Chapitre 25

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Nous avons beaucoup de chance car la forêt des elfes est très proche du campement des loups-garous. Nous marchons une journée entière entre les arbres pour arriver a à peine cinq kilomètres de notre destination. Nous décidons quand même de faire une petite pause pour la nuit et installons notre campement. Guhji va chercher de quoi manger tandis que moi et Kali nous occupons du feu. J'entasse un fagot de brindille et Kali les enflamme en frottant un silex sur la lame aiguisée de sa hache. Je regarde le feu grandir jusqu'à ce qu'une vague de chaleur m'oblige à détourner le regard.

Guhji revient quelques minutes plus tard, quatre lézards maigrichons dans le creux de la main. Il les pique sur un morceau de bois et commence à les faire rôtir. Je m'assois près des flammes, mes mains ramenant mes genoux contre moi. Mes yeux se perdent entre les flammes colorés tandis que mon esprit divague. La fumée de notre grillade se répand dans la nuit en m'apportant mille senteur. Je repense à mes parents. Keleana et Bartolomeo. Cela fait bien longtemps que je n'ai plus pensé à eux. Moi qui il y a quelques temps encore les cherchaient... Je soupire. Un sentiment de malaise et de honte s'empare de moi. Ne plus avoir pensé à eux me donne l'impression de les avoir abandonné hors... Ce n'est pas le cas. Et au fond de moi, même si il y a qu'une chance sur un milliard, aimerais qu'ils soient encore en vie.

Guhji interrompt mon débat intérieur en prenant la parole pour la première fois de la journée:
- Pourquoi vouloir arrêter la guerre?
Je tourne la tête vers lui. C'est vrai ça. Pourquoi? J'aurai tout aussi bien pu laisser la guerre se déroulait. Il y aurait bien eu une fin de toute façon. Et puis, j'aurais ainsi pu effectuer ma vengeance envers ces traîtres de Seika et Étienne. Je m'apprête à faire par de mes doutes quand je m'imagine un champ de bataille: des soldats par millier, des cadavres jonchant le sol, des marées de sang. Je me vois plantés mes crocs dans la chair et j'éprouve un frisson de délice, puis, d'injustice. Des innocents mourront.
- Je... Je ne veux pas que les gens meurent sans raison.

La discussion d'hier soir s'est rapidemment terminé après que j'ai voulu posé des questions sur le mode de vie des loups-garous. Pour je ne sais quelle raison, Guhji ne m'a pas répondu et m'a même menacé d'espionne. Bref, il m'agace à toujours être sur ses gardes.

Nous arrivons à Slelfia, la cité des elfes. On dit de par le monde que c'est la plus belle cité jamais vu. Et franchement, je suis impressionnée. Les maisons des elfes sont suspendus dans de grand arbres centenaires et un réseau de pont relit chaque habitation. Chaque matériau est naturel. D'en bas, nous pouvons voir des elfes se promenaient d'arbre en arbre. J'interroge mes compagnons du regard pour savoir s'ils savent comment monté la haut.
- Il suffit de se rendre au cœur de la cité. Le Palais Royal si trouve, c'est la qu'on entre et qu'on sort de ce royaume.
Guhji se mît en marche en suivant les pont principaux des yeux pour arriver jusqu'au palais. Les elfes, à moins qu'ils ne nous aient toujours pas remarquer, semblent dépourvus d'animosité à notre égard.

Le palais s'élève face à moi. Deux tours d'ivoires encadrent une grande porte de marbre. Je m'avance vers la porte sous le regard de deux statues elfes. Je devien à la couronne que porte celle du garçon et le diadème de la fille que se sont celles du roi et de la reine. Nous entrons tranquillement sous l'œil attentif des deux gardes postés à l'entrée.

Nous nous faufilons dans la queue pour accéder à la salle d'audience. Rien de plus simple. Nous entrons dans la salle et attendons notre tour. J'écoute les autres exposés leur problème au roi et à la reine en attendant mon tour. Le roi est un elfe au cheveux blonds et longs. Il porte une cape et des habits de haute coutures. Quant à la reine, elle porte une robe blanche lui couvrant les pieds et un diadème orne sa chevelure de feu. J'examine la couronne en songeant au prix qu'un tel bijoux a pu coûté. Une fortune...
Bientôt vient notre tour, et, tandis que mes compagnons restent en retrait, je m'avance fièrement au milieu de la salle.
- Oui? demande la reine d'une voix cristalline
- Je viens requérir votre aide majesté, m'inclinai-je
J'ai longtemps répéter ce scénario et je sais ce que je devais dire.
- Et pour quoi donc? questionna le roi
- Avec votre aide et celle de mes amis ici c'est présent, j'aimerais réunir six personnes de chaque race peuplant la terre pour reformé le conseil des six.
La reine hausse gracieusement l'un de ces sourcils roux et nous examine tous les trois.
- Je vois... Mais pensez vous être à la hauteur de cette noble tâche? Nous n'allons pas vous confiez un de nos guerriers en sachant que vous échouerai.
- Je pense que nous serons à la hauteur. Chaque personne de notre petite compagnie a été choisi pour représenter son peuple, ensemble, nous pouvons y arriver.
- Et pourquoi vouloir arrêter la guerre qui se prépare?
- Pour que le sang d'aucun innocent ne soit versé sans raison.
- Bien, reprend le roi, vos causes sont nobles. Je dépêcherai l'un de mes guerriers pour vous accompagnés. Vous n'avez qu'à vous reposez ici jusqu'à demain. Vous partirez à l'aube.
- Bien.
Dans une dernière révérence je quitte la salle suivit de mes acolytes.

Le lendemain, au première lueur de l'aube, un petit garçon vient me réveiller. Seul ses oreilles légèrement plus pointu que les miennes laisse supposé sa nature elfique.
- C'est l'heure.
Je prend quelques instants pour rassembler les affaires que j'ai éparpillé la veille et le suit hors de la cité. La bas, je rejoins mes compagnons. Ils m'adressent un sourire.
- Je m'appelle Espendir. Je suis chargé de vous accompagner.
Je sursaute en entendant la voix et me retourne pour regarder le nouveau venu. C'est un homme d'une vingtaine d'année, peut-être plus suivant les tranches d'âges elfiques, à la peau clair. Ses yeux verts d'eau ressortent sur sa chevelure blonde et je lui souris avant de reprendre la route. J'ai fait la moitié du travail. Pourtant, il me reste le plus dur à accomplir. Ma prochaine destination est celle des tritons, hors, j'ignore comment rentrer en contact avec eux. Ensuite, je devrai trouvais un homme et un vampire pour rallier ma cause. Si trouver un homme ne devrait pas être bien compliquer, j'ai bien l'intention de me rendre chez les vampires en dernier, car j'ai honte de l'avouer mais me rendre sur ce territoire me fait peur. Peur d'y recroiser de vieilles connaissances...

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