Chapitre 3

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Finalement on nous descend du promontoire et un bel homme de la quarantaine aux cheveux noir s'approche, il paye le marchand et nous regarde. Pour être précis, il nous évalue comme du bétail. L'homme nous souris montrant plusieurs dents en or. Le marchand nous mets à tous les trois un colliers utopie du cou relié à une chaîne dont il tend les extrémités à l'homme. Celui-ci s'en saisit et tire sur la corde pour que nous avancions. Comme des chiens... Il siffle et un cheval s'approche, il monte dessus et nous le suivons à pieds. Il ne nous adresse pas la parole du trajet.

Arriver devant la grande maison je ne peux m'empêcher de lâcher un hoquet de surprise. Elle est immense. Même dans la rue elle sont moins jolie. Une allée de cailloux blanc traverse une pelouse rase. Des sculpture en forme d'animaux en marbre ou avec la haie sont présenté un peu partout dans le jardin. La façade de la maison n'a rien à envier non plus. L'immense bâtisse a des fenêtres entourées d'or. Au dessus de la grande porte en chêne, deux goules en marbres nous regarde méchamment. Et dire, que moi, j'habitais dans une pauvre petite maison bancale en tôle...
Un domestique nous ouvre et effectue une révérence:
- Bon retour parmi nous mon bon maître. Puis-je faire quelque chose pour vous?
- Fais visiter la maison à ces esclaves, tu leur expliquera aussi le fonctionnement et le règlement de cette maison. Je vais quant à moi me retirer dans mes appartements jusqu'au dîner.
Le maître part d'une démarche assuré et nous nous retrouvons seuls avec le domestique qui commence la visite. Il nous conduit dans de long couloirs de plus en plus sombre, jusqu'à un petit escalier que nous descendons. Je dirai que nous sommes en dessous de la surface. Au niveau de la cave, voir encore en dessous. Nous entrons dans un petit hall miteux avec deux portes. Le sol est en terre battu et le plafond est imprégné de toiles d'araignées. Je regarde une des petites bêtes noires gesticulait sur sa toile. Je n'ai jamais eu peur des araignées. Remarque, si j'avais peur de ces petites bestioles comment ferai-je pour les attraper et les manger? Je m'intéresse au porte.cSur celle de droite un petit hologramme représente un homme et une femme est dessiné sur la porte de gauche.
- Vous dormirais ici, toi, dit le domestique en pointant du doigt le garçon, tu dormiras dans le dortoir des garçons et vous dans celui des filles. Nous vous attribuerons des tâches. Savez vous lire, compter ou écrire?
- Bien sûr, commence la jolie blonde pleine de fierté
- N-Non, articulais-je légèrement honteuse
- Un peu, les bases, finit par dire le garçon
Le domestique nous regarde chacun notre tour, une expression de dégoût dans les yeux, sauf peut-être pour la blonde. Après tout, elle sait lire et est plutôt jolie...
- Bien, vous, vous apprendrai à écrire, lire et comptez. Toi, la blonde, étant donné que tu sais lire et écrire, tu travailleras dans la bibliothèque, toi, continua-t-il en me pointant du doigt, tu travailleras dans les cuisines. Et enfin le garçon, tu iras dans la mine, ton apprentissage commencera dès demain.
Il fit une courte pose et continua d'un air supérieur:
- J'ai autre chose à faire que de vous faire la visite. Vous commencerai à travailler dès demain, en attendant vous ne pouvez pas sortir d'ici.
Sur ce, il se dirigea vers les escaliers. Il gravit la première marche et dit, sourire au lèvre:
- J'allais oublié! Vous n'avez plus de nom ici. Après tout, les animaux n'en on pas pourquoi vous vous en auriez? La blonde, tu seras F-17, le brun tu t'appelleras G-15 et la dernière tu seras F-18.
Il continua son ascension jusqu'à ce qu'on le perde de vue. F-18. Lorsqu'il avait dit mon surnom mon sang était mis à bouillonner, heureusement pour lui qu'il soit déjà parti rapidement car mon poing me démange sérieusement. Comment ose-t-il nous traiter ainsi? C'est inhumain! Mais tout le monde sait que la vie est injuste...
Mais ma mère m'a raconté que ce n'avais pas toujours été comme ça. Autrefois, il y a trèèès longtemps, les hommes était égaux. Tous! Il y avait même des lois proclamant l'égalité et d'autres interdisant l'esclavage. Mais comme tout système, il a finit par être corrompu et les choses ont évolués. Désormais il y a plusieurs catégories de personnes: esclaves, pauvres, riches. Et je ne parle pas des autres peuples.
Oui, les hommes vivent sur un territoire assez restreint, ailleurs, vivent d'autres créatures: vampires, elfes, loup-garous. Personne n'en a jamais vu et leur territoires sont interdits, cela relève plus d'un mythe que de la réalité.
Je sors de mes pensées et regarde les deux autres esclaves. Ils ont l'air tout aussi énervés que moi. Me sentant pas très à l'aise je tente de commencer la discussion:
- Euh... vous vous appelez comment?
Tout de suite je comprend que j'ai fait une gaffe. Le garçon me jette un regard noir. Ses yeux verts me font flipper. Habituellement, je n'ai pas peur pour si peu, mais là, dans ce lieu inconnu où il pourrait facilement me tuer je préfère être prudente. Je recule d'un pas. Le blonde pousse un soupir et entre dans le dortoir sans même me regarder. Ok....

Je finis par suivre la blonde et pousse la porte. Je me demande à quoi ressemble le dortoir. Même si il sert à des esclaves il doit être mieux que mon ancienne maison. J'ouvre entièrement la porte. Le spectacle qui s'offre à moi me glace le sang. La pièce est toute petite, entièrement grise avec des paillasses, pour certaines à même le sol et pour d'autres sur des plaques en béton pour superposé les lits. Au fond se trouve un tas de vêtements en haillon ainsi qu'une bassine remplit d'eau sale pour se laver. Pas sur que se soit très hygiénique ou pratique. Cela dit vu que je ne me l'avais déjà pas souvent, ce ne sera pas un grand changement pour moi. Une odeur pestilentielle m'assaille les narines. Les toiles d'araignées sont présenté ici aussi. Dans la pièce il n'y a que 5 personnes (une fillette a l'air malade avec une dame pour la veiller, une vieille femme, la blonde et une autre personne plongée dans l'obscurité de la salle) malgré la vingtaine de couchettes. Je souffle un grand coup et me dis: "Bienvenue dans ta nouvelle maison Alys...".
La vieille femme s'approche de moi.
- Tu es nouvelle? Je suis F-1. Bienvenue parmi nous! Tu verras on finit par s'habituer à tout ça. Quel travail t'as ton assigner?
Son sourire bienveillant et sa voix chaleureuse m'incite à lui faire confiance. Si je peux me faire des amies dans cet enfer, que ce soit une vieille dame ou une enfant, je m'en fiche royalement.
- Les cuisines.
Je vois la vieille dame pâlir malgré son teint mat. Elle n'émet pourtant aucun commentaire.
- Ta couchette est celle en hauteur tout au fond. Des vêtements réglementaires sont pliées dessus. Tu es chargé de les porter désormais.
Je hoche la tête et me dirige vers ma couchette. Il n'y a même pas d'échelle pour monter... Je me débrouille tant bien que mal et découvre un tas de paille que j'étale ainsi que des vêtements blancs. Ils sont plutôt jolie. Enfin, pour moi il le sont, pour moi qui n'est porté que des vêtements sales c'est une grande nouveauté. J'ai trouvé un point positif dans cette histoire! Mais j'ai peur que se soit le seul...

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Salut les lecteurs! Vous aimez?
Désolé si il se passe rien pour l'instant mais cela risque de durée encore un peu (un ou deux chapitres)
Je souhaitait aussi dire une chose: C'EST LES VACANCES!!!!! (Y en a qui rembauche mais pour moi ça commence juste... Profitons en pour les narguer^^)

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