, afin de la calmer assez pour qu'elle puisse parler.

Au bout de plusieurs minutes, elle semble plus calme.

- Merci. Déclare la blonde en chuchotant.

- À présent, tu est capable de me dire pourquoi tu est dans cet état ? Je tente une nouvelle fois.

- Je me sens idiote maintenant. Tente la bassiste en rigolant légèrement.

- Ne t'en fais pas pour ça. Dit moi tout, tu ne va pas y échapper. Je continue sur le même ton.

- C'est à cause d'un rêve. Commence Vic. Il avait l'air tellement vrai. J'ai rêvé que... Tu as eu un accidents et que tu étais à l'hôpital, que je te perdais à jamais. Ce n'est qu'un rêve je sais, mais juste l'idée de te perdre m'a rendu folle et m'a déclencher une crise de panique. Pour te dire à quel point elle était violente, Damiano n'a même pas réussi à me calmer. M'explique ma copine, la voix tremblante.

- Tu n'as pas à t'en faire Vic, je vais bien. J'aimerais vraiment pouvoir faire plus pour te rassurer, te calmer. Ça me frustre d'être loin de toi. Je tente simplement.

- T'entendre me fait déjà énormément de bien. Mais j'en ai marre d'attendre que tu vienne chez moi. Tu ne veux pas avancer ton arrivée ? Me demande Vic presque désespérer.

- Je ne sais pas... Je fais tout mon possible pour avoir ce qu'il faut le plus vite possible... Mais l'administration française est très longue. Mais je ne pense pas non plus pouvoir rester loin de toi encore longtemps. J'ajoute doucement.

Je soupire et je me sens attristée, et un peu bloquer. J'ai envie de la rejoindre, j'ai besoin d'elle près de moi maintenant. Mais d'un autre côté, il me faut encore du temps pour dire au revoir à mes parents et amis. M'éloigner d'eux n'est pas anodin pour moi, je me sens légèrement perdu.

On reste discuter encore quelques minutes, puis je me recouche, encore secouer par notre appel. Je me rendors, d'un sommeil sans rêve et des questions plein la tête.

-----------------------------------------------

La semaine continue, tout s'accélère. J'ai réussi à avoir la plupart des papier pour partir, je pense faire une surprise à Vic. Parlant de cette dernière, en ce moment, elle enchaîne les crises d'angoisse. Les gars m'envoient tout les jours des messages pour me tenir au courant de son état. Elle ne mange pratiquement plus, reste enfermé chez elle, ne touche presque plus à sa basse. Elle me dit qu'elle va bien, que je ne dois pas m'inquiéter. Heureusement que les gars squatte chez elle pour la surveiller, je ne les remercierais jamais assez de prendre autant soins d'elle.

J'en ai longuement parlé avec ma mère, car je ne pourrait pas tout prendre en même temps et je ne pourrais pas faire 50 aller-retours. Ça me coûterais trop cher et pas pratique. Elle m'enverra tout par colis et au fur et à mesure.

J'ai vu aussi avec Dam pour que tout soit parfait pour mon arrivée, j'ai hâte.

Il y a encore quelques jour, mon départ pour la capitale italienne était dans quelques semaines, aujourd'hui, je n'ai plus que quelques jours à attendre.

Le stress me bouffe encore les entrailles, malgré tout, je suis beaucoup plus sûr de moi. Tout ce passera bien, Vic est la bonne personne pour moi.

Je vois une énorme différence entre maintenant et avant de la connaître. Je suis beaucoup moins anxieuse, j'ai moins peur des gens, je suis plus ouverte. J'ai pu aussi voir le vrai visage des personnes que je considérais comme des amis.

Dans quelques jours, une nouvelle page se tourne, une page blanche qui va être écrite de souvenir.

Je m'endors malgré tout heureuse.

------------------------------------------------------------------

Bonsoir les gens ! Comment vous allez ?

Je suis désolée d'avoir mis du temps à écrire ce chapitre, promis la prochaine fois, j'essaie de faire mieux !

N'hésitez pas à me donner vos avis, ça fait toujours plaisir.

Et vos hypothèses aussi !

Merci d'avoir lu et rendez-vous au prochain chapitre

Kiwi 🥝

Eye contact × Måneskin *Tome 2*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant