Chapitre 1 : Séparé

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Pdv Kira :

Ça fait des heures qu'on marche. Carl a l'air énervé contre mon père. Je ne sais pas pourquoi encore mais bon. Je ne m'en occupe pas. On arrive enfin devant une assez grande maison délabré. J'ouvre la porte, on vérifie qu'il y ai aucun rôdeurs. Et c'est le cas

Moi : RAS, vous pouvez venir.

Mon père s'occupe de déplacer le canapé devant la porte pour qu'on soit en sécurité. Carl et moi allons visiter la maison. J'ouvre une porte qui est la salle de bains.

Je me regarde dans le miroir. Je n'ai pas vraiment changé à part des cernes qui ont fait leur apparition. Je pose mes deux mains sur le lavabo et vois mes mains remplis de sang. Le sang de Herschel...

Tout de suite, j'allume l'eau du robinet à fond et me frotte les mains comme pas possible. Je me frotte tellement les mains que elle commence à saigner. Je ne peut pas empêcher mes larmes de couler de plus belles. Je me dégoûte si seulement j'aurais écouter mon instinct, si seulement je n'aurais pas écouter Herschel. C'est de ma faute... tout ça est de ma faute...

Moi : Aller.... Pars !

Deux petites mains se posent sur les miennes pour m'arrêter. Je tourne la tête et aperçois Carl.

Il prend un savon et commence à me nettoyer les mains doucement.

Carl : A qui appartient ce sang ?

Moi : À... Herschel...

Carl : Je vois.

Il finit de me nettoyer les mains et me sourit. Je l'embrasse et on descend en bas. Carl prend un câble et fait un noeud sur la porte.

Carl : Pas besoin de canapé j'ai coincé la poignée avec une corde.

Rick : Je veux pas prendre de risques.

Carl : Tu crois que ça tiendra pas ?

Rick : Carl !

Carl : Le noeud que j'ai fait est solide, c'est une demi-clé. C'est Shane qui me l'a appris.

Plus personne ne parles, je me souviens que j'avais ramassé sa plaques de flic.

Carl : Tu te souviens de lui ?

Rick : Oui, je me souviens de lui. Tous les jours. T'as autres choses à me dire ?!

J'aide mon père à déplacer le canapé. Mon père se place dessus et s'endort. Carl lui se met sur une chaise. Quand à moi je dors par terre.

On est le lendemain. J'ai laissé un mot à Carl pour lui dire que je suis allé me balader en ville pour essayer de choper à bouffer.

Je suis entrain de rentrer à la maison, et j'ai pas vus le temps passe il est déjà 15h30.
Notre groupe me manque beaucoup.
Je rentre enfin à la maison et vois mon p'tit frère sur le toit d'une maison entrain de manger un pot de glace.

Moi : Eh beh tu as faim on dirait. Tu veut bien me laisser une petite place ?

Carl sourit et se décale. Je grimpe et m'assois à côté de lui. Je prend sa cuillère et on mange tous les deux le pot de glace.

Carl : Tu me cris pas dessus ?

Moi : Pourquoi je te crierai dessus.

Carl : Eh bien je suis pas à la maison.

Moi : Et alors ? Tu es grand maintenant Carl, tu as des responsabilités. Tu sais je suis ta grande sœur. Une grande sœur ça aide les p'tits frère quand ils ont fait des bêtises, ou alors on les couvrent. Bon certes des fois on peut leur crié dessus. Mais toi Carl tu es grands. Des fois c'est au enfant de montrer la voies à leurs parents.

Il me sourit et reprend de la crème glacée.

Carl : Notre groupe me manque...

Moi : A moi aussi Carl. On ira les rechercher dès que papa ira mieux.

Carl : Humm

J'aimerais lui demander qu'est-ce qu'il a avec papa mais je ne force pas. Il m'en parlera quand il sera prêt.

Une fois tous notre pot de glace terminé, on rentre à la maison.
Mon père est assis dans le canapé.

Rick : Vous auriez pas dû sortir.

Moi : On a été prudent. Puis il était avec moi il craignait rien.

Rick : En tout cas c'est bien que vous nous avez trouvé de la nourriture.

Carl : Il y en avait plus en fait. Mais on l'a mangé.

Rick : C'était quoi ?

Carl : Un pot de trois kilos de crème chocolaté.

On rigole.

Rick : Je sais que .. qu'on retrouvera jamais notre vie d'avant.

Moi : Quoi ?

Rick : si je m'accrochais à cette idée c'était pour vous deux. Pour Judith... Mais elle est plus là...
Et vous... vous êtes des adultes maintenant. Faut que j'arrête de vous voir comme mes bébés. Je suis désolé.

Carl : Tu n'as pas à l'être.

On se fait interrompre notre discussion par quelqu'un qui toque à la maison. Mon père va voir à travers le trou de la porte et il rigole.

Rick : C'est pour vous.

On pousse le canapé et défait le noeud de Carl. J'ouvre la porte. Michonne se trouve devant nous. Je peux pas empêcher mon sourire de s'élargir.

Moi : Bonjour madame, en quoi puis je vous être utile ?

Elle rigole et me prend dans ses bras. Elle prend aussi Carl et mon père. On discute ensemble, et on lui fait visiter la maison. Ça fait du bien de retrouvé une personne.

Ensemble jusqu'à la délivrance| Tome 2 : Où les histoires vivent. Découvrez maintenant