Chapitre 8 : Un pasteur ?

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Pdv Kira

Ça fait plus d'une semaine qu'on marche sans savoir où allait, on commencent cruellement à manquer de nourriture et d'eau.
Abraham et moi écoutons Carl qui est entrain de nous parler d'une de ces BD.

Je jette un regard à Daryl, on ne s'est toujours pas parlé et il ne me lance aucun regard comme si je n'existais pas. Il commence sérieusement à me les briser ! J'allais parler à Carl quand on se fait interrompre par des cris provenant des bois.

On court rejoindre l'endroit où les cris provenaient. On vois un mec habiller comme un prêtre sur un rocher entouré de 6 rôdeurs. Mon père, Michonne, Carl, Daryl, Carol et moi s'occupons chacun d'un rôdeur.

L'homme descend de son rocher et nous regarde chacun notre tour. Il est tout blanc et il a l'air pétrifié

Rick : Est-ce que ça va ?

L'homme met un doigt face à nous et se retourne pour vomir.
Après avoir fini il se remet devant nous en se frottant les mains sur son pantalon. Il a pas chaud habillé comme ça ?

Prêtre : Désolé. Oui ça va. Merci. Je m'appelle Gabriel.

Rick : Tu es armé ?

Gabriel : J'ai l'air armé ?

Abraham : Je vais te dire un truc, on en a rien a battre de quoi tu as l'air.

Gabriel : Je n'ai aucune arme d'aucune sorte. La parole du seigneur me protège.

Daryl : Ça a pas l'air efficace.

Gabriel : J'ai appelé à l'aide. Et l'aide est venu à moi.

Je pouffe de rire. On est vraiment tombé sur un rigolo.

Gabriel : Est-ce que vous avez à manger ?

Carl s'approche de lui et lui donne des noix de pécans que nous avons récupéré quelques minutes plus tôt. 

Gabriel : Merci. C'est un bel enfant.

Il regarde Judith qui se trouve dans les bras de Tyreese. Personne ne dit rien, on le jauge tous du regard.

Gabriel : Vous avez un campement ?

Rick : Non. Et toi ?

Gabriel : J'ai une église.

Mon père me jette un regard et je comprends très rapidement qu'il commence à s'impatienter.

Rick : Les mains sur la tête, allez. Tu as tué combien de rôdeurs ?

Mon père me fais un signe de tête et je comprends que je dois le fouiller. Je lui tâte ses vêtements à la recherche d'une quelconque armes.

Gabriel : Pas un seul.

Je retourne vers mon père en lui faisant un signe de tête négatif. Il hoche la tête et je me place à côté de lui.

Rick : Combien de vivant tu as tué ?

Gabriel : Aucune.

Rick : Pourquoi ?

Gabriel : Car Dieu abhorre la violence.

Rick : Qu'est-ce que tu as fait ?

Gabriel : Il y a que au seigneur que je confis mes péchés. Pas au inconnu.

Moi : Tu as dit que tu avais une église ?

Gabriel hoche la tête et pars devant nous pour nous y conduire. On se dirige dans une espèce de forêt.

Gabriel : De nos jours les vivants sont aussi dangereux que les morts vous trouvez pas ?

Moi : Non, les vivants sont pires.

Gabriel : Ou alors, je mens. Peut-être qu'il n'y a pas d'église. C'est peut-être un piège pour vous piquer vos écureuils.

Je vois Daryl cacher ses écureuils derrière lui. Comme un gamin.

Gabriel : Désolé, mes fidèles m'ont souvent fait remarquer que mon sens de l'humour n'est pas vraiment mon point fort.

Moi : Ouais, je confirme.

J'entends Abraham pouffer de rire derrière moi, je me retourne et lui lance un sourire.
On arrive devant l'église. Gabriel allait rentré mais mon père le retient.

Rick : On peut inspecter les lieux ? C'est qu'on n'y tient nous à nos écureuils.

Mon père prend les clés et ouvre l'église, on rentre tous dedans et il n'y a rien d'anormal. C'est une église quoi.
On ressort voir les autres pour leur dire que tout va bien.

Abraham : Derrière il y a un mini bus. En panne, mais il est réparable en deux jour. Le prêtre a dit qu'il en veut pas.
Le voilà notre moyen de transport. Tu sais ce que ça veut dire pas vrai ?

Rick : Ouais je sais.

Michonne : Maintenant qu'on peut respirer...

Abraham : Des qu'on se relâche, ça devient la merde.

Michonne : Il faut des provisions quoi qu'on fasse.

Rick : C'est vrai. Eau, nourriture, munitions.

Daryl : Le mini bus va pas s'envoler.

Je passe devant Daryl et m'arrête.

Moi : Abraham, j'aimerai te parler après.

Et on rentre dans l'église.
Je commence à déposer toute mes affaires sur le banc. Mon père part chercher des vivres avec Bob, Sacha, Michonne et Gabriel. Je vois Daryl aiguiser son couteau au fond de l'église mais je m'en occupe pas, il a décidé de m'ignorer donc je vois pas pourquoi je m'inquièterais.

Je pars dehors et m'accroupis devant Abraham qui est allongé sous le bus.

Abraham : Un problème princesse ?

Moi : Faut que t'arrêtes.

Abraham se relève et s'essuie les mains sur un chiffon. Il me regarde perplexe ne comprenant pas de quoi je parle.

Moi : Il faut que t'arrêtes de vouloir forcer tout le monde à aller à Washington. On vient de se poser, laisse nous quelques jours pour souffler.

Abraham : A chaque fois qu'on s'arrête ça devient la merde !

Moi : Je m'en branle ! Si on a des problèmes alors on les affronteras comme on le fait à chaque fois. Tout le monde est complètement crevé, on ne tiendra pas 1 jours dehors dans ces conditions.

Abraham se pince le nez avec deux doigts et soupire fortement.

Abraham : Je veux juste sauver le monde tu comprends ?

Moi : Bien sur que je comprends mais a l'heure actuelle le monde peut attendre encore quelques temps.

Je pose ma main sur son épaule et la sers doucement.

Moi : Quand le bus sera réparé et qu'on aura des provisions, je viendrais avec toi. Mais laisse nous, nous reposer.

Abraham : T'as raison princesse, excuse moi.

Je lui lance un sourire, il me prend dans ses bras et m'embrasse la tête.
Je me sépare de lui et repart dans l'église.

Ensemble jusqu'à la délivrance| Tome 2 : Où les histoires vivent. Découvrez maintenant